Bulletin écologique du Maghreb

Lundi 13 Mai 2019

Tunis - Perenco Tunisia Company, filiale de la compagnie pétrolière et gazière européenne Perenco, vient d'obtenir une autorisation pour la production d'un mégawatt d'électricité à partir de l'énergie solaire dans la localité d'El Franig à El Faouar au gouvernorat de Kébili (Sud de la Tunisie).

Un responsable de la société, Perenco oeuvre, a indiqué que ce projet vise à "appuyer l'indépendance énergétique du pays".

Ce projet solaire photovoltaïque "durable et responsable, sera géré, à terme, par les communautés dans la zone d'activité de Perenco, à proximité d'al Faouar, a-t-il dit dans des déclarations à la presse.

Le projet d'un coût estimé à 5,619 millions de dinars (1 euro=3,40 dinars), s'inscrit dans le cadre de la responsabilité sociétale de l'entreprise.

-. Un projet de conception et de réalisation d'un séchoir solaire de produits agro-alimentaire a été clôturé le 10 avril à la Faculté des Sciences de Tunis.

Il s'inscrit dans le cadre du programme de recherche fédérée, financé par le ministère tunisien de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique avec l'appui de l'Agence nationale de la maitrise de l'Energie (ANME) et la société AGRIFOOD.

Ce projet a été réalisé en collaboration avec trois laboratoires spécialisés au sein de la Faculté des sciences de Tunis, l'Ecole nationale d'ingénieurs de Sax (ENIS) et de l'Ecole nationale d'ingénieur de Moanstir.

Il vise à promouvoir la technique de l'utilisation de l'énergie solaire pour le séchage des fruits qui peut constituer une solution intéressante sur les plans économiques et écologique. Elle peut contribuer aussi à la maitrise de la consommation de l'énergie, l'un des principaux objectifs de la politique énergétique en Tunisie.

-. Sept Tunisiens, deux Espagnols et un Algérien viennent d'être arrêtés par les autorités tunisiennes pour leur implication présumée dans un réseau de trafic international de corail.

Selon le ministère tunisien de l'Intérieur, la Garde nationale a saisi jeudi 671 kg de corail, d'une valeur estimée à 6,71 millions de dinars, soit 2 millions d'euros environ.

Les deux Espagnols travaillaient pour une société internationale d'import-export de corail, soupçonnée de ne déclarer qu'une partie du corail commercialisé, a précisé le porte-parole du ministère, Sofiène Zaag, ajoutant qu'il s'agit de la première saisie d'une telle ampleur en Tunisie.

La pêche au corail est strictement limitée en Tunisie et suspendue en Algérie depuis plus de vingt ans, mais des plongeurs continuent à le récolter clandestinement notamment dans l'Est algérien.

En Tunisie, le corail de premier choix est exporté notamment vers l'Europe.

MAP