Bulletin quotidien d'informations économiques africaines

Jeudi 14 Mars 2019

Dakar - Voici le bulletin d'informations économiques africaines pour la journée du jeudi 14 mars : 

Sénégal-Economie

L'activité économique hors agriculture et sylviculture au Sénégal a enregistré une forte contraction de 14,8%, en rythme mensuel au terme du mois de janvier 2019 comparée au mois de décembre 2018, a-t-on indiqué mercredi auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).

Selon cette structure, cette contreperformance est en rapport avec les secteurs primaires (moins8,5%), secondaires (moins 4,7%), tertiaires (moins 5,5%) et de l’administration publique (moins 43,4%).

Afrique-Economie

Le président de l’Association des banques centrales africaines (ABCA) a préconisé, mercredi à Dakar, l’établissement de règles strictes pour protéger les industries face à l’afflux de biens importés.

"Les marchés africains sont inondés de biens qui viennent de l’extérieur avec des importations de grande quantité de plus en plus", a dit Tarek Amer à l’ouverture de la réunion ordinaire de l’Association au siège de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest. 

Le président de l’ABCA a articulé son intervention autour de la nécessité pour les Etats de créer les conditions de protection des industries africaines face au flux des importations.

Côte d'Ivoire-foncier

Le gouvernement ivoirien a adopté mercredi un décret instituant un Identifiant unique du foncier en Côte d'Ivoire (IUFC) libellé sous forme de numéro alphanumérique, reconnu comme seul référentiel pour désigner les parcelles, a indiqué son porte-parole Sidi Touré, après un Conseil des ministres.

« Le Conseil a adopté un décret instituant l’Identifiant unique du foncier en Côte d'Ivoire (IUFC) », a dit Sidi Touré, expliquant que « c’est un numéro alphanumérique d’identification fixe de 20 caractères générés dans le traitement des dossiers fonciers à attribuer à toute parcelle située sur le territoire national ». 

Cet identifiant, soulignera-t-il, « devient le seul référentiel foncier reconnu par les administrations intervenant dans le domaine foncier en Côte d'Ivoire », lors d'un point de presse. 

« Les structures en charge du foncier dans chaque administration sont tenues de régulariser la désignation des parcelles entièrement immatriculées ou non dans un délai d’une année », a-t-il poursuivi. 

Côte d'Ivoire-Afrique-évaluation

La 9è Conférence de l'Association africaine d'évaluation (AfrEA) s’est ouverte, mercredi après-midi, à Abidjan autour du thème, "Accélérer le développement de l'Afrique : renforcer les écosystèmes nationaux d’évaluation".

Cette conférence qui rassemble quelque 650 participants venus de 60 pays permet de faire d’Abidjan la capitale de la promotion de l’évaluation pendant près d’une semaine, s’est félicitée la ministre ivoirienne du Plan et du développement, Nialé Kaba dans son allocution d’ouverture.

Selon Mme Nialé Kaba qui représentait le Premier ministre ivoirien à cette cérémonie d’ouverture, la fonction d’évaluation est un instrument indispensable pour l’évaluation des politiques publiques. 

Burkina-Ghana-énergie

L’interconnexion électrique entre la ville ghanéenne de Bolgatanga et la capitale burkinabè, Ouagadougou, devrait permettre de passer, d’ici fin avril 2019, de 50 à plus de 150 mégawatts.

Ainsi, la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL), qui devra recevoir plus de 100 mégawatts supplémentaires du Ghana, pourra mieux répondre à la forte demande d’énergie pendant les périodes de forte chaleur.

La collaboration entre la SONABEL et Ghana Grid Company, qui date de plusieurs années, a abouti à un accord fructueux pour engager des travaux en vue d’accroître la puissance de l’énergie venant du Ghana.

Burkina-France-coopération

Le gouvernement burkinabé et l’Agence française de développement (AFD) ont signé trois conventions, dont le montant global est estimé à environ 38 milliards de F CFA (58 millions d’euros) pour financer deux projets de développement dans ce pays ouest-africain.

Selon l’ambassade de France à Ouagadougou, les trois conventions portent sur deux projets de développement prévus dans le cadre des investissements structurants du Plan national de développement économique et social (PNDES), adopté en 2016 par le gouvernement burkinabé.

