Coronavirus en Afrique du Sud : L’opposition appelle à la transparence
Johannesburg - L’opposition sud-africaine a appelé, jeudi, le gouvernement à respecter les règles de la transparence dans le suivi de l’évolution du Coronavirus, suite à la confirmation du premier cas du virus dans le pays.
Source : https://www.maafrique.com/Coronavirus-en-Afrique-d...
« Au moment où le virus se propage rapidement dans plusieurs pays, nous devons être conscients des faiblesses du secteur de la santé sud-africain », a dit Siviwe Gwarube, du parti de l’Alliance Démocratique (DA), principale de formation d’opposition, lors d’un débat au parlement.
Le ministre sud-africain de la Santé, Zweli Mkhize, a confirmé, jeudi, le premier cas de coronavirus dans le pays. Il s’agit d’un ressortissant sud-africain de 38 ans qui s’est rendu récemment en Italie.
La députée de la DA a souligné que l’Afrique du Sud doit se préparer au plus mauvais scénario. « Nous connaissons l’état de notre secteur de la santé même sans épidémie », a-t-elle dit.
« Il est donc raisonnable d’être sceptique quant à nos capacités en l’absence de plans concrets pour faire face à une éventuelle crise de santé publique », a poursuivi Gwarube, appelant le président Cyril Ramaphosa à convoquer une task-Force interministérielle pour gérer l’évolution du coronavirus.
Même son de cloche chez le parti de l’Economic Freedom Fighters (EFF), deuxième formation d’opposition, qui a estimé que la majorité des Sud-Africains ignoraient ce qu’était le coronavirus.
Le parti a appelé le gouvernement à lancer une campagne de communication pour informer le public.
Ramaphosa a appelé, jeudi, les Sud-Africains à ne pas paniquer suite à l’annonce du premier cas du coronavirus dans le pays, assurant que son gouvernement était préparé à faire face à cette épidémie.
Ramaphosa, qui s’exprimait dans une déclaration à la presse à la base militaire de Waterkloof (près de Pretoria), a souligné que la situation risque de se transformer en « une crise nationale », avec des impacts énormes notamment sur l’économie qui se trouve, a-t-il dit, dans « une situation très très précaire ».
Des chiffres rendus publics cette semaine par le département gouvernemental des statistiques ont montré que le produit intérieur brut (PIB) sud-africain s’est contracté de 1,4 pc au quatrième trimestre 2019, plongeant le pays dans une récession technique, la deuxième depuis l’arrivée au pouvoir de Ramaphosa en 2018.
Le ministre sud-africain de la Santé, Zweli Mkhize, a confirmé, jeudi, le premier cas de coronavirus dans le pays. Il s’agit d’un ressortissant sud-africain de 38 ans qui s’est rendu récemment en Italie.
La députée de la DA a souligné que l’Afrique du Sud doit se préparer au plus mauvais scénario. « Nous connaissons l’état de notre secteur de la santé même sans épidémie », a-t-elle dit.
« Il est donc raisonnable d’être sceptique quant à nos capacités en l’absence de plans concrets pour faire face à une éventuelle crise de santé publique », a poursuivi Gwarube, appelant le président Cyril Ramaphosa à convoquer une task-Force interministérielle pour gérer l’évolution du coronavirus.
Même son de cloche chez le parti de l’Economic Freedom Fighters (EFF), deuxième formation d’opposition, qui a estimé que la majorité des Sud-Africains ignoraient ce qu’était le coronavirus.
Le parti a appelé le gouvernement à lancer une campagne de communication pour informer le public.
Ramaphosa a appelé, jeudi, les Sud-Africains à ne pas paniquer suite à l’annonce du premier cas du coronavirus dans le pays, assurant que son gouvernement était préparé à faire face à cette épidémie.
Ramaphosa, qui s’exprimait dans une déclaration à la presse à la base militaire de Waterkloof (près de Pretoria), a souligné que la situation risque de se transformer en « une crise nationale », avec des impacts énormes notamment sur l’économie qui se trouve, a-t-il dit, dans « une situation très très précaire ».
Des chiffres rendus publics cette semaine par le département gouvernemental des statistiques ont montré que le produit intérieur brut (PIB) sud-africain s’est contracté de 1,4 pc au quatrième trimestre 2019, plongeant le pays dans une récession technique, la deuxième depuis l’arrivée au pouvoir de Ramaphosa en 2018.
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