Bulletin économique du Maghreb

Lundi 28 Octobre 2019

Tunis - Un projet visant à renforcer le partenariat public-privé (PPP) dans les services de vulgarisation agricole et conseil (VAC) a été lancé la semaine dernière par l'Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le ministère tunisien de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Réparti sur deux ans, ce projet bénéficie d’un partenariat entre la FAO et l’Agence de Vulgarisation et de la Formation Professionnelle Agricole (AVFA) pour réformer le système de vulgarisation agricole, renforcer le rôle de la vulgarisation au niveau des régions et fournir un encadrement adapté et basé sur des méthodes innovantes aux agriculteurs, selon un communiqué de la FAO.

Le projet appuiera le renforcement des capacités des vulgarisateurs et autres partenaires publics et privés en mesure d’assurer le rôle de conseil, d'accompagnement et d'organisation des producteurs.

Il ouvre la porte pour un partenariat réussi entre le gouvernement et les acteurs privés, au profit des petits agriculteurs familiaux qui cherchent un conseil agricole fiable, de proximité et qui réponde à leurs attentes.

S'exprimant lors d’un atelier de démarrage de ce projet, le coordinateur sous-régional de la FAO pour l’Afrique du Nord et Représentant en Tunisie Philippe Ankers, a fait état d'une hausse de la demande pour les services de vulgarisation agricole et conseil (VAC) adaptés aux besoins de ces petits exploitants.

Selon lui, il s’agit de concevoir des paquets technologiques à transférer aux agriculteurs et mieux communiquer avec eux, tout en encourageant l’innovation et la créativité.

Il a ajouté que la VAC doit être capable de mobiliser les producteurs et écouter leurs besoins et demandes, les mettre en relation avec d’autres acteurs dans le système agro-alimentaire, faciliter l’apprentissage et l’innovation entre les différents acteurs.

-. L'innovation sociale et les moyens d'accélérer le développement des sociétés des pays de la région Sud Méditerranéenne ont été centre des débats de la 2ème édition du sommet digital des femmes de la Méditerranée tenu la semaine dernière à Tunis.

Le Sommet est un programme annuel destiné à des femmes et à des entrepreneurs sélectionnés qui dirigent la transformation numérique de leurs économies et de leurs sociétés.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, le conseiller principal auprès du président de la république tunisienne, Kamel Akrout, a souligné l'importance de ce sommet dans la conception de nouveaux moyens favorisant la promotion du rôle de la femme dans l'innovation sociale.

Il a indiqué que les ateliers interactifs inscrits au programme de cette rencontre ont constitué un cadre favorable à un échange d'expériences et de visions afin de cerner les défis actuels relatifs au rôle de la femme dans la transformation de la société grâce à la révolution digitale.

"L'objectif final est de créer un groupe de femmes capable, à travers la digitalisation, de produire des changements sociaux innovants dans les domaines de l'éducation, la santé et la gouvernance régionale", a-t-il ajouté.

Pour sa part, la représentante de l'Union internationale des télécommunications, Sylvia Poll, a souligné l'importance de l'inclusion de la femme dans la transformation digitale.

Il s'agit, selon elle, d'une cause internationale permettant d'exploiter le potentiel des femmes de la région sud de la Méditerranée.

Nouakchott -. L’Indice national des prix à la consommation du mois de septembre en Mauritanie a enregistré une hausse de 0,4% par rapport au mois précédent, a annoncé l’Office national de la statistique (ONS). Cette hausse résulterait essentiellement des variations enregistrées entre les deux mois par les produits alimentaires et boissons non alcoolisées, la communication et le tabac et stupéfiants, a expliqué l’ONS dans une notre mensuelle.

L’Office a de même précisé que l’accroissement des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées découle surtout de la hausse enregistrée au niveau des fruits, des poissons et fruits de mer, de la viande, du lait, fromage et œufs, ainsi que des huiles et graisses.

La note a cependant relevé une baisse des prix d’autres produits comme le sucre, le pain et céréales, les légumes, le café, thé et cacao.

L’ONS a, par ailleurs, indiqué que l’Indice harmonisé des prix à la consommation de la capitale Nouakchott a connu une hausse de 0,3% en septembre par rapport au mois d’août, due principalement à l’augmentation des prix de la communication et du tabac et stupéfiants.



Source : https://www.mafrique.info/notes/Bulletin-economiqu...

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