Bulletin écologique du Maghreb du 08/04/2020
Tunis - Le secteur agricole consomme à lui seul 80 % des ressources en eau en Tunisie, ce qui pose un énorme problème de gestion de cette denrée de plus en plus rare, a affirmé le président de l'Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), Abdelmajid Ezzar.
Source : https://www.maafrique.com/Bulletin-ecologique-du-M...
Relevant la nécessité de l’adoption d’une carte d’orientation des cultures et des exportations agricoles en fonction des quantités d’eau consommées, M. Ezzar a indiqué, lors d’une rencontre de sensibilisation à Tunis, que la Tunisie aspire à accroître la superficie des cultures irriguées avec pour objectif, dans les années à venir, d'atteindre 90% des terres agricoles.
Pour rappel, le "Plan climat pour la Tunisie" prévoit une diminution des ressources en eau conventionnelles de la Tunisie de 30% d’ici 2030 et une baisse des ressources de surface d’environ 5%.
La Tunisie perdra, ainsi, environ 150 millions mètres cubes (m3) de ses ressources actuelles en raison de l’élévation du niveau de la mer et de l’augmentation de la salinité dans les aquifères côtiers, selon le Plan présenté par la Tunisie à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCUNCC).
-. L’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche (UTAP) vient de lancer un projet de formation de 150 agriculteurs dans plusieurs gouvernorats pour une gestion durable des ressources en eau et l'identification de nouveaux mécanismes pour la mise en place des cultures irriguées économes en eau.
Financé par la Coopération Allemande au Développement (GIZ), ce projet d’une année concernera les gouvernorats de Sidi Bouzid, Kairouan, Nabeul, Monastir, Siliana et Béja, a déclaré Hammadi Boubakri, membre du bureau exécutif de l’UTAP chargé des ressources naturelles et du développement durable.
Il s’agit de la mise en place d’un plan d’accompagnement et de formation des agriculteurs pour la préservation des ressources naturelles, principalement les ressources en eau, à travers la formations «d’’agriculteurs vulgarisateurs modèles» répartis sur les 6 gouvernorats pilotes.
Ce projet s’inscrit dans le cadre des efforts de lutte contre les changements climatiques et la rareté des ressources en eau en Tunisie, pays confronté à un cycle fait de 3 ans de sécheresse, suivis de 2 ans marqués par des précipitations moyennes puis de 2 saisons pluvieuses, et ce, tout au long de la période allant de 1982 à 2018, selon une étude du ministère de l’Agriculture.
Alger -. Les pays de la région du Maghreb se préparent à une lutte anticipée contre une probable invasion acridienne massive à partir du mois d’octobre prochain, a prévenu lundi à Alger M. Mohamed Lemine Hamouny, un haut responsable du bureau de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO).
Dans une déclaration à la presse, M. Hammouny qui est secrétaire exécutif de CLCPRO-Commission FAO de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (Afrique de l’Ouest et du Nord-Ouest), a indiqué que "les données météorologique dont nous disposons indiquent qu’il y a une forte probabilité que l’invasion des criquets pèlerins, qui fait des ravages en Afrique de l’Est, atteigne les pays de l’Afrique de l’Ouest en juin avant d’atterrir en Afrique du Nord vers la fin octobre".
"Bien que la situation soit très calme à présent, nous nous préparons à faire face à l’arrivée des essaims", a affirmé M. Hamouny, en assurant que cette mobilisation anticipée permettra de réduire les risques écologiques et socioéconomiques dans la région occidentale.
Il a de même souligné qu’en cette période, le criquet pullule en Afrique de l’Est, où les conditions sont très favorables pour sa reproduction. Mais à partir du mois de mai, les conditions météorologiques dans la région d’Afrique de l’Ouest lui seront beaucoup plus favorables pour se reproduire notamment avec le retour des pluies à partir de juin dans la région du Sahel.
Pour rappel, le "Plan climat pour la Tunisie" prévoit une diminution des ressources en eau conventionnelles de la Tunisie de 30% d’ici 2030 et une baisse des ressources de surface d’environ 5%.
La Tunisie perdra, ainsi, environ 150 millions mètres cubes (m3) de ses ressources actuelles en raison de l’élévation du niveau de la mer et de l’augmentation de la salinité dans les aquifères côtiers, selon le Plan présenté par la Tunisie à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCUNCC).
-. L’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche (UTAP) vient de lancer un projet de formation de 150 agriculteurs dans plusieurs gouvernorats pour une gestion durable des ressources en eau et l'identification de nouveaux mécanismes pour la mise en place des cultures irriguées économes en eau.
Financé par la Coopération Allemande au Développement (GIZ), ce projet d’une année concernera les gouvernorats de Sidi Bouzid, Kairouan, Nabeul, Monastir, Siliana et Béja, a déclaré Hammadi Boubakri, membre du bureau exécutif de l’UTAP chargé des ressources naturelles et du développement durable.
Il s’agit de la mise en place d’un plan d’accompagnement et de formation des agriculteurs pour la préservation des ressources naturelles, principalement les ressources en eau, à travers la formations «d’’agriculteurs vulgarisateurs modèles» répartis sur les 6 gouvernorats pilotes.
Ce projet s’inscrit dans le cadre des efforts de lutte contre les changements climatiques et la rareté des ressources en eau en Tunisie, pays confronté à un cycle fait de 3 ans de sécheresse, suivis de 2 ans marqués par des précipitations moyennes puis de 2 saisons pluvieuses, et ce, tout au long de la période allant de 1982 à 2018, selon une étude du ministère de l’Agriculture.
Alger -. Les pays de la région du Maghreb se préparent à une lutte anticipée contre une probable invasion acridienne massive à partir du mois d’octobre prochain, a prévenu lundi à Alger M. Mohamed Lemine Hamouny, un haut responsable du bureau de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO).
Dans une déclaration à la presse, M. Hammouny qui est secrétaire exécutif de CLCPRO-Commission FAO de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (Afrique de l’Ouest et du Nord-Ouest), a indiqué que "les données météorologique dont nous disposons indiquent qu’il y a une forte probabilité que l’invasion des criquets pèlerins, qui fait des ravages en Afrique de l’Est, atteigne les pays de l’Afrique de l’Ouest en juin avant d’atterrir en Afrique du Nord vers la fin octobre".
"Bien que la situation soit très calme à présent, nous nous préparons à faire face à l’arrivée des essaims", a affirmé M. Hamouny, en assurant que cette mobilisation anticipée permettra de réduire les risques écologiques et socioéconomiques dans la région occidentale.
Il a de même souligné qu’en cette période, le criquet pullule en Afrique de l’Est, où les conditions sont très favorables pour sa reproduction. Mais à partir du mois de mai, les conditions météorologiques dans la région d’Afrique de l’Ouest lui seront beaucoup plus favorables pour se reproduire notamment avec le retour des pluies à partir de juin dans la région du Sahel.
Source : https://www.maafrique.com/Bulletin-ecologique-du-M...