Etude : Le ronflement, une sonnette d’alarme

Mercredi 29 Novembre 2017

New York : Selon une équipe de scientifique américains, le ronflement augmente les risques de démence, de déclin cognitif, de perte de mémoire et de capacités de réflexion et d’Alzheimer.


Des neuroscientifiques  et des chercheurs en médecine du sommeil, de l’université de Harvard à Cambridge dans l’US Etat de Massachusetts, indiquent avoir découvert l’existence d’un lien, qui serait direct, entre le ronflement et le déclin cognitif, la perte de mémoire et de capacités de réflexion, la maladie d’Alzheimer et d’autres formes de démences.

Dans une étude intitulée ‘Greater Cognitive Deficits with Sleep-Disordered Breathing among Individuals with Genetic Susceptibility to Alzheimer’s Disease: the Multi-Ethnic Study of Atherosclerosis’, les chercheurs américains ont expliqué que le ronflement durant le sommeil, qui signifie une respiration troublée et intermittemment interrompue, conduit à une déposition dangereuse de substances toxiques dans le cerveau, laquelle y favorise des détériorations de type démentielle.

Les chercheurs américains ont, pour les besoins de leur étude, conduit une expérience auprès d’un groupe de volontaires, composé de 1.752 personnes, d'une moyenne d'âge de 68 ans. Les scientifiques ont étudié leur sommeil tout en observant leur état de santé neuro-cognitive.

Les résultats de cette expérience ont laissé constater, que les personnes qui ronflent pendant leur sommeil, subissent une détérioration cognitive plus accélérée et sont sujets à des risques plus accrus, de démence et d’Alzheimer.

Dr Dayna A. Johnson, auteure principale de cette étude, citée par le journal américain, New York Post, a déclaré à propos de cette corrélation :

‘’Les individus qui ronflent rapportent des problèmes de cognition et peuvent être exposés à un risque accru de démence … Étant donné l'absence de traitement efficace contre la maladie d'Alzheimer, nos résultats appuient le potentiel de dépistage et de traitement des troubles respiratoires du sommeil pour réduire le risque de démence.’’ 

Ahmed Belasri - LeMag