Bulletin quotidien d'informations économiques africaines
Dakar - Voici le bulletin d'informations économiques africaines pour la journée du jeudi 05 novembre :
Source : https://www.maafrique.com/Bulletin-quotidien-d-inf...
Côte d'Ivoire-emprunt
La Côte d'Ivoire a mobilisé 2 novembre un emprunt de 200 milliards FCFA (304,9 millions d'euros) auprès des investisseurs de l'UEMOA.
Cette levée s'est faite à la suite d'une émission de Bons Covid-19, de maturité 1 mois et d'une valeur nominale unitaire de 1 million FCFA sur le marché des titres publics de la région.
L'opération a réuni 13 investisseurs en provenance de 6 des 8 pays de la région. Ces derniers, montrant leur engouement pour les titres du pays ont proposé 321 milliards FCFA alors que le pays ne sollicitait 200 milliards FCFA.
Les soumissions les plus importantes sont venues des investisseurs ivoiriens (119 milliards FCFA), burkinabés (107 milliards FCFA) et togolais (40 milliards FCFA).
Côte d'Ivoire-BAD
L'édition 2020 de l'Africa Investment Forum (AIF) est reportée en 2021, selon une décision du conseil d’administration du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et les partenaires fondateurs de l’évènement en raison de l’actuelle pandémie de Covid-19.
Initialement prévu sur trois jours, en novembre, à Johannesburg, le forum annuel des investisseurs en Afrique, en français, est un marché de l’investissement innovant rassemblant des chefs d’État et de gouvernement, des promoteurs de projets, des fonds de pension, des fonds souverains et d’autres investisseurs institutionnels.
En raison de l’évolution, du risque connexe d’une deuxième vague épidémique du Covid-19 et de ses répercussions sur les voyages à travers le monde, les investissements ainsi que les règles de distanciation physique, la BAD et ses partenaires ont décidé de façon collégiale de son report.
UEMOA-Bancarisation
Le taux de bancarisation au sens strict, synonyme de la proportion de la population adulte détenant un compte bancaire, dans l'espace UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) s'est établi à 18% en 2019, contre 17,2% en 2018, soit une progression de 0,8 point de pourcentage, selon les chiffres officiels de la Banque de ce bloc sous-régional.
Cette hausse du taux de bancarisation au sens strict de l'Union est essentiellement imputable à l'augmentation de 9% du nombre de particuliers titulaires de comptes auprès des banques sur la période, les caisses nationales d'épargne et les services financiers postaux contribuant modérément à l'inclusion financière des populations.
En dépit de cette évolution positive de l'utilisation des services bancaires, plusieurs comptes sont restés inactifs en 2019, d'où la nécessité pour les banques d'adapter les services proposés aux besoins des populations. Dans ce sens, les réformes visant à favoriser la diversification de l'offre de services bancaires pourraient contribuer à l'amélioration de la bancarisation dans l'Union.
Ouganda-Pétrole
L'Ouganda a annoncé avoir du mal à attirer de nouveaux candidats pour le second cycle d’octroi de licences pétrolières situé dans le bassin d’Albertine Graben en raison des effets négatifs de la Covid-19.
La deuxième prolongation de l’appel d’offres, relatif à l’octroi de 5 blocs pétroliers du bassin Albertine Graben en Ouganda, a expiré le 30 septembre dernier sans nouvelles manifestations d’intérêt de la part des compagnies pétrolières.
« Nous avons reçu six demandes au total, ce sont celles que nous allons évaluer », a déclaré Robert Kasande, Secrétaire permanent au ministère de l’Energie, cité par des médias locaux.
Selon les autorités ougandaises, ce faible intérêt des entreprises serait dû à l’impact de la Covid-19 qui a réduit l’activité économique mondiale, restreint les voyages aériens et entraîné l’effondrement des prix du pétrole brut.
