Ce fait est considéré avec grande inquiétude, dans cette région foyer de tensions avec l’Inde et la Chine, d’autant plus qu’elle est économiquement non viable et dépend largement des transferts de fonds de ses expatriés à l’étranger et des visites annuelles pour les vacances, que ses émigrés effectuent dans leur pays d’origine.
Or, rapporte le site du journal chinois, ‘South China Morning Post – SCMP ’ et l’agence AFP, depuis le Brexit en Angleterre, qui compte le plus gros contingent de ces émigrés cachemiris, et ses effets en découlant comme la chute de la livre-sterling, la hausse de l’inflation et le renchérissement du coût de la vie, les expatriés cachemiris n’ont plus assez d’économies à transférer dans leur pays d’origine.
DES NOUVELLES GENERATIONS S’ELOIGNANT
Ce fait économique inquiétant pour le cachemire pakistanais, est aggravé par une autre considération d’ordre socio-générationnelle et qui est non moins inquiétante.
C’est que les nouvelles générations de cachemiris d’Europe s’éloignent de plus en plus, culturellement et affectivement, du pays de leurs parents et grands parents.
En s’européanisant ces jeunes se dé-cachemirisent.
Selon le SCMP, on observe avec grande peur au cachemire, que les 3e et 4e génération d’émigrés en Europe, préfèrent de plus en plus, passer leur vacance au Maroc, un pays proche géographiquement, au cout abordable et touristiquement animé, que d’aller faire de long trajets en avion, jusqu’au cachemire.
Avec cette chute des volumes des arrivées, combinée à la chute des transferts de fonds, conclut la publication chinoise, le Cachemire risque une faillite économique et sociale qui ne pourrait que raviver les tensions territoriales avec les voisins indiens et chinois.