GEI 2018 : Petit classement africain pour le Maroc

Mardi 5 Décembre 2017

New York : L’institut washingtonien, The GEDI classe le Maroc, dans un milieu de tableau, très passable, en matière de qualité de son environnement entrepreneurial.


En effet, dans son nouveau rapport 2018, ‘The Global Entrepreneurship Index - GEI ’, l’institut, basé à Washington, ‘The Global Entrepreneurship and Development Institute - GEDI’ a produit un classement mondial de 137 pays, en matière de qualité de leur environnement entrepreneurial.

Dans ce classement réalisé à l’aide d’analyses, pour chaque pays, de 14 facteurs, le Maroc a, ainsi, atterri à la 65e place sur 137. Le royaume a obtenu un petit score de 29.2 points sur 100.


AU NIVEAU AFRICAIN..

Le classement du Maroc au niveau africain est aussi médiocre que l’est son classement mondial.

Ainsi en dépit de son rang de grande économie africaine, le Maroc, sur le continent, a dû se contenter d’une petite 5e place, faisant ainsi pâle figure derrière une Tunisie créant la surprise à la première place du continent, avec un score de 42.4 points sur 100. Le Botswana 2e africain avec 34.9 / 100.  L’Afrique du Sud, 3e avec 32,9 / 100. Et la Namibie 4e avec 31,1 / 100.

EN AFRIQUE DU NORD..

Au niveau nord africain, le Maroc se contente de la 2e place après la Tunisie. Il devance l’Egypte, 76e mondiale avec un score de 25.9 / 100 et  l’Algérie échouée à la 80e place, avec le mauvais score de 24.7 / 100.

LE TOP 10 AFRICAIN..

1.   Tunisie (42,4 sur 100)
2.  Botswana (34,9 sur 100)
3. Afrique du Sud (32,9 sur 100)
4. Namibie (31,1 sur 100)
5. Maroc (29,2 sur 100)
6. Egypte (25,9 sur 100)
7. Algérie (24,7 sur 100)
8. Rwanda (21,5 sur 100)
9. Ghana (21 sur 100)
10. Nigéria (19,7 sur 100)

METHODOLOGIE DU GEDI..

Selon le GEDI, la méthodologie de calcul de l’indice GEI se base sur le recueil de données sur les attitudes entrepreneuriales, les capacités et les aspirations des  populations locales dans chaque pays, et sur une pondération de ces données par rapport aux «infrastructures» sociales et économiques dominantes - notamment la connectivité à large bande et les liaisons de transport vers les marchés extérieurs. 

Ce processus crée 14 facteurs d’évaluation qui permettent de mesurer la santé de l'écosystème de chaque pays.

Ces 14 facteurs sont :

- La perception des opportunités économiques par la population locale,
- Les Compétences de démarrage, 
- L’Acceptabilité des risques,
- Le réseautage,
- Le support culturel,
- Les opportunités de démarrage, 
- L’assimilation technologique,
- Le capital humain,
- La libre concurrence,
- L’innovation produit,
- Les processus d’innovation,
- La forte croissance,
- L’internationalisation,
- Le capital risque. 


Adam Sfali - LeMag