Changement climatique - Vers une crise mondiale du café ?

Jeudi 24 Août 2017

New York : D’ici 2050, une simple tasse de café deviendrait un luxe très difficile à obtenir et énormément chère. Mais plus graves, des pays sombreraient dans la défaillance, en conséquence.

Ce scénario catastrophe serait une des nombreuses conséquences du réchauffement climatique.

Selon une étude réalisée par le Think Tank américain, ‘The Center for Climate and Security – CCS’, qui mesure les effets du changement climatique, sur la sécurité internationale, le monde va, à cause du climat, au devant d’une grave crise économique, d’un genre très particulier : Une crise du Café.

Selon Shiloh Fetzek, auteur de la partie de cette étude, consacrée à la crise du café et intitulée ‘Climate, Coffee and Security ’, le changement climatique aura un très mauvais impact sur l’économie du café à l’échelle mondiale.

UNE CRISE MINOREE !

Selon l’expert américain, les plus grandes études internationales traitant des menaces du climat sur l’agriculture et l’économie, se concentrent seulement sur les produits de base, comme les céréales, et alertent à juste titre que le climat causerait des famines. 

Sauf, dit-il, le café, bien que paraissant un produit secondaire, aura aussi le plus néfaste des effets, sur nombreuses régions dans le monde, notamment en Afrique.

PAYS DEFAILLANTS – MILLIONS DE REFUGIES – MILLIONS DE CHOMEURS

Au-delà de la simple tasse de café qui serait plus chère, un effondrement de la production de café, effondreraient plusieurs pays. Il y aggraverait des crises sociales et sécuritaires et mettrait sur les routes, des millions de réfugiés économiques.

Selon les analyses de Shiloh Fetzek, d’ici 2050, le changement climatique aura détruit une grosse moitié des superficies agricoles dédiées à la production du café. 

Le réchauffement du climat favoriserait aussi l’apparition d’insectes rongeurs et de champignons qui ravageraient les plantations.
 
25 millions de fermiers et leur familles sont directement menacés de perdre leurs sources de revenus.

Et il en serait de même, pour plusieurs centaines de millions de personnes, de part le monde, qui font fonctionner les réseaux de transports, de distributions, de transformations et de commercialisations du café.


Larbi Amine - LeMag