Etude : Les particules fines aérosols peuvent causer l’infertilité masculine
S’exposer à des particules fines devient le lot quotidien de tout être humain citadin, résident à proximité des routes à grandes affluences ou exerçant un travail dans un endroit exposé aux pollutions de l’air.
Plusieurs recherches scientifiques, ont prouvé que les particules fines sont un facteur de risque sanitaire responsable directement, chez l’humain, de maladies dangereuses, ayant un effet direct sur la diminution de l'espérance de vie.
Une récente étude internationale vient ajouter un nouveau facteur de risque de ces particules aérosols, tueuses silencieuses : Elles causeraient aussi l’infertilité masculine, en affectant la qualité du sperme.
‘’IL S'AGIT D'UN IMPORTANT DEFI DE SANTE PUBLIQUE"
En effet, selon une étude intitulée ‘Exposure to ambient fine particulate matter and semen quality in Taiwan’, réalisée par une équipe de scientifiques de la ‘Chinese University of Hong Kong’, les particules fines émanant des gazes de peaux d’échappement des voitures ou des grosses cheminées des usines, réduiraient significativement les tailles et la mobilité des spermatozoïdes chez l’homme, et affecteraient leur mobilité, ce qui conduit à l’infertilité.
Selon l’étude hongkongaise, pour chaque augmentation de 5 millionièmes de grammes de particules fines appelées PM2.5, par m3 d’air, il y avait un risque accru de 26 % d'avoir une taille, une forme et une mobilité anormale de ses spermatozoïdes.
Les chercheurs ont examiné 6.500 hommes vivant à Taiwan et ont pu établir un lien de causalité direct, entre les taux de pollution élevée et la qualité inférieure du sperme.
Dr Xiang Qian Lao, l’un des auteurs principaux de l’étude a déclaré à ce propos :
‘’Il s'agit d'un important défi de sante publique … Compte tenu de l'omniprésence de l'exposition à la pollution de l'air, un faible effet de la taille des PM2.5 sur la morphologie normale des spermatozoïdes peut entraîner un nombre important de couples souffrant d'infertilité.’’
DES TUEUSES SILENCIEUSES
Les particules fines, selon nombreuses études internationales, dont celles de l’OMS, causent une multitude de types de cancers chez l’humain, comme les cancers des poumons ou les cancers de la vessie.
Du fait de leur ultra-petites tailles, elles arrivent à pénétrer dans l’organisme jusqu’au niveau cellulaires et jusqu’à être capable d’altérer l’ADN et causer des maladies génétiques, pouvant être fatales ou gravement invalidantes, et surtout transmissibles héréditairement aux fœtus.