55.000 tonnes de phosphates marocains étaient transportées par le Cherry Blossom.
Dans son verdict, consulté par le360, la Haute cour a prétendu que le premier plaignant dans cette affaire, à savoir la "RASD" (qui n'a d'existence que sur le papier!), était le véritable propriétaire de la cargaison du Nm Blossom Cherry. En d’autres termes, la justice sud-africaine considère une entité fantôme, non reconnue par les Nations unies comme propriétaire des ressources extraites du sahara. Un précédent aux relents politiciens à mettre désormais au passif de la justice sud-africaine.
De même, elle a considéré que le groupe OCP et sa filiale Phosboucraa n’étaient pas habilités à vendre ce phosphate à Ballance Agri-nutrients limited, la société néo-zélandaise cliente qui avait acquis la marchandise.
La justice a en revanche reporté sa décision quant à la partie qui devrait subir les coûts de cette affaire, et notamment les dédommagements de l’armateur dont le navire est resté arraisonné pendant plus de neuf mois. Cette dernière décision est, en soi, une contradiction avec le jugement prononcé puisque, si pour la Cour la marchandise appartient à la "RASD", ne serait-ce pas cette dernière qui devrait dédommager l’armateur?
Source : http://fr.le360.ma/politique/document-affaire-du-p...