Bulletin économique du Maghreb du 14/11/2019

Jeudi 14 Novembre 2019

Tunis - La Banque centrale de Tunisie (BCT) a démenti, mercredi, les rumeurs faisant état de l'adoption d’une solution de monnaie numérique et son engagement avec une société étrangère pour sa mise en place.
Bulletin économique du Maghreb du 14/11/2019
La banque a tenu à préciser que, dans le cadre de sa réflexion portant sur la digitalisation de l’économie et les moyens de paiement, elle est actuellement au stade d’étude de toutes alternatives existantes, entre autre, le CBDC (Central Bank Digital Currency).

"Cette alternative demeure encore à la phase de la réflexion", insiste la BCT, qui se penche actuellement sur la digitalisation de la finance, dans sa dimension monnaie numérique et non celle portant sur la crypto-monnaie. Elle a ajouté que ses services sont en train d’étudier les opportunités et les risques inhérents à ces nouvelles technologies, notamment, en matière de cyber sécurité et de stabilité financière.

La banque n’a engagé aucune relation, de quelques natures soient-elles, avec un quelconque prestataire national ou étranger dans l’objectif de créer n’importe quelle monnaie numérique, a-t-elle précisé.

En effet, dans le cadre du dernier événement du "FOREX Club Tunisie", association indépendante vis-à-vis de la BCT, et en guise d’encouragement aux jeunes startupers tunisiens, les participants à cet événement ont assisté à une démonstration de faisabilité technique d’une solution théorique d’une monnaie numérique, initiée par une startup privée, n’ayant aucune relation morale ou contractuelle avec la BCT.

Cet essai de POC (Proof of concept) a été sorti de son contexte devenant par-là, une opération de marketing où le nom de la BCT a été indûment utilisé, a-t-elle déploré.

L’institut d’émission a rappelé, ainsi, que seuls ses représentants officiels sont habilités à parler en son nom et de sa position officielle quant à l’adoption de cette technologie.

La BCT qui s’apprête à lancer, au début de l’année 2020, son "BCT-LAB" et sa "Sandbox" réglementaire demeure ouverte à toute les innovations technologiques dans le domaine bancaire et financier, a-t-elle noté.

-. Une délégation d’hommes d’affaires kényans effectue, actuellement, une visite en Tunisie pour faire connaître les potentialités du marché kényan et les perspectives d’exportation vers ce marché, le plus dynamique parmi ceux du marché commun de l'Afrique orientale et australe(COMESA).

Cette délégation, dont les membres représentent des sociétés opérant dans les secteurs de la santé, des matériaux de construction, de l’économie numérique et du textile, a pris part au forum économique tuniso-kenyan, organisé mardi dernier par le Conseil d'Affaires tuniso- africain(TABC) en collaboration avec la Chambre économique africaine.

Les opérateurs kényans ambitionnent à développer les échanges commerciaux entre les deux pays et à tirer profit de l'adhésion de la Tunisie à la COMESA, marché où les échanges entre les différents pays se font à un tarif douanier qui atteint 00% pour certains produits. 

Selon la chambre économique africaine, le marché kényan offre d'importantes opportunités pour les opérateurs tunisiens notamment pour les produits transformés tels que l’huile d’olive, dont les importations kenyanes ont atteint 1,8 million de dollars, en 2017, le sucre de canne avec un volume d’importations de 121,5 millions de dollars ainsi que les pâtes alimentaires avec 17,7 millions de dollars d’importations en 2017.

Le Kenya est classé au troisième rang des plus grandes économies d’Afrique subsaharienne avec un PIB d’environ 90 milliards de dollars (année 2019) et un PIB par habitant de 1000 dollars. 

Au programme de la visite en Tunisie de la délégation kényane, figurent aussi des visites de terrain à un certain nombre de sociétés et de régions dont Sidi Bouzid, Tozeur et Kébili.

Nouakcott -. Le ministre mauritanien de l’Économie et de l’Industrie, Cheikh Kebir Moulaye Taher, s’est entretenu, mardi à Nouakchott, avec un groupe d’investisseurs dans le domaine du Gaz (Serval Group).

A cette occasion, le ministre a passé en revue les grandes opportunités d’investissement qu’offre la Mauritanie qui recèle diverses ressources naturelles en quantités considérables.

Les représentants du groupe ont, de leur côté, présenté les projets qu’ils envisagent de lancer dans le pays et qui englobent la jonction de la plateforme générale à la capitale Nouakchott, la création d’une cité industrielle pour le développement des industries liées au gaz et au pétrole, la construction d’une raffinerie de pétrole et la création d’une unité de production de fer (aciérie).



Source : https://www.mafrique.info/Bulletin-economique-du-M...

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