Bulletin économique du Maghreb

Mercredi 16 Décembre 2020

Tunis - Une convention de partenariat a été signée, mardi, entre le ministère de l'Industrie, de l’Énergie et des Mines et l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Cette convention vise l’accompagnement d’une vingtaine de PME tunisiennes sinistrées par la COVID-19, par le programme SCORE (Sustaining Competetive and Responsible Enterprises) de l’OIT.
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Le programme SCORE de l’OIT, financé par le Secrétariat d’État suisse à l’économie (SECO) et l’Agence norvégienne de coopération au développement (NORAD), est présent dans plus de 20 pays. Depuis 2010, plus de 4000 entreprises et plus de 500.000 employés ont suivi les modules SCORE.

Cette action spécifique en faveur des PME vise la mise en place d’un plan de continuité des activités (PCA) par entreprise et l’alignement des mesures de prévention en matière de santé et de sécurité du travail (SST) prises par l’entreprise au cadre légal et réglementaire tunisien.

Elle vise également à permettre aux unités industrielles sinistrées de rouvrir en toute sécurité, de renforcer leurs capacités de production et de bénéficier des opportunités économiques post crise. 

Le présent accord, qui entre en vigueur dès sa signature le 15 décembre 2020, est conclu pour une période de six mois. 

- Les opportunités de partenariat économique post-COVID et les pistes possibles pour une coopération tripartite Tunisie-France-Afrique, ont été au cœur des discussions, lundi, à Paris, entre la délégation du patronat tunisien (UTICA) et leurs homologues du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), en présence du Chef du gouvernement tunisien, Hichem Mechichi et de la délégation qui l’a accompagné en France.

Lors de cette rencontre, le président de l’UTICA, Samir Majoul a indiqué que la Tunisie œuvre à développer son climat des affaires et son attractivité, en tant que destination pour l’investissement, mettant en exergue la coopération en cours entre le gouvernement et la centrale patronale sur nombre de dossiers vitaux susceptibles de dynamiser l’économie et d'accroître sa valeur ajoutée.

Certains investisseurs français installés en Tunisie ont, à cette occasion, exposé les difficultés auxquelles ils sont confrontés, évoquant la nécessité d’une action commune pour les surmonter.

Les répercussions de la pandémie sur les entreprises ont constitué une préoccupation commune des patronats tunisien et français qui ont souligné l’importance de conjuguer les efforts vers l'identification des opportunités de coopération post-COVID.

A ce propos, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux a affirmé la disposition des entreprises françaises à renforcer leur présence en Tunisie.

-Alger,- Le ministre des Finances algérien semble reconnaître, à travers sa dernière déclaration, que les entreprises publiques sont un gouffre financier sans fin.

Il admet, en effet, que les opérations d’assainissement effectuées dans le passé n’ont pas porté leurs fruits. Preuve : les entreprises publiques demeurent déficitaires d’où l’impératif, pour lui, de changer les anciennes méthodes de soutien aux entreprises.

A priori, les pouvoirs publics entendent rompre avec les pratiques du passé et ne plus maintenir indéfiniment des entreprises sous perfusion. Mieux, l’Etat ne va plus distribuer des enveloppes à tout va aux entreprises déficitaires, surtout que ces rallonges budgétaires risquent d’être détournées de leur vocation première et distribuées au motif d’actions de sponsoring et monnayer quelques autres coups d’éclat.

Il a évoqué l’élaboration d’un cahier de charges définissant les conditions d’accès de ces entreprises au soutien financier étatique.

- Nouakchott, Les exportations algériennes vers la Mauritanie ont connu une forte augmentation durant le 3ème trimestre 2020, après de substantiels replis au cours des deux premiers trimestres de l'année.

D’après les récentes statistiques publiées par la Direction générale des douanes mauritaniennes, les exportations algériennes ont atteint au cours du 3ème trimestre le montant de 8.772.696 dollars, plaçant l’Algérie au rang de deuxième fournisseur africain de la Mauritanie.

Par ailleurs, et d’après la même source, les importations de l’Algérie de ce pays au cours de la même période sont insignifiantes (25.000 dollars).

Les relations commerciales entre les deux pays ont connu un grand bond en avant de 2016 à 2019, pour atteindre 53 millions de dollars. Avant cette embellie, elles n’excédaient pas un (1) million de dollars. 



Source : https://www.maafrique.com/Bulletin-economique-du-M...

MAP