Il s’agit du projet régional d’interconnexion électrique "Dorsale Nord" et du projet d’agriculture contractuelle et transition écologique (PACTE).

Burkina-FMI

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) effectuera, en mai prochain, une visite au Burkina Faso dans le cadre de la revue du programme qui lie les deux parties.

En mars 2018, le Conseil d’administration du FMI avait approuvé un accord triennal au titre de la Facilité élargie de crédit en faveur du Burkina Faso d’un montant de 90 milliards de F CFA, soit environ 157 millions de dollars.

Burkina-agriculture-coton

Des acteurs de la production cotonnière au Burkina Faso ont entamé, lundi à Ouagadougou, un atelier de trois jours afin de relancer la production de cette filière.

Cette rencontre, qui a regroupé environ 200 participants, a pour objectif de faire le diagnostic de la situation de contreperformance de la production cotonnière au Burkina Faso et de proposer des mesures pour sa relance. Selon le ministre burkinabè du Commerce, Arouna Kaboré, le gouvernement ne ménagera aucun effort pour la pérennisation de cette filière au grand bénéfice de tous les acteurs.

Niger-développement

Le président nigérien, Issoufou Mahamadou, a présidé mercredi une réunion du Comité ministériel sur l'Indice de Développement Humain (IDH).

Cette rencontre vise à répertorier les voies et moyens permettant d'améliorer le système de la santé, de l'éducation et le niveau du produit intérieur brut (PIB) au Niger dans le but d'améliorer le classement de notre pays sur l'échelle de l'IDH.

Au classement 2018 de l’IDH sur la base des données de 2017, le Niger occupe le dernier rang sur les 189 pays classés.

Institué par le PNUD en 1990, l’IDH est un indice composite qui mesure le niveau de revenu, la qualité de vie et le niveau de l’instruction, notamment.

Ghana-Or

La compagnie aurifère Asante Gold examine actuellement la possibilité d'utiliser une nouvelle technique d’exploitation minière sur son projet aurifère Kubi, au Ghana, dénommée "exploitation minière durable par forage" (SMD).

Développée et commercialisée par Anaconda Mining, cette technique de forage en deux étapes permet l’exploitation directe de gisements étroits. Il s'agit d'une option complète d'exploitation minière à ciel ouvert avec un appareil de forage comme équipement de surface principal utilisé en conjonction avec plusieurs technologies éprouvées sur le terrain.

Ghana-ferroviaire

Le Ghana entend rénover environ 4 000km de réseau ferroviaire afin de connecter certains grands axes du pays, avec un budget de 19 milliards d'euros à l'horizon 2021.

Pour ce faire, cela demande de gros investissements que le Président Nana Akuffo Addo compte pouvoir engranger afin de rescusciter les transports ferroviaires du pays. L’enjeu vise également à connecter le port de Téma pour faciliter les transports. 

Togo-Allemagne

Le Togo et l’Allemagne ont entamé mardi des négociations pour définir leur partenariat bilatéral pour l’année 2019. Ces tractations concernent notamment des enjeux comme le développement économique et agricole, la bonne gouvernance, la décentralisation, la santé et l’énergie. 

Ces travaux, d’une durée de deux jours, font suite à des concertations qui se sont déroulées en avril dernier, où les deux pays définissaient déjà leurs attentes respectives.

Burundi-Mines

La société minière Rainbow Rare Earths, opérant au Burundi sur le projet des terres rares de Gakara, ambitionne de devenir un fournisseur stratégique clé pour le marché mondial des terres rares, a annoncé son PDG, Martin Eales.

Pour atteindre cet objectif, la compagnie, actuellement le seul producteur de terres rares en Afrique, prévoit de faire entrer en production, deux nouvelles zones minières en 2019 en plus de Gasagwe et Murambi, a déclaré à la presse M. Eales, cité jeudi par des médias.

«Étant donné que la demande de terres rares devrait augmenter en réponse à l'augmentation de la production de véhicules électriques, nous sommes enthousiastes quant à l'avenir», a-t-il ajouté.

MAP