Bulletin quotidien d'informations économiques africaines du 06/12/2019

Vendredi 6 Décembre 2019

Dakar - Voici le bulletin d'informations économiques africaines pour la journée du vendredi 06 décembre:
Bulletin quotidien d'informations économiques africaines du 06/12/2019
Sénégal-Economie-TIC

Le ministre de l'Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a annoncé jeudi, qu’un projet de loi pour le développement des startups est actuellement en phase d’étude à l’Assemblée nationale.

« Le gouvernement a envoyé au parlement, une nouvelle loi qui va être étudiée pour le développement des startups », a-t-il déclaré lors de la conférence de presse organisée par la Banque islamique de Développement, en prélude du Sommet des transformateurs pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) qui se tiendra lundi à Dakar. 

Selon Amadou Hott, cette nouvelle loi portant sur les startups va prévoir dans ses dispositions, des mesures incitatives qui permettront aux startups sénégalaises « de pouvoir se développer et prospérer dans tous les secteurs d’activités ».

« L’objectif pour nous, en tant que gouvernement, en tant qu’Etat, est que les jeunes, les innovateurs, d’où qu’ils viennent, qu’ils soient du Sénégal d’Afrique et d’ailleurs, puissent se positionner au Sénégal, inventer au Sénégal, vendre au Sénégal, vendre en Afrique, vendre dans le reste du monde et employer des jeunes sénégalais et des jeunes sénégalaises. C’est ça aussi l’objectif », a-t-il avancé.

Gabon-FMI-mission

Une mission d'assistance technique sur le contrôle interne, budgétaire et comptable du Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international (Afritac Centre) va séjourner, du 9 au 13 décembre 2019 à Libreville, la capitale du Gabon. 

L’objectif de cette mission, conduite par deux experts du FMI (Roger Picard et Mimoun Lmimouni) est de mettre à la disposition des services en charge du budget et des finances un guide sur l’élaboration des instruments de pilotage de l’exécution du budget, indique l’institution financière. 

Burkina-économie-croissance

La croissance économique du Burkina Faso devrait rester supérieure à 6% jusqu'en 2022, selon un rapport de la société de notation Standard & Poor's (S&P).

D’après l’institution, cette croissance devrait être tirée par les bonnes performances des secteurs minier et agricole qui, malgré les risques climatiques et sécuritaires, seront les deux principaux moteurs de la croissance burkinabè, au cours des prochaines années.

A ces deux secteurs, s’ajouteront les investissements publics importants dans les infrastructures, routières notamment. Ceux-ci devraient avoir un impact positif sur l'activité du secteur privé en « décongestionnant les principaux goulots d'étranglement tels que l'approvisionnement en électricité et en améliorant l'efficacité des circuits d'approvisionnement, en particulier dans les secteurs agricole et minier ».

Ouganda-Finance

L'Ouganda a enregistré un faible niveau des recettes au cours de l’exercice financier 2019/2020 en raison des « pressions supplémentaires sur les dépenses et de la non-réception de l'impôt sur les gains en capital qui s'élève à 2473,55 milliards de shillings », a annoncé le parlement ougandais dans un communiqué.

Selon le parlement, le non-respect des objectifs en matière de recettes pourrait aggraver le déficit budgétaire qui devrait atteindre 8,7 % du produit intérieur brut au cours de l'exercice fiscal se terminant en juin.

D’autre part, l’institution a fait savoir que l’’Ouganda s’apprête à mobiliser 665 millions dollars auprès de ses bailleurs de fonds pour combler son déficit budgétaire 2019/2020.

Kenya-Economie

Le Kenya a réalisé des progrès vers une réduction de la pauvreté et des inégalités au cours des dix dernières années écoulées, selon la Banque mondiale. Dans un rapport présenté, mardi à Nairobi, par Utz Johann Pape, économiste senior à la Banque mondiale, les taux de pauvreté avaient diminué au Kenya au cours de cette période mais qu'ils restaient néanmoins élevés selon les normes des pays à revenu intermédiaire.

"Entre 2005-2006 et 2015-2016, le taux de croissance annuelle du PIB du Kenya s'est élevé en moyenne à 5,3%, un chiffre sensiblement supérieur à la moyenne de l'Afrique sub-saharienne qui est de 4,9%", a déclaré M. Pape aux journalistes à l'occasion du lancement de ce rapport.

Selon ce rapport, la réduction de la pauvreté s'est accélérée au cours des années de beau temps tandis qu'elle a ralenti au cours des années de sécheresse, en raison de la lourde dépendance aux précipitations du secteur agricole.

Selon ce rapport, le secteur agricole n'a pas été aussi dynamique au cours de la période étudiée que ceux des services ou de l'industrie. Toutefois, l'agriculture et les activités non agricoles de l'économie rurale jouent un rôle important dans la réduction de la pauvreté.

Ghana-Assurance

Allianz Life Insurance a lancé récemment Post Assurance, un service d'assurance disponible dans les bureaux de poste du Ghana en partenariat avec ladite institution.

Disponible dans 50 succursales de la poste ghanéenne à travers le pays, Post Assurance propose une assurance maladie (Apomuden) et une assurance funérailles (Anidaso).

« Grâce à cette collaboration, nous créerons une vaste plate-forme et nous nous positionnerons pour toucher davantage de personnes, approfondissant la pénétration de l’assurance et créant une meilleure expérience de service pour le Ghanéen moyen », a indiqué Gideon Ataraire, Directeur général d’Allianz Life Insurance.

Togo-Réformes

La 5ème revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires affiche un taux de mise en œuvre de 71% pour le Togo en 2019. Rapportée à un an plus tôt où ce taux s’établissait à 64%, cette donnée consacre une marge de progression de 7%.

La revue est consécutive à celle technique qui a eu lieu en octobre dernier. Elle vise à améliorer le niveau et la qualité de mise en œuvre des réformes et à favoriser l’intégration dans le corpus législatif national, des directives et textes communautaires. Notamment en identifiant les difficultés liées à la bonne exécution des chantiers communautaires.

La réforme phare au cœur de la gestion des Finances Publiques, concerne la gestion axée sur les résultats, notamment la mise en œuvre du budget-programme, selon Sani Yaya, ministre de l'Economie et des Finances.

RDC-Finances-Budget-Loi

Le projet de loi de finances 2020, sous examen à l'Assemblée nationale, prévoit les crédits de l’ordre de 155,485 millions USD, contre 80,711 millions USD votés en 2019. Ce qui représente un accroissement de 74,747 millions USD, soit 48%.

La Présidence la République prévoit pour l’exercice budgétaire 2020 la rémunération de 721 conseillers, dont 54 conseillers spéciaux pour un budget de 55,060 millions USD. Alors que son prédécesseur avait 425 conseillés en 2018, nous renseigne les lois de finances 2018 dans la partie rémunération.

Le salaire moyen du personnel politique (conseillers et autres membres de cabinet) à la Présidence de la République est de 7.617 USD par mois. Cette enveloppe représente le traitement de base, les indemnités de logement et autres avantages. Avec les ordonnances du 23 novembre 2019 portant fixation des rémunérations et autres avantages des membres du cabinet du président de la République, les personnels politiques de la Présidence de la République verront leurs salaires doublés en 2020.

Ainsi, le budget de la rémunération passe de 35,847 millions en 2019 à 55,060 millions USD en 2020. Dans l’ensemble, les effectifs du personnel administratif et politique de la présidence de la République sont passés de 5.894 en 2019 à 6.758 en 2020. Ce qui représente un effectif additionnel de 864. 



Source : https://www.maafrique.com/Bulletin-quotidien-d-inf...

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