Bulletin quotidien d'informations économiques africaines

Mardi 10 Novembre 2020

Dakar - Voici le bulletin d'informations économiques africaines pour la journée du mardi 10 novembre :
Bulletin quotidien d'informations économiques africaines
Sénégal : Les agropoles que prévoit de mettre en place le gouvernement vont permettre la création de 14.000 emplois directs et plus 35.000 emplois indirects, a affirmé, lundi à Kolda, le ministre sénégalais des Industries, des Petites et Moyennes entreprises, Moustapha Diop.

''Avec les agropoles industriels, c’est 14.000 emplois directs, plus de 35.000 emplois indirects et qui vont impacter 365.000 ménages’’, a souligné le ministre, lors d’une visite de l’Agropole Sud à Ziguinchor.

Sénégal : L’Indice harmonisé des prix à la consommation a enregistré en octobre une hausse de 0, 2% comparativement au mois précédent, a annoncé l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

Dans son rapport consacré à cet indice, l’ANSD lie cette hausse à la progression de 0, 2 % des coûts des produits locaux et au repli de 0, 1 % de ceux des produits importés, en comparaison de leur niveau du mois précédent.

La Zambie : Pays aux ressources limitées avec de lourds déficits budgétaires, la Zambie a accumulé une dette extérieure de 12 milliards de dollars, dont la moitié vient de créanciers privés, selon l'agence de notation mondiale S&P.

Deuxième producteur de cuivre d'Afrique, le Produit intérieur brut du pays devrait reculer de 4% cette année après +1,7% l'année dernière et +4% en 2018.

La croissance du PIB par habitant, elle, va plonger de 6,7% cette année, selon des statistiques du ministère des Finances.

L'Angola ne voit pas la nécessité de poursuivre la renégociation de sa dette avec les créanciers au-delà de celle déjà en cours, a indiqué lundi le Ministère des Finances.

Cette option d'informer les créanciers sur les mesures à prendre pour faire face aux pressions macroéconomiques causées par la pandémie Covid-19, le choc global des prix du pétrole et les accords signés par l'OPEP pour assurer la réduction de la production de pétrole, sont inclus dans la dernière mise à jour du mémorandum sur la dette, souligne le ministère dans un communiqué. 

Il assure que grâce aux mesures corrigées et en coopération avec le FMI et ses partenaires multilatéraux, il est sur la bonne voie pour garantir l'aide d'urgence nécessaire au pays pour 2020 et la stabilité macro-financière à long terme pour les années suivantes.

Afrique du Sud : Le secteur énergétique en Afrique du Sud et les possibilités d'industrialisation pour la reprise économique occuperont une place centrale lors de la 7ème conférence biennale du Conseil pour la recherche scientifique et industrielle (CSIR), prévue mercredi à Johannesburg.

La conférence de deux jours, qui se tiendra sous le thème "Toucher des vies grâce à l'innovation", réunira des experts locaux et internationaux dans les domaines de la santé, l'agriculture, l'alimentation, la fabrication, les mines, la défense et l'énergie, ont indiqué les organisateurs.

Kenya : L'Autorité de régulation de l'énergie et du pétrole (EPRA) a lancé une campagne numérique de quatre mois baptisée "KenyaEnergyLabel".

La campagne qui se déroule d'octobre 2020 à janvier 2021 vise à éduquer les consommateurs sur l'utilité et les avantages économiques du nouveau label énergétique, selon l'EPRA qui rappelle que le Kenya a introduit son premier label énergétique en 2019 après une étude approfondie du marché. La recherche a été effectuée pour éclairer la conception d'une campagne qui permettrait aux consommateurs de prendre des décisions d'achat éclairées et de les conduire vers des produits à haute efficacité.

Tanzanie : Les recettes publiques générées par le secteur minier devraient augmenter de 33 % d'ici 2023-2024, selon le ministre tanzanien des Mines, Doto Biteko.

Le responsable a déclaré à Bloomberg que le gouvernement tanzanien souhaite augmenter d’un tiers les revenus tirés de l’exploitation des ressources minérales d’ici 3 ans en octroyant davantage de permis miniers aux compagnies actives sur les gisements d’or et de terres rares qu’héberge le pays.

Les recettes générées par le secteur passeraient ainsi de 526,7 milliards de shillings (environ 227 millions de dollars) prévus pour l’exercice fiscal 2020 à plus de 700 milliards de shillings (302 millions de dollars) en 2023 ou 2024, soit une hausse de 33 %.

La Côte d'Ivoire a sollicité lundi un emprunt de 30 milliards FCFA, 45,73 millions d'euros auprès des investisseurs de l'UEMOA.

A cet effet, le pays émettra des bons assimilables du trésor (BAT) d'une valeur nominale unitaire de 1 million FCFA et de maturité 1 mois sur le marché monétaire de l'UMOA.

L'opération qui se fera par adjudication à taux d'intérêt multiples est ouverte à tous les investisseurs physique et morale de la région.

UEMOA : Un volume total de 2.632 millions transactions mobile money a été enregistré pour un montant de 28.738 milliards FCFA, soit près de 44 milliards d'euros, a été enregistré dans les pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à fin décembre 2019, d'après des chiffres de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO).

En 2018, selon la même source, ce sont 1.907,7 millions d'opérations via le téléphone mobile qui avaient été réalisées portant sur une enveloppe de 23.533 milliards FCFA.

Entre les deux périodes sous revue, la hausse des transactions a été de 37,9% en volume et 22,1% en valeur, d'après la banque de l'UEMOA.

UEMOA : Les transferts d'argent via le mobile money réalisés entre les 8 Etats membres de l'UEMOA se sont inscrits en hausse de +29,3% à 1 285,7 milliards FCFA à fin décembre 2019.

En volume, le nombre de ces transferts transfrontaliers ont progressé de +29% pour ressortir à 26,7 millions d'opérations.

En dépit de cette forte augmentation, estiment des médias ouest-africains, les envois de fonds intra-UEMOA via la téléphonie mobile restent encore insignifiants et ne représentent que 1% de la valeur globale des transactions mobile money de l'Union en 2019.

Cette faible proportion traduit la faible utilisation de ce canal par les populations pour transférer de l'argent d'un pays à un autre au sein de l'UEMOA.

Le Gabon est le 2ème pays le plus attractif de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) pour les investisseurs, selon le dernier classement sur l'Index d’attractivité des investissements en Afrique 2020, réalisé par le cabinet Deloitte.

Le pays, 24e sur le continent, n’est devancé dans la CEMAC que par le Cameroun 1er (16e en Afrique). Il est suivi par le Congo, la République centrafricaine, le Tchad (36è) et enfin la Guinée équatoriale (44e).



Source : https://www.maafrique.com/Bulletin-quotidien-d-inf...

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