Bulletin écologique du Maghreb du 13/12/2019

Vendredi 13 Décembre 2019

Tunis - "Les statistiques des déchets électroniques dans la région arabe" est le thème d'un atelier régional qui se tiendra du 16 au 18 décembre courant à Tunis.
Bulletin écologique du Maghreb du 13/12/2019
Cet atelier, organisé à l’initiative du bureau régional arabe de l’Union Internationale de Télécommunication (UIT), l’ONU, la CESWA et le Centre international des technologies de l'environnement de Tunis (CITET), s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs et des résultats attendus de l’Initiative régionale arabe de l’UIT sur "l’environnement, le changement climatique et la télécommunications d’urgence".

Dan un communiqué, le CITET précise que les objectifs de cette manifestation consistent à renforcer les capacités des pays arabes et à les assister à établir des statistiques internationales comparables sur les déchets électroniques.

Il s’agit, également, de les initier aux méthodes de statistiques et de partager les expériences et les connaissances dans le domaine des déchets électroniques, ajoute la même source. 

L’atelier vise en outre à permettre la mise en place d’une équipe formée aux capacités techniques de collecte de déchets électronique et de présenter une approche visant à cibler les lacunes et les besoins dans ce secteur.

-. Le ministre tunisien des Affaires Locales et de l’Environnement, Mokhtar Hammami a appelé les pays à appliquer les dispositions de l’article 6 de l’accord de Paris relatif aux mécanismes des marchés carbone.

"Cet article demeure pour nous une priorité absolue afin de renforcer les ambitions climatiques et garantir la neutralité carbone dans les plus brefs délais", a souligné le ministre tunisien lors de la séance plénière de haut niveau de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique qui se déroule actuellement à Madrid.

"La Tunisie est un pays particulièrement vulnérable aux dérèglements climatiques compte tenu de son emplacement géographique dans la région méditerranéenne. Elle fait face à de nombreux défis dont principalement la pénurie des ressources en eau, la désertification et l’érosion du littoral", a-t-il déclaré.

Près de 390 km des côtes tunisiennes sont actuellement menacées par l’érosion, ce qui requiert, selon lui, une "intervention urgente".

Il a, à cet égard, appelé les pays donateurs à mobiliser les ressources financières nécessaires afin d’aider la Tunisie à apporter une réponse immédiate aux changements climatiques et à préserver l’environnement.

"Bien qu’elle ne contribue qu’à hauteur de 0,07% aux émissions mondiales de CO2, la Tunisie est déterminée à honorer ses engagements climatiques et à mettre en œuvre sa contribution nationale déterminée", a-t-il insisté. 

Notre volonté, a-t-il dit, est d’accélérer la transition vers l’économie verte et les énergies propres dans l’objectif de consacrer le développement durable des villes.

"Nous œuvrons à sensibiliser davantage les citoyens aux questions liées à l’environnement et aux changements climatiques qui ne sont plus l’apanage des experts et chercheurs. C’est un sujet désormais d’ordre public", a-t-il souligné. 

Le segment de haut niveau de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique a démarré, mardi, par un appel pressant de plusieurs responsables onusiens sur la nécessité d’agir face à l’urgence climatique. La secrétaire exécutive de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Patricia Espinoza a exhorté les gouvernements à conclure, cette année, un accord réglementant le marché carbone. 

La 25ème conférence des Parties sur le Climat a pour objectif d’inciter les Etats à accroître leurs ambitions en matière d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre, conformément aux dispositions de l’Accord de Paris. Cet accord vise, rappelle-t-on, à limiter la hausse de la température moyenne mondiale à 1,5°c au dessus du niveau préindustriel.

Nouakchott -. La capitale mauritanienne a abrité, cette semaine, les travaux d’un colloque consultatif sur la préparation des directives relatives à la remise en état des plages mauritaniennes.

La rencontre est organisée par le ministère de l'Environnement et du Développement durable, en collaboration avec la Banque mondiale, dans le cadre du projet de gestion des zones côtières d'Afrique de l'Ouest.

Les participants ont examiné des exposés sur le cadre institutionnel et juridique de la gestion de cet espace et les étapes franchies dans la préparation de directives pour la restauration de la côte, en plus de l’analyse de toutes les activités menées à cet égard. L’évènement, qui regroupe tous les secteurs concernés par la gestion du littoral mauritanien, la société civile est l’occasion de lancer le processus de préparation des directives pour la restauration de la côte de manière participative, ce qui constitue un outil essentiel pour la mise en œuvre du plan de remise en état des plages. La planification, l'acquisition, l'exploitation et la protection des sites côtiers doivent prendre en compte les principaux défis qui se posent en matière de changements climatiques, ont-ils souligné.



Source : https://www.maafrique.com/Bulletin-ecologique-du-M...

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