Bulletin quotidien d'informations économiques africaines du 14/12/2019
Dakar - Voici le bulletin d'informations économiques africaines pour la journée du samedi 14 décembre:
Source : https://www.maafrique.com/Bulletin-quotidien-d-inf...
Sénégal-Economie
L'Etat du Sénégal et la Banque africaine de développement (BAD) ont procédé, vendredi, à la signature d’une convention de financement d’un montant de 41,4 milliards de francs CFA, destiné au lancement de la première phase du Projet d’Appui et de Valorisation des Initiatives Entrepreneuriales des femmes et des jeunes (PVAI1).
Le document a été paraphé par le ministre de l’Economie, du plan et de la Coopération, Amadou Hott et le directeur général adjoint du bureau régional pour l’Afrique de l’ouest à la BAD, Serge Nguessan.
Selon Amadou Hott, cet important financement pour le lancement du PAVI1 est le fruit d’une coopération riche et dynamique que la BAD a conçu avec la Délégation sénégalaise à l’entreprenariat Rapide (DER), basée sur une approche par la demande et en coordination avec le secteur privé, notamment les banques et les institutions de microfinances.
Ainsi, a-t-il dit, "le PAVI1 permettra de financer les initiatives entrepreneuriales des femmes et des jeunes sur toute l’étendue du territoire national en apportant non seulement un accompagnement technique sur la professionnalisation aux différents métiers, mais également en matière de gestion d’entreprise".
Kenya-Economie
Le Président kényan Uhuru Kenyatta a appelé le Trésor national, le bureau du procureur général et la magistrature à élaborer un régime juridique pour supprimer les frais pour les litiges commerciaux inférieurs à 1 million de shillings (environ 10.000 dollars).
Le président a en outre exhorté le Trésor national et la Kenya Revenue Authority (KRA) à revoir les structures fiscales, en particulier en ce qui concerne les petites entreprises, afin de réduire la pression fiscale tout en favorisant le respect des obligations fiscales.
S'exprimant lors des célébrations du 55e "Jamhuri day" (jour de la république), le président Kenyatta a déclaré que ce sont certaines des mesures que son gouvernement a mises en place pour accélérer la croissance économique.
"Les trois agences devraient formuler un cadre qui ancrera la dispense des frais de justice pour les litiges commerciaux de moins d'un million de shillings, à compter du 1er mars 2020", a déclaré le président dans son discours à la nation.
Il a noté que son administration se concentre sur les facteurs qui freinent le potentiel des entreprises privées et publiques.
Ghana-Suède
Le suédois Greenland Resources (GDR) et le gouvernement ghanéen ont signé récemment un mémorandum d'entente pour le développement d’un projet d’usine de production de pâte à papier d’un coût d’investissement total d’environ 3 milliards de dollars.
Ce projet proposé en partenariat public-privé (PPP) sera localisé dans la région Orientale. Il comprend dans un premier temps, la plantation de 210 000 hectares de forêts sur 7 ans et l’édification d’une usine de production de 1,5 million de tonnes de pâte à papier par an.
Cette unité devrait être autonome sur le plan électrique avec une production d’énergie, dont environ 150 MW pourraient être transférés au réseau électrique national.
Ce projet devrait permettre de réduire les importations de produits en papier s’élevant à 268 millions de dollars par an et accroître de manière significative la capacité d’exportation de pulpe, du Ghana vers les autres pays de la région.
Nigeria-Gaz
Le négociant de matières premières Vitol et la Nigeria Liquefied Natural Gas (NLNG) viennent de signer un contrat d’achat/vente de gaz naturel liquéfié (GNL), selon lequel le premier se fournira auprès du second pendant les 10 prochaines années.
Le volume du combustible liquide concerné par l’accord est de 500 000 tonnes par an.
Cet accord renforce la présence à long terme de la maison de négoce sur le marché nigérian. Sa signature survient dans un contexte marqué par l’arrivée à échéance des accords existants, entre 2020 et 2021. Le contrat entrera en exécution en 2021.
