Il était un fil... Les sacs de luxe qui comprennent une batterie pour smartphone

Vendredi 9 Février 2018

Naouel sourit, les coudes posés sur la grande table de travail de son bel atelier de Vauban à Marseille qu'elle a investi il y a à peine plus d'un an. Là où elle a démarré sa nouvelle vie avec "Il était un fil..." Et comme tout est lié par un fil invisible, son aventure dans la maroquinerie de luxe a commencé finalement à Shanghaï. "Je travaillais pour une joint-venture franco-chinoise. Cette expérience asiatique, la culture du travail (c'est 24h/24 là-bas !) a été très formatrice. J'ai découvert les nouvelles technologies. Et c'est au cours d'un voyage à Marrakech, dans le quartier des tanneurs, que j'ai eu le déclic. J'avais envie de créer ma marque. J'ai toujours aimé les sacs, les très belles matières. J'ai lancé une série de 200 pochettes en cuir italien, brodées avec des éléments ethniques. J'ai tout vendu en 15 jours. Je me suis dit alors qu'il fallait tout réapprendre : circuits de distribution, industrie de la mode et même formation technique en maroquinerie que j'ai faite de 2010 à 2012... Grâce à mes voyages, j'avais en revanche une connaissance des savoir-faire, de Kyoto jusqu'en Inde".

Source : http://www.laprovence.com/article/femina-provence/...