Internet, arrive-t-il à booster le PIB du Maroc ?
En effet, Internet est économiquement un multiplicateur de forces. Par le biais, des différentes solutions que la toile mondiale permet, les transactions commerciales, les relations clients, les gestions financières et comptables, les communications, marketing et les publicités et nombreux d’autres volets de l’activité économique et entrepreneuriale, s’en retrouvent considérablement facilités.
Internet est synonyme d’amélioration de la performance économique, au point, qu’il est perçu comme un véritable booster économique, qui influe, généralement positivement, sur la croissance du PIB.
QUID DU MAROC
Ce sujet de l’effet des services Internet sur le PIB, a été traité, via une étude, par la firme de conseil, Arab Advisors Group, une entreprise de recherche basée à Amman en Jordanie.
Dans son étude intitulée ‘Internet impact on the economic growth in the MENA region ’ et dont l’accès est payant, Arab Advisors Group s’est intéressé à l’impact d’Internet, sur les PIB de 12 pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.
Selon des traits généraux de cette étude, cités par le groupe médiatique new-yorkais, Thomson – Reuters, le Maroc, s’il enregistre un taux de pénétration des services d’Internet, plus ou moins important, ceci semble ne pas trop se traduire positivement sur son économie.
Selon cette étude, les internautes marocains, aussi nombreux soient-ils, impactent presque nullement, l’économie de leur pays.
Le royaume est classé ainsi parmi les pays arabes, où,
‘’la relation entre Internet et la croissance économique est non significative.’’
Le Maroc est dans cette piteuse situation au coté de pays comme, Bahreïn, la Jordanie, le Koweït et la Tunisie.
Au Maroc, comme dans ces autres pays, Internet sert à visionner des vidéos ou à tchater, plutôt qu’à créer des start-up ou à y être productif.
Par contre, Arab Advisors Group a relevé que dans d’autres pays de la région, comme, l’Algérie, l’Égypte, le Liban, le Qatar et les Émirats arabes unis,
‘’Internet a eu un effet positif significatif sur la croissance économique.’’
Lama Shamayleh, analyste chez Arab Advisors Group a déclaré à ce propos :
‘’Grace à Internet, le Qatar a enregistré le taux de croissance le plus haut de la région, avec 6,46%, et l'Algérie a enregistré le taux de croissance le moins de la zone MENA, 1,17% au cours de la période d'étude. Pour les autres pays, dont le Maroc, il n’y a pas eu de croissance liée à Internet, du tout.’’