Espagne : Trois bateaux de pêche de Barbate entament leurs activités dans les eaux marocaines

Lundi 15 Septembre 2014

Algesiras -Trois bateaux de pêche de Barbate (Andalousie, Sud de l'Espagne) ont commencé à opérer, lundi, dans les eaux marocaines après avoir subi, samedi dernier, l'inspection technique au Maroc, a indiqué le président de l'association des pêcheurs de cette localité andalouse, Alfonso Reyes.


Dans une déclaration à la presse locale, Reyes a affirmé que ces bateaux font partie de la première flotte de la province de Cadix qui retournera dans les eaux marocaines suite au renouvellement du protocole de pêche entre le Maroc et l'Union Européenne, signé l'année dernière.


Pour sa part, la présidente de l'Association des pêcheurs de la Baie d'Algésiras (Sud de l'Espagne), Maria Oliva Corrales, a fait savoir que les bateaux de pêche de cette région ne sont pas encore sortis pour opérer dans les eaux marocaines, relevant que six navires doivent subir ce lundi l'inspection technique et six autres le feront dans la journée de mardi.

Le nouveau protocole permettra à 400 pêcheurs de Cadix de retourner dans les eaux marocaines après une pause de près de trois ans.

Le gouvernement d'Espagne a exprimé vendredi sa "grande satisfaction" pour le retour des pêcheurs espagnols dans les eaux marocaines, suite au renouvellement de l'accord entre le Maroc et l'UE.

Le secrétaire général de la pêche au ministère espagnol de l'Agriculture, de l'Alimentation et de l'Environnement, Andrés Hermida, a affirmé que son gouvernement a déployé de "grands efforts" pour trouver des solutions à des problèmes en vue du renouvellement de ce protocole "dans un bref délai".

Le nouveau protocole de pêche, d'une durée de quatre ans, et qui s'inscrit dans le cadre de l'accord d'association entre le Maroc et l'UE, prévoit de développer la coopération économique entre les opérateurs marocains et européens dans la filière de pêche au Maroc.

Cet accord est conditionné par le versement d'une contrepartie de 40 millions d'euros par an dont 30 millions provenant du budget de l'Union Européenne et 10 millions d'euros à la charge des armateurs pour le paiement des redevances et des droits de licences.


MAP