Bulletin écologique du Maghreb

Mardi 15 Septembre 2020

Tunis - Un projet éducatif visant à impliquer les acteurs locaux (designers, textiliens, activistes de la société civile) dans le secteur de la mode, vient d'être lancé par Goethe-Institut Tunis et le collectif "Pontalent".
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Nommé "Moodha Okhra" (La mode autrement), ce projet a pour but de sensibiliser sur la mode durable et responsable, une mode qui respecte l'éthique et l'environnement, indique Goethe-Institut Tunis, dans un communiqué.

"La vision derrière -Moodha Okhra- est aussi de créer un réseau complémentaire, impliquant les acteurs locaux dans le secteur de la mode et de la société civile afin de co-construire ce projet", a-t-on expliqué, de même source.

Ce réseau a également pour ambition de sensibiliser et fédérer une communauté active de créateurs, d'experts et de personnes engagées dans la mode durable et éthique.

En effet, "la mode et la consommation sont très politiques", estiment les initiateurs de ce projet dans un prodcast qui présente la première saison de "Moodha Okhra", sur les réseaux sociaux.

D'après la même source, En Tunisie, une mode durable pourrait être une autre alternative aux consommations impulsives et excessives et contribuer à changer les comportements de consommation ayant des effets néfastes sur les écosystèmes.

"Nous voulons proposer des alternatives pour de nouvelles attitudes plus équitable et durable envers la mode et l'environnement en parlant aux designers, experts et entrepreneurs textiliens", ont laissé entendre les initiateurs de ce projet.

Avec un objectif d'impact et de sensibilisation dédié aux futurs activistes tunisiens, le projet « Moodha Okhra » pourrait ainsi déclencher un mouvement de mode "amie de l'environnement" et plus responsable en Tunisie.

-. Nouakchott, L’Institut mauritanien de Recherches Océanographiques et des Pêches (IMROP) a fait état de l'échouage d'une grande quantité de poissons observé, ces derniers temps, dans la zone centre du littoral de Nouakchott.

Dans un communiqué, l’IMROP, qui a mis en place une commission scientifique pour recueillir les informations nécessaires et évaluer l’ampleur du phénomène, a noté que, d’après les résultats préliminaires de ces investigations, ce phénomène d’échouage s’étend de Tanit à Nouakchott et les espèces sont constituées essentiellement du mulet noir (Mugil capurrii).

Les estimations font état d’une quantité d’environ 100 à 200 tonnes, note-t-il, relevant que l’analyse des paramètres physico-chimiques de l’eau révèle un faible taux d’oxygène (3,57 mg/l, un pH basique (9,73) et une température particulièrement élevée atteignant 34,2° C, soit une hausse de 26 % par rapport à la norme saisonnière

En plus, des échantillons de poissons et d’algues ont été collectés pour une analyse au laboratoire de l’IMROP.

Par ailleurs, l’analyse de l'historique de la base de données de l'IMROP a permis de mettre en évidence que ce phénomène a été observé quelques fois par le passé en 2005, 2008, 2010 et 2017.

Ces phénomènes d’échouage étaient d’origines diverses comme les rejets des captures par les bateaux de pêche: les phénomènes d'anorexie liés à une hausse de la température provoquant l'asphyxie et aux pollutions.

Dans le cas d'espèce, des fortes mortalités du mulet ont été constatées par le passé, à la même saison durant les périodes chaudes et à forte pluviométrie, précise la même source.

L'IMROP rassure que les résultats des analyses préliminaires opérées par les scientifiques excluent toute hypothèse de pollution de l'eau pouvant être à l'origine du phénomène.

Des investigations plus approfondies sont en cours pour déterminer les causes réelles à l'origine de ce phénomène, note la même source. 



Source : https://www.maafrique.com/Bulletin-ecologique-du-M...

MAP