Bulletin économique du Maghreb

Mardi 15 Septembre 2020

La récolte des dattes en Tunisie atteindrait près de 335 mille tonnes avec de grands calibres, au cours de la saison 2020-2021, selon le directeur général du groupement interprofessionnel des dattes (GID), Samir Ben Slimane.
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Cette récolte sera toutefois accompagnée de difficultés surtout au niveau des prix et de l'exportation, a fait savoir le responsable dans des déclarations à la presse.

La même source a précisé que la nouvelle saison de la production et de la commercialisation de ces fruits connaitra des difficultés conjoncturelles, caractérisées par une deuxième vague du coronavirus qui va impacter le rythme de l'exportation.

Les appréhensions des exportateurs, des stockeurs et des unités de transformation et de conditionnement (250 entreprises de conditionnement et d'exportation) vont affecter, certainement, le niveau des prix à la production, a-t-il estimé.

D'après le responsable, tous les intervenants dans cette filière savent que la nouvelle saison sera accompagnée de difficultés surtout au niveau de la commercialisation et la diminution des prix.

A cet effet, une série de réunions de travail a été tenue entre tous les intervenants pour se préparer à la nouvelle saison et résoudre particulièrement le problème de la régression des achats sur le palmier surtout pour ce qui concerne les oasis du gouvernorat de Tozeur.

-. Alger, La valeur de l'euro par rapport au dinar algérien a été fixée par la Banque d’Algérie à 158,98 DA à la vente et à 149,81 DA à l’achat, un plus bas jamais atteint par la monnaie nationale, alors que la valeur du dollar est fixée à 134,50 DA à la vente et à 126,76 DA à l’achat, l’autre plus bas inégalé, alors que les fondamentaux de l’économie algérien persistent dans un mouvement baissier ininterrompu.

La dépréciation du dinar témoigne bon gré mal gré d’un retour sur le devant de la scène des outils de politique monétaire pour amortir les effets de la rechute des cours de brut, de surcroît de grande ampleur, sur les fondamentaux de l’économie, commente les médias algériens.

Ils rappellent que la politique de taux de change était, depuis 2015, un des outils de politique monétaire qui jouait, "dans une large mesure" le rôle d’amortisseur de chocs externes, même si la Banque centrale avertissait, sans relâche, que la dévaluation du dinar ne doit pas être l’unique réponse à l’impact de la chute des prix du pétrole sur les fondamentaux de l’économie nationale.

Selon la même source, un dinar surévalué portait préjudice à l’économie du pays, puisque, mathématiquement, cette appréciation ne fait que subventionner les importations au détriment de la production nationale et fait diminuer les recettes en dinar de la fiscalité pétrolière.

C’est ce qui explique, probablement, le retour à la gestion "monétaire" de la crise, matérialisée par la dépréciation, aussi importante que prévisible, de la valeur du dinar sur le marché officiel des changes, alors que la tendance baissière des fondamentaux ne fait que s’accentuer depuis le début de l’année en cours, coïncidant avec la rechute des cours du brut sur le marché international, poursuit la même source.

Depuis la mi-2014, alors que la rentabilité du baril de Brent s’érodait dangereusement sur le marché mondial, le cours du dinar par rapport aux principales devises, la monnaie unique et le billet vert en l’occurrence, entamait une longue courbe descendante, passant de 78,87 DA pour un dollar à fin juin 2014 et de 87,95 DA à fin décembre de la même année à 134,50 DA cette semaine, alors que l’euro est passé de 107,62 DA pour un euro en moyenne à fin juin 2014 et 106,97 DA pour un euro à la fin de la même année à 158,98 DA cette semaine. 



Source : https://www.maafrique.com/Bulletin-economique-du-M...

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