Bulletin quotidien d'informations économiques africaines

Vendredi 16 Août 2019

Dakar - Voici le bulletin d'informations économiques africaines pour la journée du vendredi 16 août :

Sénégal-Economie

Selon la note de conjoncture du mois de juin de la Direction de la prévention des études économiques (Dpee), les recettes fiscales se sont établies à 1116,4 milliards à fin juin 2019 contre 1008,5 milliards, un an, auparavant, soit une progression de 10,7 %. 

«Cette dynamique résulte singulièrement des bonnes performances du recouvrement des droits et taxes au cordon douanier (362,6 milliards) de l'impôt sur le revenu (199,3 milliards) et de la taxe spécifique pétrole (66,6 milliards), avec des progressions respectives de 16,8 %, 12,4 % et 46,1 % », divulgue le document de la Dpee.

La note ajoute, cependant, que le rapatriement des taxes parafiscales à hauteur de 36,2 milliards a, également, contribué au bon comportement des recettes budgétaires. «En revanche, les recouvrements nets de la TVA intérieure hors pétrole (126,2 milliards) et des droits d’enregistrement (36,9 milliards) se sont rétractés respectivement de 6,1% et 3,7% à fin juin 2019 », relativise le document.

Sénégal-Transferts

Le Sénégal est le quatrième pays africain subsaharien récepteur de flux financiers officiels en provenance de ses ressortissants résidant à l’étranger, derrière le Nigéria, le Soudan et le Kenya. Le volume de ces transferts est passé de 233 millions de dollars américains en 2000 à 925 millions en 2006, puis à 1.614 millions en 2013, 1.929 millions, en 2015, et 2.220 millions de dollars américains en 2017. 

Cela représente en moyenne à peu près 930 milliards de FCfa par an au cours des dix dernières années (2008-2017). La part de ces transferts dans le Pib du Sénégal est passée de 6,0 % en 2001 à 8,6 % en 2007 et à 12,1 % en 2017. Ces transferts de fonds, précise le rapport de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) sur la migration, proviennent essentiellement du continent européen qui a émis 65 % des flux, suivie par l’Afrique (30 %) et, dans une moindre mesure, l’Amérique (4,68 %).

Ghana-Economie-Cacao 

La Banque mondiale a annoncé un programme d’investissement de 300 millions de dollars pour l’industrie cacaoyère du Ghana pour les cinq prochaines années. 

Ce programme devrait renforcer la production agricole au cours des cinq années à venir, a déclaré le Dr Amos Gyau, économiste agricole principal de la Banque mondiale.

Selon des informations publiées par "Ghanaian Times", M. Gyau a expliqué que l’objectif était d’accroître les niveaux de productivité des producteurs de cacao et d’ajouter de la valeur aux produits, conformément au projet de chaîne de valeur du secteur du cacao. 



Source : https://www.marocafrique.net/mapresse/c/0/i/364952...