Bulletin économique du Maghreb

Mardi 8 Janvier 2019

Tunis - La Banque centrale de Tunisie (BCT) a effectué, durant l'année 2017, treize missions de "contrôle sur place" auprès des banques et établissement financiers de la place, comme elle a transmis 8 notifications à 8 banques et a pris des sanctions pécuniaires totalisant 2315 mille dinars à l’encontre de 11 banques et établissements financiers, révèle le rapport annuel de la Banque sur la supervision bancaire de 2017 qui vient de paraître.

La même source souligne que les missions de contrôle de la BCT ont été réparties entre 10 missions thématiques et 3 missions ponctuelles. Ces missions de contrôle ont porté sur des aspects relatifs au dispositif de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, à l’évaluation du risque de crédit et à l’évaluation du dispositif de gouvernance.

Elle fait de même ressortir qu'une seule banque de la place accuse une insuffisance structurelle de fonds propres. 

Parmi les dépassements des normes prudentielles, effectués par les banques résidentes et relevés par ce rapport, figurent notamment le non-respect de ratio de liquidité par trois d'entre elles et le non-respect de la norme de concentration des risques (25%) par trois banques également.

-. L'Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) a appelé à activer le Conseil supérieur de lutte contre la corruption et de recouvrement des avoirs et biens de l’Etat.

S’exprimant lors d’une conférence de presse destinée à présenter le rapport annuel de 2017 des activités de l’instance, Mohamed Ayadi, membre de l’Inlucc, a indiqué que le Conseil, qui a pour mission de coordonner les travaux des commissions et instances en charge du recouvrement des biens et avoirs mal-acquis et de la lutte contre la corruption, ne s’est réuni que deux fois depuis sa création, et ce malgré l’importance de son rôle.

Cette structure a, notamment, pour mission de suggérer des mécanismes juridiques pour assurer le bon fonctionnement des commissions et des structures intervenant dans ce domaine.

M. Ayadi a, en outre, appelé à élaborer et à activer les textes d’application des lois relatives à la lutte contre la corruption, notamment la Loi sur le droit d’accès à l’information. 

Notant que l’Instance a élaboré, dans son rapport de l'année 2017, 163 recommandations contre 152 en 2016, il a relevé que le rapport comporte des recommandations pour le renforcement des mécanismes de contrôle des recrutements dans la fonction publique.

Alger -. Le nombre d’opérateurs économiques inscrits au registre du commerce s’est élevé jusqu’à septembre dernier à un peu plus de 2 millions, contre 1,95 million à fin 2017, a révélé le Centre national du registre du commerce (CNRC).

Le tissu entrepreneurial est de 2 004 679, dont pas moins de 1,81 million d’inscrits exercent sous le statut de personnes physiques et 191 829 sous celui de personnes morales (sociétés), précise le CNRC, notant que la répartition par catégorie d’activités montre que les personnes physiques exerçant dans la distribution de détail occupent la plus grande part des inscrits avec 866 096 enregistrés, soit 45% de l’ensemble des opérateurs économiques.

Le Centre précise, en outre, que le nombre des inscriptions enregistrées au cours de la seule période allant de janvier à septembre 2018 a été de 282 654 nouveaux venus, contre 270 653 à la même période de l’année 2017, marquant ainsi une hausse de +4,4%. Les inscriptions ne portent pas forcément sur de nouvelles entreprises, elles concernent aussi, outre les immatriculations (création de nouvelles entreprises), les modifications.

En termes d’inscription d’entreprises étrangères, le CNRC fait état de 13 880 entreprises inscrites au registre du commerce jusqu’à la fin 2018, dont 11 380 personnes morales et 2500 opérateurs exerçant sous le statut de personnes physiques.

MAP