Bulletin écologique du Maghreb

Vendredi 19 Juin 2020

​Tunis - La première session du Forum de la Souveraineté Alimentaire et du Climat (ForSAC) sera organisée, du 14 au 18 octobre à Sidi Bouzid, à l'initiative de l’Observatoire de la Souveraineté Alimentaire et de l’Environnement (OSAE), Nomad 08-Observatoire Tunisien de l’Eau (OTE) et le Forum Tunisien des Droits Economiques et Sociaux (FTDES).
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Selon le site de l’OSAE, les trois organisations ont décidé de se rapprocher pour créer un espace de rencontres et de réflexions collectives, autour des thématiques communes de la dépendance alimentaire, des droits sociaux, économiques et écologiques, des ressources naturelles et des changements climatiques.

Dans un premier temps, cette collaboration se fera par la co-organisation d’un Forum de la Souveraineté Alimentaire et du Climat (ForSAC), qui a vocation à devenir annuel.

Le ForSAC se fixera comme objectif principal de témoigner, discuter et alerter sur les conséquences dramatiques de la poursuite des politiques agricoles et alimentaires actuelles et l’urgence de changer radicalement vers des choix politiques volontaristes qui respectent à la fois l’ensemble des droits de l’Homme fondamentaux, particulièrement les droits d’accès aux ressources naturelles, comme l’eau et la terre, à un environnement sain, à une alimentation appropriée et suffisante et protègent la biodiversité, les équilibres naturels, les climats et les droits des générations futures.

Selon la même source, ces choix remettent les paysanneries et l’agriculture vivrière au cœur des stratégies agricoles, alimentaires et écologiques, de longs termes, afin d’assurer une sécurité et une souveraineté alimentaires dignes, justes et durables à l’ensemble de la population.

-. Le nombre des chênes zéens abattus à Aïn Sallem relevant de la délégation d’Aïn Draham (nord) a atteint, jusqu'à ce jour, 439, selon les résultats d’un rapport préliminaire élaboré par la commission scientifique multidisciplinaire chargée de l'évaluation des dégâts occasionnés par l'abattage illégal des arbres.

Ce nombre peut augmenter en fonction des résultats de l'inventaire, précise un communiqué du ministère tunisien de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Ces arbres, dont l'âge remonte à plus de 200 ans, sont jetés aléatoirement sur les bords des pistes forestières, selon le même rapport présenté par le président de la commission, Youssef Ammari.

La même source a indiqué que la tour de contrôle des incendies dans la forêt de d'Aïn Sallem n'est plus opérationnelle depuis l'été 2017. Et d'ajouter que la répartition non organisée ne respecte pas les conditions techniques des gardes forestiers.

Il s'agit également du stockage d'une grande quantité de liège sans aucune mesure de protection contre les incendies ou les vols et de la difficulté d'accès à la forêt en raison du mauvais état des pistes.

Ce document préliminaire a révélé un manque au niveau des moyens logistiques, comme le transport et les outils de télécommunications pour les gardes forestiers, outre une concentration résidentielle dans la forêt qui contribue à l'augmentation des attaques contre la richesse forestière.

En attendant les résultats finaux de ses travaux, la commission scientifique multidisciplinaire, qui a été créée, le 27 avril, par le ministère tunisien de l'agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, a proposé de classer la forêt de chênes zéens comme une réserve nationale.

Elle a appelé à mettre en place un système de prévention et de surveillance développée pour contrôler la présence des gardes forestiers et déterminer la localisation géographique des zones d'intervention immédiate suite aux attaques.

Il s'agit également de renforcer le système de surveillance des zones forestières cibles et de réviser les nominations des chefs d'arrondissement des forêts pour se conformer aux normes techniques et pratiques requises.

La commission a préconisé aussi la mise en place d'un système juridique forestier, outre d'accélérer le traitement des quantités de bois coupés pour préserver ses propriétés technologiques et de stocker les quantités de charbon saisies.

Alger - Un Comité opérationnel de gestion des problèmes lié au singe magot et de son habitat naturel dans la wilaya de Tizi-Ouzou vient d’être créé afin de protéger cet animal et limiter les désagréments qu’il cause dans certains villages, a révélé la conservation locale des forêts.

Ce Comité opérationnel est composé de responsables issus de plusieurs secteurs concernés par ce dossier dont la Conservation des forêts, l’Inspection vétérinaire, la Chambre d’agriculture, les Directions des services agricoles, de l’Environnement, de la Santé, de la Protection civile, de l’administration locale, a indiqué le responsable du département de protection de la faune et de la flore, Mohamed Skendraoui.

Il a expliqué que des mesures visant à prendre en charge le conflit environnemental entre l’homme et le singe magot, une espèce endémique d’Afrique du nord (Maroc et Algérie) ont été prises par la DGF et la wilaya de Tizi-Ouzou suite au déplacement, en décembre dernier dans la wilaya, d’une commission comptant notamment des spécialistes de la DGF et des services vétérinaires du ministère de l’Agriculture et du Développement rural.

Parmi les mesures destinées à protéger le singe magot et réduire ses incursions dans les villages qui entourent son habitat, il a été procédé à la mobilisation d’une enveloppe de l’ordre de 3 millions de dinars qui est destiné, entre autres, à l’achat d’un matériel pour les besoins d’opérations de capture des animaux en vu de les réintroduire dans leur habitat naturel et la réalisation de points d’eau à l’intérieur des zones de répartition du singe magot, afin de lui fournir cette ressource et éviter qu’ils ne se déplacent jusqu'à dans les villages pour s’abreuver, souligne-t-on de même source.



Source : https://www.mafrique.info/Bulletin-ecologique-du-M...

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