Mozambique-UE-coronavirus
L'Union Européenne va décaisser 116 millions de dollars en faveur du Mozambique pour aider le pays à renforcer la lutte contre la pandémie de coronavirus, a affirmé Antonio Sanchez-Benedito Gaspar, ambassadeur de l'UE à Maputo.
Le financement accordé pour une durée de deux ans sera affecté à la lutte contre les conséquences économiques et sociales de la pandémie de covid-19, a déclaré Gaspar dont les propos ont été rapportés par la presse locale.
Le diplomate a expliqué que le nouvel accord de financement présente des «caractéristiques différentes» de l'aide budgétaire directe que fournissait l'Union européenne à Maputo dans le cadre des précédents accords.
Comme de nombreux pays africains, le Mozambique subit de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire liée à la covid-19 qui a poussé les Etats à mettre en œuvre des restrictions de nature à ralentir les activités économiques.
Botswana-mines
Les exportations de diamants bruts au Botswana ont baissé de 66% en glissement annuel au troisième trimestre de 2020, ont rapporté des médias locaux.
Les diverses restrictions imposées dans le monde, ainsi que le confinement décrété fin mars dans le pays pour contrôler la propagation du virus ont en effet empêché les acheteurs habituels de s’approvisionner en pierres précieuses sur place. A cela s’ajoutent la baisse de la demande mondiale et des prix depuis la fin du premier trimestre.
Debswana, une coentreprise de l’Etat avec le conglomérat diamantaire sud-africain De Beers, n’a écoulé que 287 millions de dollars de diamants au troisième trimestre, contre 863 millions durant la même période en 2019.
Alors que les diamants constituent 70 % des exportations et 30 % des recettes publiques, il s’agit d’un important manque à gagner pour le pays.
Angola-change
Les réserves de change internationales nettes de l'Angola se sont stabilisées à 9,1 milliards de dollars à la fin du mois d’octobre, a révélé mardi la Banque nationale (BNA).
Bien qu’en deçà des 9,3 milliards de dollars enregistrés au début du mois, les réserves internationales nettes avaient connu en mars dernier une augmentation de 38,05 millions de dollars par rapport au mois de février, précise-t-on.
En 2019, les réserves internationales de changes étaient de 10 milliards de dollars, ce qui a garanti au pays 7 mois d’importations.
Le gouverneur de la Banque nationale, José de Lima Massano, avait récemment souligné qu’après quelques étapes déjà parcourues dans cadre du développement du marché des changes, l’Angola était dans des meilleures conditions depuis le début du programme de stabilisation macroéconomique, pour parvenir à un régime de taux de change déterminé par le marché.
Kenya-échanges
Un accord de 1,31 milliard de shillings (environ 12 millions de dollars) visant à financer des projets d'infrastructure pour soutenir les échanges commerciaux en Afrique de l'est, a été signé entre le Kenya et l'association de promotion du commerce d'Afrique de l'Est, "TradeMark East Africa".
Le ministre kényan des Finances, Ukur Yatani, a déclaré qu'en vertu de cet accord, des projets d'infrastructures verront le jour qui permettront de faciliter le commerce et de débloquer la croissance économique du Kenya, de l'Ouganda, du Rwanda, du Burundi et par extension de la République démocratique du Congo.
"Ces projets produiront des frontières efficaces qui favoriseront le commerce international, les investissements, la croissance économique, la promotion de la compétitivité économique et l'amélioration des relations entre les pays", a indiqué M. Yatani.
Ethiopie-Mines
Le ministère éthiopien des mines et du pétrole a accordé 12 licences à des investisseurs locaux et étrangers dans le secteur des mines en Ethiopie au cours du premier trimestre de l'exercice en cours qui a commencé le 8 juillet.
La ministre d'Etat, Simegn Wube, qui présentait mercredi le rapport du premier trimestre de son département devant une commission de la Chambre des représentants du peuple, a précisé que les investisseurs sont autorisés à s'engager dans l'exploration et le développement de l'exploitation minière dans diverses régions du pays.