RDC-Finance-Fiscalité
La capitale de la RD Congo, Kinshasa, détient 246 actes générateurs de recettes, dont 100 ont un rendement nul, selon une étude réalisée par les services urbains de cette ville, dont la population est estimée à environ 10 millions d'habitants.
Ces actes générateurs de recettes sont réparties en quatre grandes catégories, à savoir les impôts et taxes à grand rendement, les taxes et autres droits à rendement moyen, les taxes et autres droits à faible rendement et les taxes et autres droits à rendement nul.
Les actes générateurs de recettes à haut rendement, qui ont financé 79% des actions du gouvernement provincial, sont l'impôt sur les revenus locatifs, l'impôt foncier, les droits de consommation, la taxe sur la publicité extérieure, la redevance sur l'exploitation des eaux naturelles et la taxe statistique d'embarquement.
Pour autant, le potentiel fiscal de la ville de Kinshasa est encore "inexploité", constate cette étude dévoilée par les autorités de Kinshasa.
Le niveau des recettes fiscales de la ville-province de Kinshasa est en total déphasage avec son potentiel fiscal. Cette situation est la conséquence notamment de l’incivisme fiscal des kinois et la sensibilisation inefficace des autorités. Conséquence : les besoins de la ville restent élevés et chiffrés en milliards USD alors que les réalisations sont excessivement faibles.
Rwanda-Thé
Les exportations rwandaises de thé se sont élevées à 30.000 tonnes au cours de l'année 2018/2019, générant 83 millions de dollars US, rapporte samedi la presse locale, citant le Conseil national de développement des exportations agricoles (NAEB).
Selon le NAEB, les autorités rwandaises espèrent engranger 96,5 millions de dollars US à partir de l’exportation de 34.000 tonnes du thé au cours de l’année prochaine.
Dans le cadre de cet objectif, environ 11.000 tonnes d’engrais seront utilisées en 2019/2020 afin de stimuler une hausse de la récolte nationale.
La culture du thé occupe 42.000 personnes. Le Rwanda exporte principalement sa feuille vers le Pakistan, le Royaume-Uni et le Kazakhstan.
L'Etat du Sénégal et la Banque africaine de développement (BAD) ont procédé, vendredi, à la signature d’une convention de financement d’un montant de 41,4 milliards de francs CFA, destiné au lancement de la première phase du Projet d’Appui et de Valorisation des Initiatives Entrepreneuriales des femmes et des jeunes (PVAI1).
Le document a été paraphé par le ministre de l’Economie, du plan et de la Coopération, Amadou Hott et le directeur général adjoint du bureau régional pour l’Afrique de l’ouest à la BAD, Serge Nguessan.
Selon Amadou Hott, cet important financement pour le lancement du PAVI1 est le fruit d’une coopération riche et dynamique que la BAD a conçu avec la Délégation sénégalaise à l’entreprenariat Rapide (DER), basée sur une approche par la demande et en coordination avec le secteur privé, notamment les banques et les institutions de microfinances.
Ainsi, a-t-il dit, "le PAVI1 permettra de financer les initiatives entrepreneuriales des femmes et des jeunes sur toute l’étendue du territoire national en apportant non seulement un accompagnement technique sur la professionnalisation aux différents métiers, mais également en matière de gestion d’entreprise".
Kenya-Economie
Le Président kényan Uhuru Kenyatta a appelé le Trésor national, le bureau du procureur général et la magistrature à élaborer un régime juridique pour supprimer les frais pour les litiges commerciaux inférieurs à 1 million de shillings (environ 10.000 dollars).
Le président a en outre exhorté le Trésor national et la Kenya Revenue Authority (KRA) à revoir les structures fiscales, en particulier en ce qui concerne les petites entreprises, afin de réduire la pression fiscale tout en favorisant le respect des obligations fiscales.
S'exprimant lors des célébrations du 55e "Jamhuri day" (jour de la république), le président Kenyatta a déclaré que ce sont certaines des mesures que son gouvernement a mises en place pour accélérer la croissance économique.
