Comparution par visioconférence de Brahim Ghali devant le Juge d'Instruction de l'Audience Nationale espagnole prévue le 1er juin 2021

Samedi 29 Mai 2021

La messe est dite ! Le terropolisarien en chef, Brahim Ghali, devrait comparaître, le 1er juin 2021 vers 10h30 par visioconférence, devant le Juge d'Instruction de l’Audience Nationale, Santiago Pedraz suite aux graves accusations de crimes contre l'Humanité formulées par l'Association Sahraouie pour la Défense des Droits de l'Homme (ASADEDH), basée en Espagne et à la plainte déposée par le dissident polisarien Fadel Breika, aujourd'hui naturalisé espagnol.


Santiago Pedraz a ordonné que Brahim Ghali soit informé de la plainte pour génocide et autres crimes que la Justice espagnol a rouvert il y a quelques jours contre lui, par le biais des Tribunaux de Logrono, où Ghali est hospitalisé depuis le 18 avril 2021.

Dans l’obligation de désigner un avocat pour représenter le terropolisarien Brahim Ghali dans cette affaire et l'accompagner lors de sa convocation, le 1er juin 2021, au Tribunal de l’Audience Nationale, les malfrats polisariens, avec des fonds financiers généreusement donnés par les Généraux algériens, ont mandaté l'Avocat Manuel Ollé Sesé pour assurer sa défense.

Ce spécialiste de Droit Pénal International et de Procédure d’Extradition est notoirement connu pour ses actions contre l’impunité des crimes de guerre et contre l’Humanité. En septembre 2020, il proclamait que « nul n’est dispensé de payer pour des crimes graves, qu’il s’agisse de Chef d’Etat, de Ministre ou de Colonel ».

Son principal fait d’armes est d’avoir obtenu que l’Audience Nationale condamne, en 2008, un ancien Ministre de la Sécurité Publique au Salvador, Orlando Montano, à 133 années de prison pour l’assassinat, dans les années 80, de quinze jésuites espagnols dans cette petite Nation d'Amérique Centrale.

Ainsi donc, la comparution de Ghali, qu’elle soit présentielle ou par visioconférence, est dans l’ensemble une bonne nouvelle pour les victimes du polisario et est la démonstration que la Justice espagnol semble effectuer un petit pas de plus en direction du Maroc.

Une décision qui serait porteuse d’espoirs pour les victimes de Brahim Ghali qui souhaitent tant le voir témoigner et ce, bien que la Justice espagnole n’ai pas encore ordonné de limiter ses mouvements à l'intérieur de l'Espagne et lui retirer son passeport algérien.

Opportunité qui lui ouvre la voie de regagner les camps de Tindouf, comme l'a si bien signalé son bras droit Salem Lebsir en se déclarant confiant en un retour tranquille de Brahim Ghali en Algérie, une fois l’audience du 1er juin 2021 achevée.

En effet, le fait que le terropolisarien Brahim Ghali fasse sa déclaration, volontairement, devant le Juge implique que le Magistrat ne lui retirera pas son passeport par la suite et qu’il pourrait quitter l'Espagne librement, quand il veut et sans aucun obstacle.

Autant dire que pour l’Etat de Droit et les Droits les plus légitimes des victimes comme pour les relations avec le Maroc qui plaide pour que justice soit faite, le pire est encore à craindre.

Attendons la suite de ce feuilleton typiquement espagnol.