Bulletin écologique du Maghreb

Lundi 15 Juin 2020

Tunis - La première unité de valorisation des déchets de démolition et de construction sera créée bientôt dans le gouvernorat de Gabès (Sud-est de la Tunisie), avec une capacité d'environ 400 mille tonnes par an, a révélé le ministre tunisien de l'Environnement, Chokri Ben Hassan.
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Intervenant, en marge d'une rencontre sur la dernière phase de l'étude lancée sur une gestion durable dans les déchets de démolition et de construction, le ministre a fait savoir que la Tunisie dispose de grandes quantités de ces déchets, estimées à 15 millions tonnes m3 par an.

"A partir de 2021, cette démarche de collecte, de transport et de gestion de ce genre de déchets sera adoptée par 30 municipalités, avant d'être généralisée progressivement à toutes les municipalités du pays au cours des années 2022/2024", a-t-il affirmé, rappelant que le processus de recyclage des déchets est un système intégré qui présente plusieurs avantages d'ordre environnemental, social et économique, permettant d'améliorer les aspects esthétiques, de créer de nouveaux emplois et d'impulser l'investissement.

Selon cette étude en cours de réalisation, le système de gestion des déchets de démolition et de construction fait partie des projets à haut rendement, étant donné que le prix de vente des matériaux recyclés avoisine les 13 dinars/m3 (, tandis que le prix des nouveaux matériaux provenant des carrières varie entre 1 et 14 dinars/m3 (1 euro = 3,18 dinars).

Financée par l'Agence américaine pour le développement international (USAID), l'étude a démontré que les déchets de démolition et de construction peuvent être réutilisés dans la fabrication de nouveaux matériaux conformes aux normes techniques, tels que les trottoirs, le pavage des pistes agricoles.

Par ailleurs, la gestion durable de ces déchets permettra de réduire les décharges arbitraires, de réduire l'exploitation des carrières, de protéger les ressources naturelles et d'instaurer une culture de partenariat entre les secteurs privé et public, ainsi que d'encourager les entreprises privées à s'engager dans ce système de valorisation, ce qui est en mesure de réduire le coût des projets immobiliers.

-. Des oiseaux ont été retrouvés morts près des côtes de Hammam-Sousse, a indiqué Abderrazek Mani, Président de la commission d'hygiène, santé et environnement à la municipalité de Hammam-Sousse.

Ces oiseaux ne sont pas atteints du virus de la grippe aviaire de type A (H5/ N1) qui peut se transmettre de l’animal à l’homme, a-t-il rassuré dans des déclarations à la presse.

Il a précisé que les analyses effectuées sur ces oiseaux ont montré qu’ils souffraient de la maladie de Newcastle (ND), dénommée également pseudo peste aviaire, une infection contagieuse entre volaille mais qui ne se transmet pas à l’homme.

Selon lui, les causes de mortalité de ces oiseaux, dont en particulier le Puffin de Scopoli, qui ont échoué sur les plages de Hammam-Sousse, demeurent méconnues.

Le Puffin de Scopoli est essentiellement méditerranéen (nidification avérée aux îles Baléares et en péninsule ibérique, en Provence, en Corse et Sardaigne, à Malte, en Grèce, en Algérie, en Tunisie et en Turquie).

Les plus importantes populations recensées se situent dans le secteur du canal de Sicile, la plus grande d’entre elles se trouvant sur l’île tunisienne de Zembra, où elle compte, d’après les dernières estimations, près de 140.000 couples, selon le site Doris.

Alger -. Plus de 6.135 oiseaux d’eau nicheurs ont été dénombrés durant le mois de mai dernier par les ornithologues dans les différentes zones humides de la wilaya de Ghardaïa, a révélé la Conservation des forêts de la wilaya. Initié dans le cadre des activités du Réseau national des observateurs ornithologues (RNOOA), à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des oiseaux migrateurs, ce recensement national des oiseaux migrateurs d’eau nicheurs a ciblé les zones humides naturelles et artificielles de la wilaya. 

Elles sont devenues "une halte incontournable de nidification pour les oiseaux migrateurs sur l’axe migratoire entre l’Afrique et l’Europe", a expliqué le chef du groupe Sud-Est du réseau, Abdelwahab Chedad, notant que l’objectif de ce dénombrement effectué entre les 17 et 30 mai dernier est "d’établir une base de suivi des différentes zones humides et de connaître l’effectif de la population avifaune nicheuse dans la région, sa phénologie et sa densité". 

Le responsable a fait savoir que le comptage a permis de répertorier une trentaine d’espèces avifaunes nicheuses avérées, dont des espèces dominantes telle que flamant rose, gallinule poule-d'eau, échasse blanche, fuligule nyroca, tadorne casarca, échasse blanche, marmaronette marbrée et foulque macroule. 



Source : https://www.mafrique.info/Bulletin-ecologique-du-M...

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