"Les trois agences devraient formuler un cadre qui ancrera la dispense des frais de justice pour les litiges commerciaux de moins d'un million de shillings, à compter du 1er mars 2020", a déclaré le président dans son discours à la nation.
Il a noté que son administration se concentre sur les facteurs qui freinent le potentiel des entreprises privées et publiques.
Ghana-Suède
Le suédois Greenland Resources (GDR) et le gouvernement ghanéen ont signé récemment un mémorandum d'entente pour le développement d’un projet d’usine de production de pâte à papier d’un coût d’investissement total d’environ 3 milliards de dollars.
Ce projet proposé en partenariat public-privé (PPP) sera localisé dans la région Orientale. Il comprend dans un premier temps, la plantation de 210 000 hectares de forêts sur 7 ans et l’édification d’une usine de production de 1,5 million de tonnes de pâte à papier par an.
Cette unité devrait être autonome sur le plan électrique avec une production d’énergie, dont environ 150 MW pourraient être transférés au réseau électrique national.
Ce projet devrait permettre de réduire les importations de produits en papier s’élevant à 268 millions de dollars par an et accroître de manière significative la capacité d’exportation de pulpe, du Ghana vers les autres pays de la région.
Nigeria-Gaz
Le négociant de matières premières Vitol et la Nigeria Liquefied Natural Gas (NLNG) viennent de signer un contrat d’achat/vente de gaz naturel liquéfié (GNL), selon lequel le premier se fournira auprès du second pendant les 10 prochaines années.
Le volume du combustible liquide concerné par l’accord est de 500 000 tonnes par an.
Cet accord renforce la présence à long terme de la maison de négoce sur le marché nigérian. Sa signature survient dans un contexte marqué par l’arrivée à échéance des accords existants, entre 2020 et 2021. Le contrat entrera en exécution en 2021.
RDC-Finance-Fiscalité
La capitale de la RD Congo, Kinshasa, détient 246 actes générateurs de recettes, dont 100 ont un rendement nul, selon une étude réalisée par les services urbains de cette ville, dont la population est estimée à environ 10 millions d'habitants.
Ces actes générateurs de recettes sont réparties en quatre grandes catégories, à savoir les impôts et taxes à grand rendement, les taxes et autres droits à rendement moyen, les taxes et autres droits à faible rendement et les taxes et autres droits à rendement nul.
Les actes générateurs de recettes à haut rendement, qui ont financé 79% des actions du gouvernement provincial, sont l'impôt sur les revenus locatifs, l'impôt foncier, les droits de consommation, la taxe sur la publicité extérieure, la redevance sur l'exploitation des eaux naturelles et la taxe statistique d'embarquement.
Pour autant, le potentiel fiscal de la ville de Kinshasa est encore "inexploité", constate cette étude dévoilée par les autorités de Kinshasa.
Le niveau des recettes fiscales de la ville-province de Kinshasa est en total déphasage avec son potentiel fiscal. Cette situation est la conséquence notamment de l’incivisme fiscal des kinois et la sensibilisation inefficace des autorités. Conséquence : les besoins de la ville restent élevés et chiffrés en milliards USD alors que les réalisations sont excessivement faibles.
Rwanda-Thé
Les exportations rwandaises de thé se sont élevées à 30.000 tonnes au cours de l'année 2018/2019, générant 83 millions de dollars US, rapporte samedi la presse locale, citant le Conseil national de développement des exportations agricoles (NAEB).
Selon le NAEB, les autorités rwandaises espèrent engranger 96,5 millions de dollars US à partir de l’exportation de 34.000 tonnes du thé au cours de l’année prochaine.
Dans le cadre de cet objectif, environ 11.000 tonnes d’engrais seront utilisées en 2019/2020 afin de stimuler une hausse de la récolte nationale.
La culture du thé occupe 42.000 personnes. Le Rwanda exporte principalement sa feuille vers le Pakistan, le Royaume-Uni et le Kazakhstan.
Source : https://www.maafrique.com/Bulletin-quotidien-d-inf...