Bulletin économique du Maghreb

D'après le DG de la production agricole au ministère tunisien de l'agriculture, de la pêche et des ressources hydrauliques Abdelfatteh Said, la production oscillera entre 140 et 150 mille tonnes, contre 350 mille tonnes la saison précédente.

Et d'expliquer cette baisse par le principe d'alternance de production qui est génétique et qui fait que la production varie d'une année à une autre, outre les changements climatiques caractérisés par le manque de précipitations.

Pour le PDG de l'office national de l'huile, Chokri Bayoudh, en plus de l'alternance de production, l'absence de précipitations la saison précédente pendant trois mois et le retard de la récolte, impacteront le volume de la production d'olives pour cette saison.

Dans une déclaration à la presse, le responsable a rappelé, qu'au cours de la dernière décennie, la récolte d'olives a atteint 194 mille tonnes par an et les prévisions du ministère de l'agriculture tablent sur 150 mille tonnes.

-. Durant le deuxième trimestre 2020, l'indice des prix de l'immobilier en Tunisie (IPIM année de base 2015) a enregistré une augmentation de 1,8% (en glissement annuel) par rapport à la même période de l'année précédente, selon l'Institut National des Statistiques (INS).

A cet égard, les prix des appartements ont enregistré une augmentation de 3,7% au deuxième trimestre de 2020, par rapport à la même période de l'année dernière (9,5% la moyenne enregistrée au cours des cinq dernières années 2015-2019), ceux des logements (villa ou maison arabe) ont augmenté de 1,9 % (5,4% la moyenne pour la période 2015-2019), alors que le prix du foncier résidentiel a augmenté de 0,7% (6,1% la moyenne pour la période 2015-2019).

Par contre, entre les deux premiers trimestres 2020, l'indice s'est inscrit en baisse de 0,6%, en raison d'une régression des prix des terrains de 2,2% par rapport au premier trimestre, selon l'institut.

Le deuxième trimestre 2020 a été également, marqué par une baisse remarquable des transactions immobilières de 49,2%, contre une baisse de 24,8% durant le premier trimestre de l'année. Cette baisse a concerné les transactions relatives aux différents types de biens immobiliers résidentiels (logements, appartements et terrains).

Alger, La décision des autorités algériennes d’élargir la liste de produits interdits à l’exportation, dont le sucre et les pâtes alimentaires, a suscité les critiques de l’Association nationale des exportateurs algériens (Anexal).

Dans des déclarations à la presse, le président de l’Anexal, Ali Bey Nasri estime que si la mesure est compréhensible pour certains produits, elle ne l’est pas pour d’autres contenus dans la liste.

Selon lui, certaines filières, comme celle du raffinage du sucre et des huiles et celle de fabrication des pâtes alimentaires, pourront même être cassées par cette interdiction d’exporter.

Pour lui, il fallait, avant de prendre une telle décision, se rapprocher des deux exportateurs de sucre raffiné et des six opérateurs qui exportent de l’huile de table pour "vérifier si réellement ils touchent les subventions ou pas".

"S’ils ne touchent pas des subventions, pourquoi l’Algérie va se priver d’avoir des recettes en devises ?", se demande-t-il, expliquant que le sucre par exemple est le premier produit exporté hors hydrocarbures et dérivés avec 300 millions de dollars de recettes annuellement.

Les deux exportateurs peuvent atteindre facilement les 800 à 900 000 tonnes, ce qui est énorme, dit-il.