Constitution à Marrakech d’un réseau international sur les changements climatiques dans les filières sucrières

Samedi 25 Février 2017

​Marrakech - Les participants à la deuxième édition de la Conférence internationale du sucre ont approuvé, jeudi à Marrakech, la constitution d’un réseau international sur les changements climatiques dans les filières sucrières.


Lors de cette rencontre organisée les 22 et 23 février sous le thème "Une filière sucrière africaine intégrée et compétitive: Rêve ou réalité", les professionnels du secteur ont souligné la nécessité de consolider les efforts en vue de développer la chaîne du sucre de manière durable dans le cadre d’une approche Sud-Sud au niveau du bassin méditerranéen et des pays africains. 

Ils ont également appelé à s’inscrire de manière effective dans le soutien des initiatives portant sur la valorisation, le développement et la modernisation des chaînes de production. 

Ce réseau, proposé par le Maroc lors de la cinquantième session du Conseil de l’ISO en décembre dernier à Londres, vise à lancer une dynamique en créant et animant un réseau d’acteurs impliqués dans le domaine du changement climatique dans la filière sucrière et à favoriser le benchmarking et l’échange d’informations en la matière. 

Il ambitionne également de sensibiliser les responsables économiques et institutionnels aux impacts du changement climatique sur la filière, outre le renforcement des partenariats dans la perspective d’accélérer le développement de technologies clés à bas carbone. 

Organisée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette rencontre a été marquée par la participation de quelque 400 acteurs nationaux et internationaux opérant dans la filière sucrière en vue de dresser l’état des lieux de l’ensemble des défis qui plombent le secteur et entravent son développement dans le continent. 

La filière sucrière marocaine occupe une place stratégique de par sa contribution à la sécurité alimentaire, à la création d’emplois et à l’émergence de pôles de développement régionaux. Elle génère, en effet, quelque 1.500 emplois directs et 3.000 indirects dans l’industrie, 10 millions de journées de travail par an dans l’activité agricole et permet de garantir un revenu pour 80.000 producteurs de betterave et de canne à sucre. 

MAP