Bulletin économique du Maghreb

Lundi 8 Juillet 2019

Tunis - La récolte des dattes ne connaîtra pas cette saison de difficultés d'écoulement à la faveur de l'exportation des quantités récoltées, a indiqué le ministre du Commerce, Omar Béhi.

Le ministre a relevé, au cours d'une journée d'information sur le projet de création d'un grand marché de production des dattes dans la région, l'amélioration de la capacité d'exportation directe de la région de la production de dattes qui s'est multipliée par dix au cours de la dernière décennie, pour passer de 2000 tonnes en 2008 à plus de 23 mille tonnes en 2018. 

La journée d'information a été consacrée à la présentation des perspectives de développement que le projet de création du grand marché des dattes dans la région porte du fait qu'il constitue une grande opportunité de promotion du secteur de production, de valorisation et d'exportation du produit. 

D'après le ministre du Commerce, ce marché va abriter un espace organisé pour l’offre et la demande, pouvant aider à la maîtrise des prix des dattes dont la commercialisation demeure hors des circuits de distribution, assurant que ce marché sera crée sous forme d’une société à laquelle vont contribuer les différentes municipalités de la région.

Il a évoqué, dans ce cadre, les effets positifs du projet sur les agriculteurs d’une manière générale et les petits agriculteurs en particulier, étant donné que ce marché leur offrira l’opportunité d’exposer leurs produits et de communiquer directement avec les commerçants qui vont acquérir les produits et les revendre à des prix d’une manière transparente.

-. La Société Tunisienne d'entreprises et de Télécommunication (SOTETEL) et l’Agence Tunisienne d'Internet (ATI) viennent de signer une convention de partenariat visant à enrichir leurs offres de prestation et à répondre aux besoins de leurs clients.

La SOTETEL a annoncé, sur sa page Facebook, que la convention est axée sur l'offre wifi et le projet des "smart cities" (villes intelligentes).

Le président directeur général de la SOTETEL, Habib Bouatti estime que "l’expérience de SOTETEL dans la réalisation des projets technologiques est en mesure de développer des services à haute valeur ajoutée dans plusieurs domaines dont celui des smart cities".

De son côté, le directeur général de l’ATI, Moez Mâaref, a affirmé que "les opportunités de coopération sont réelles sur le marché local et international".

"L'offre de services de l’ATI sera boostée par le professionnalisme de SOTETEL, intégrateur de solutions technologiques. La coopération ne sera que fructueuse selon un modèle Win-Win", a déclaré le responsable.

-. Soixante-quinze jeunes entreprises tunisiennes ont obtenu le label "jeune entreprise", lancé dans le cadre du projet "Startup act tunisia" qui constitue l’un des principaux chapitres de la stratégie Tunisie numérique 2020, a annoncé Anouer Maarouf, ministre des Technologies de la communication et de l’économie numérique.

Intervenant en marge des travaux de la conférence participative sur le plan stratégique "Tunisie numérique 2025", le ministre a passé en revue les résultats enregistrés dans le cadre de la stratégie "Tunisie numérique 2020" élaborée en 2013/2014, comme la mise en place de systèmes de gestion de la messagerie entre les administrations, le système de réseau administratif intégré afin d’éviter les problèmes liés à la qualité de l’internet.

Pour le ministre, le lancement de cet atelier qui a regroupé plus de 100 spécialistes du secteur vise à fixer les grandes orientations de la stratégie numérique 2025 basée sur une approche participative.

Nouakchott -. L’Union européenne attache beaucoup d’importance au renforcement des capacités et au transfert des compétences dans la mise en œuvre de son aide pour la Mauritanie, a indiqué l’ambassadeur-représentant de l’UE à Nouakchott, Giacomo Durazzo.

Dans une déclaration à la presse, M. Durazzo a précisé que trois constats simples sont à mettre en évidence à savoir que la conduite d’études et le soutien technique, dont la pertinence est jugée projet par projet et programmée conjointement avec les bénéficiaires, est indispensable à la mise en œuvre de ces réalisations si on les veut efficaces sur le long terme.

Le deuxième constat est que les procédures de l’UE favorisent l’emploi d’expertises locales, sachant que «nous comptons beaucoup d’experts mauritaniens ou de la sous-région au sein de nos différents projets».

Il s’agit aussi, explique-t-il, de faire en sorte que le coût des missions d’expertise et de consulting ne représente qu'une proportion modique par rapport aux montants des projets.

MAP