‘Connecting to Compete 2018’ : Retard patent du Maroc en Afrique

Mardi 28 Août 2018

Washington : Selon la banque mondiale, le royaume est un mauvais élève en matière de performance logistique.


En effet, la Banque Mondiale – BM, vient de publier la sixième édition, celle de 2018, de son rapport ‘Connecting to Compete’ dédié à l’évaluation des performances logistiques d’une liste de 167 pays dans le monde.

BM indique dans son rapport qui établie un classement mondial, et qui est destiné aux décideurs politiques et aux investisseurs privés, que la performance logistique définit la capacité d’une économie à fournir les meilleurs conditions des chaînes d’approvisionnement et de distribution, ainsi qu’une réduction significative des coûts de revient.


RETARD PATENT DU MAROC

La performance logistique couvre ainsi des facteurs tels le temps, la distance et la fiabilité, ainsi que la qualité des infrastructures, route, ports, aéroports, la qualité des services de transports et de stockages et les agences frontalières.

En ces matières, BM a classé le Maroc à des rangs mondial et africain, très en retard, tellement le royaume accuse des contre-performances aux niveaux des qualités de ses systèmes logistiques.

Ainsi, le Maroc a atterri à la 87e place mondiale sur une liste de 167 pays. 


Le retard du Maroc au niveau africain est encore plus prononcé.

Ainsi, le royaume se contente de la 10e place africaine derrière, l’Afrique du Sud 29e mondiale, le Botswana 58e, l’Égypte 60e, le Rwanda 65e, la Côte d'Ivoire 66e,  la Tanzanie 67e, l’Ouganda 72e, la Namibie 80e et le Malawi 84e.

Au niveau du Maghreb, en dépit de sa contre-performance mondiale le Maroc est premier devant, la Tunisie 104e, l’Algérie 107e et la Mauritanie 157e.

Selon la Banque Mondiale, des pays à retard logistique comme le Maroc, devraient repenser leurs politiques publiques de manières à faire coïncider leurs projets d’infrastructures et leurs réformes administratives, sécuritaires et douanières, avec des objectifs de qualifications logistiques, qui se retrouvent compliqués par de nouveaux facteurs à intégrer comme la résilience de la chaîne d’approvisionnement, la cybersécurité, la durabilité environnementale et les pénuries de compétences.


Adam Sfali - LeMag