Les exportations du secteur ont totalisé quelque 170 millions dollars au cours de ce trimestre, a-t-elle indiqué.
La Côte d'Ivoire a mobilisé 2 novembre un emprunt de 200 milliards FCFA (304,9 millions d'euros) auprès des investisseurs de l'UEMOA.
Cette levée s'est faite à la suite d'une émission de Bons Covid-19, de maturité 1 mois et d'une valeur nominale unitaire de 1 million FCFA sur le marché des titres publics de la région.
L'opération a réuni 13 investisseurs en provenance de 6 des 8 pays de la région. Ces derniers, montrant leur engouement pour les titres du pays ont proposé 321 milliards FCFA alors que le pays ne sollicitait 200 milliards FCFA.
Les soumissions les plus importantes sont venues des investisseurs ivoiriens (119 milliards FCFA), burkinabés (107 milliards FCFA) et togolais (40 milliards FCFA).
Côte d'Ivoire-BAD
L'édition 2020 de l'Africa Investment Forum (AIF) est reportée en 2021, selon une décision du conseil d’administration du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et les partenaires fondateurs de l’évènement en raison de l’actuelle pandémie de Covid-19.
Initialement prévu sur trois jours, en novembre, à Johannesburg, le forum annuel des investisseurs en Afrique, en français, est un marché de l’investissement innovant rassemblant des chefs d’État et de gouvernement, des promoteurs de projets, des fonds de pension, des fonds souverains et d’autres investisseurs institutionnels.
En raison de l’évolution, du risque connexe d’une deuxième vague épidémique du Covid-19 et de ses répercussions sur les voyages à travers le monde, les investissements ainsi que les règles de distanciation physique, la BAD et ses partenaires ont décidé de façon collégiale de son report.
UEMOA-Bancarisation
Le taux de bancarisation au sens strict, synonyme de la proportion de la population adulte détenant un compte bancaire, dans l'espace UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) s'est établi à 18% en 2019, contre 17,2% en 2018, soit une progression de 0,8 point de pourcentage, selon les chiffres officiels de la Banque de ce bloc sous-régional.
Cette hausse du taux de bancarisation au sens strict de l'Union est essentiellement imputable à l'augmentation de 9% du nombre de particuliers titulaires de comptes auprès des banques sur la période, les caisses nationales d'épargne et les services financiers postaux contribuant modérément à l'inclusion financière des populations.
En dépit de cette évolution positive de l'utilisation des services bancaires, plusieurs comptes sont restés inactifs en 2019, d'où la nécessité pour les banques d'adapter les services proposés aux besoins des populations. Dans ce sens, les réformes visant à favoriser la diversification de l'offre de services bancaires pourraient contribuer à l'amélioration de la bancarisation dans l'Union.
Ouganda-Pétrole
L'Ouganda a annoncé avoir du mal à attirer de nouveaux candidats pour le second cycle d’octroi de licences pétrolières situé dans le bassin d’Albertine Graben en raison des effets négatifs de la Covid-19.
La deuxième prolongation de l’appel d’offres, relatif à l’octroi de 5 blocs pétroliers du bassin Albertine Graben en Ouganda, a expiré le 30 septembre dernier sans nouvelles manifestations d’intérêt de la part des compagnies pétrolières.
« Nous avons reçu six demandes au total, ce sont celles que nous allons évaluer », a déclaré Robert Kasande, Secrétaire permanent au ministère de l’Energie, cité par des médias locaux.
Selon les autorités ougandaises, ce faible intérêt des entreprises serait dû à l’impact de la Covid-19 qui a réduit l’activité économique mondiale, restreint les voyages aériens et entraîné l’effondrement des prix du pétrole brut.
Mozambique-UE-coronavirus
L'Union Européenne va décaisser 116 millions de dollars en faveur du Mozambique pour aider le pays à renforcer la lutte contre la pandémie de coronavirus, a affirmé Antonio Sanchez-Benedito Gaspar, ambassadeur de l'UE à Maputo.
