Bulletin quotidien d'informations économiques africaines

Lundi 28 Décembre 2020

Dakar - Voici le bulletin d'informations économiques africaines pour la journée du lundi 28 décembre :


Côte d'Ivoire-BAD

La Banque africaine de développement (BAD) approuve une subvention de 7 millions de dollars, soit 3,76 milliards FCFA, pour la promotion des mini-réseaux renouvelables en Afrique.

Cette subvention sera destinée au programme d'accélération du marché des mini-réseaux en Afrique (AMAP) qui vise à accroître les investissements privés dans le secteur des mini-réseaux sur le continent africain et à améliorer les solutions de réduction des risques financiers.

"L'AMAP souligne l'engagement de la BAD à renforcer l'industrie des mini-réseaux, moteur essentiel pour l'accélération de l'accès à l'énergie, la résilience climatique et une reprise verte après Covid-19 en Afrique", a déclaré Kevin Kariuki, vice-président de la Banque en charge de l'électricité et la croissance verte.

Côte d'Ivoire-Or

Le canadien Endeavour Mining, l'un des principaux opérateurs aurifères en Côte d'Ivoire, augmente sa participation dans le projet de la mine d'or de Fetekro, située au centre nord du pays, à 500 km d'Abidjan. La firme a annoncé ce 21 décembre avoir racheté une partie des actifs de la SODEMI, société publique en charge du développement du secteur minier, à hauteur de 15% du projet, pour un montant de 19 millions $, soit environ 10,2 milliards FCFA.

Endeavour contrôle désormais 80% du capital de la mine (contre 65% auparavant), la SODEMI ne conservant plus que 10% contre 10% pour l'Etat ivoirien.

L'opérateur s'est en outre engagé à effectuer à verser à la SODEMI 3 $ par once d'or sur les découvertes supplémentaires qui seront réalisées sur le site sur la base d'un prix de référence de 1 450 $ l'once.

Kenya-banques

Les banques kényanes ont commencé l'année avec beaucoup d'optimisme, les analystes du secteur bancaire prévoyant de meilleurs rendements après l'abrogation par le parlement de la loi sur le plafonnement des intérêts.

Presque toutes les banques de premier rang ont rapporté une amélioration du bénéfice net pour le premier trimestre clos en mars 2020, le groupe de la Banque Centrale du Kenya (KCB) ayant par exemple enregistré une croissance de 8% à 6,3 milliards de shillings (environ 60 millions de dollars) contre 5,8 milliards de shillings (environ 5,2 millions de dollars) à la même période l'année précédente.

Afrique du Sud-GB-Covid-19

Les économistes ont averti que l'impact de l'interdiction de voyage imposée par la Grande Bretagne vis-à-vis des citoyens sud-africains, notamment sur le secteur touristique, devrait entraîner d'énormes pertes durant les mois à venir.

Selon l'économiste sud-africain, Mike Schussler, cette interdiction qui intervient suite à l'identification d'une nouvelle variante de Covid-19 plus contagieuse, pourrait entraîner une nouvelle baisse du produit intérieur brut (PIB) sud-africain durant le premier trimestre 2021.

Les touristes britanniques sont très importants pour l'Afrique du Sud et cette décision portera préjudice à l'économie du pays qui ne s'est toujours pas remise du premier confinement imposé durant la première vague, a-t-il ajouté.

Zimbabwe-industrie

Le gouvernement zimbabwéen a mis en place un plan d'industrialisation de 8 milliards de dollars pour relancer l'économie du pays, a indiqué le ministre zimbabwéen de l'Industrie et du Commerce, Sekai Nzenza. 

«Afin de réaliser la vision nationale qui consiste à devenir une économie à revenu intermédiaire supérieur d'ici 2030, le secteur industriel constituera l'un des principaux piliers stratégiques, dont le rôle sera de promouvoir les produits à valeur ajoutée du secteur manufacturier, de générer des devises et de créer des emplois», a déclaré M. Nzenza.

Selon un document du gouvernement, le Plan se concentre principalement sur des secteurs tels que l'agro-industrie, les produits pharmaceutiques, ainsi que le commerce de gros et de détail qui génèrent des rendements élevés.

Tchad-Sucre

Le Tchad et le groupe français SOMDIAA viennent de signer un mémorandum d'entente pour la mise en place d’un projet sucrier d’une capacité annuelle de plus de 170.000 tonnes destiné à couvrir le marché local et sous régional.

Selon les termes de l’accord, cette usine qui s’étendra sur une surface cultivable de 16.000 hectares de cannes à sucre dans la région du Barh Sara viendra en appui aux 40.000 tonnes de sucre produites annuellement par la Compagnie sucrière du Tchad (CST), et dont la capacité actuelle est loin de couvrir le marché tchadien estimé à 130.000 tonnes par an. 

MAP