Le financement accordé pour une durée de deux ans sera affecté à la lutte contre les conséquences économiques et sociales de la pandémie de covid-19, a déclaré Gaspar dont les propos ont été rapportés par la presse locale.
Le diplomate a expliqué que le nouvel accord de financement présente des «caractéristiques différentes» de l'aide budgétaire directe que fournissait l'Union européenne à Maputo dans le cadre des précédents accords.
Comme de nombreux pays africains, le Mozambique subit de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire liée à la covid-19 qui a poussé les Etats à mettre en œuvre des restrictions de nature à ralentir les activités économiques.
Botswana-mines
Les exportations de diamants bruts au Botswana ont baissé de 66% en glissement annuel au troisième trimestre de 2020, ont rapporté des médias locaux.
Les diverses restrictions imposées dans le monde, ainsi que le confinement décrété fin mars dans le pays pour contrôler la propagation du virus ont en effet empêché les acheteurs habituels de s’approvisionner en pierres précieuses sur place. A cela s’ajoutent la baisse de la demande mondiale et des prix depuis la fin du premier trimestre.
Debswana, une coentreprise de l’Etat avec le conglomérat diamantaire sud-africain De Beers, n’a écoulé que 287 millions de dollars de diamants au troisième trimestre, contre 863 millions durant la même période en 2019.
Alors que les diamants constituent 70 % des exportations et 30 % des recettes publiques, il s’agit d’un important manque à gagner pour le pays.
Angola-change
Les réserves de change internationales nettes de l'Angola se sont stabilisées à 9,1 milliards de dollars à la fin du mois d’octobre, a révélé mardi la Banque nationale (BNA).
Bien qu’en deçà des 9,3 milliards de dollars enregistrés au début du mois, les réserves internationales nettes avaient connu en mars dernier une augmentation de 38,05 millions de dollars par rapport au mois de février, précise-t-on.
En 2019, les réserves internationales de changes étaient de 10 milliards de dollars, ce qui a garanti au pays 7 mois d’importations.
Le gouverneur de la Banque nationale, José de Lima Massano, avait récemment souligné qu’après quelques étapes déjà parcourues dans cadre du développement du marché des changes, l’Angola était dans des meilleures conditions depuis le début du programme de stabilisation macroéconomique, pour parvenir à un régime de taux de change déterminé par le marché.
Kenya-échanges
Un accord de 1,31 milliard de shillings (environ 12 millions de dollars) visant à financer des projets d'infrastructure pour soutenir les échanges commerciaux en Afrique de l'est, a été signé entre le Kenya et l'association de promotion du commerce d'Afrique de l'Est, "TradeMark East Africa".
Le ministre kényan des Finances, Ukur Yatani, a déclaré qu'en vertu de cet accord, des projets d'infrastructures verront le jour qui permettront de faciliter le commerce et de débloquer la croissance économique du Kenya, de l'Ouganda, du Rwanda, du Burundi et par extension de la République démocratique du Congo.
"Ces projets produiront des frontières efficaces qui favoriseront le commerce international, les investissements, la croissance économique, la promotion de la compétitivité économique et l'amélioration des relations entre les pays", a indiqué M. Yatani.
Ethiopie-Mines
Le ministère éthiopien des mines et du pétrole a accordé 12 licences à des investisseurs locaux et étrangers dans le secteur des mines en Ethiopie au cours du premier trimestre de l'exercice en cours qui a commencé le 8 juillet.
La ministre d'Etat, Simegn Wube, qui présentait mercredi le rapport du premier trimestre de son département devant une commission de la Chambre des représentants du peuple, a précisé que les investisseurs sont autorisés à s'engager dans l'exploration et le développement de l'exploitation minière dans diverses régions du pays.
Les exportations du secteur ont totalisé quelque 170 millions dollars au cours de ce trimestre, a-t-elle indiqué.
Source : https://www.maafrique.com/Bulletin-quotidien-d-inf...