Bulletin de l'écologie de l'Europe orientale du 01/06/2018

Vendredi 1 Juin 2018

Varsovie - Voici le Bulletin de l'écologie de l'Europe orientale Pologne : 

Selon des recherches menées par l'Institut polonais de médecine du travail dans de nombreuses écoles du pays, le dioxyde de carbone "est très concentré et représente un danger dans les établissements scolaires qui accueillent un grand nombre d'élèves''. 

Selon l'étude publiée jeudi, la concentration de dioxyde de carbone dans les écoles dépasse souvent le ''niveau normal'' ce qui se répercute sur les performances scolaires des élèves, et entraine fatigue, somnolence, maux de tête et manque de concentration.

L'étude a révélé que le niveau de concentration de produits chimiques dans un espace interne (écoles et maisons) est plus élevé qu'à l'extérieur. Autriche : Le programme d'aide au respect de l'environnement pour les petites et moyennes entreprises (PME), Ökoprofit a été lancé en Autriche en vue favoriser le respect de la législation relative à l’environnement et l’amélioration des performances environnementales des entreprises employant plus de 20 salariés.

Les entreprises qui présentent de bons résultats sont récompensées du prix Ökoprofit. Celles qui souhaitent obtenir le label Ökoprofit doivent remplir deux conditions préalables à savoir participer à des ateliers et s’engager à améliorer leurs performances.

Ökoprofit aide les PME à dresser le bilan de leur respect de l’environnement sans devoir mettre en œuvre un système de gestion environnementale complet, tels que le système EMAS (Système européen d’audit et de management environnemental) ou la norme ISO 14001, qui pourrait dépasser les capacités de certaines PME.

Russie : Le ministère russe des ressources naturelles et de l'environnement envisage de mettre à niveau le cadre institutionnel régissant l'élimination des mines et de régler le dossier des sociétés en faillite qui étaient actives dans le domaine de l'extraction minière. 

Le ministère relève, à ce propos, le coût élevé d'une telle opération pour les sociétés minières dans le charbon, représentant 15 pc de leur capital. 

Turquie : Selon les données d’EMRA (Autorité de régulation du marché de l’énergie) de Turquie, une importante hausse a été enregistrée en 2017 par rapport à l’année précédente concernant la production d’énergie solaire en Turquie. Une augmentation équivalant à 2,8 millions mégawatt/heures a été notée par rapport à 2016, soit une hausse de 175 %. 

Sur l’ensemble de la production d’électricité, on constate un taux de production d’électricité solaire en hausse de 0,97 % en 2017 par rapport à 2016 où la hausse était de 0,38% . Ceci s’explique notamment par l’augmentation des installations d’énergie solaire dans le pays.

Selon l’Agence de presse turque Anadolu, en un an et grâce aux installations récentes, la puissance de l’énergie solaire est passée de 939 à 2.978 mégawatts. Une augmentation qui avoisine les 217 %. 

L’ énergie solaire est ainsi devenue la sixième source d’ électricité en Turquie après le gaz naturel, le charbon, l’hydroélectricité, l’énergie géothermique et l’énergie éolienne.

Par ailleurs, la production éolienne turque a également augmenté en l’espace d’un an. On relève une hausse de 15,2 %.

La politique de la Turquie concernant le marché solaire s’efforce depuis quelques années de promouvoir le photovoltaïque solaire sur les toits. Conscient du fort potentiel du pays en la matière et de son retard dans le domaine des énergies renouvelables, la Turquie encourage le déploiement des installations dédiées à la production d’énergie solaire, mais a aussi lancé le projet d’une zone de ressources énergétiques renouvelables (YEKA) et a assoupli la réglementation en janvier 2018 dans le but d’accroître les installations photovoltaïques solaires sur les toits.

Selon la société d’énergie solaire GÜNDER, la Turquie a un potentiel lui permettant une augmentation de 46.000 mégawatts par rapport à sa capacité actuelle, ce qui couvre 1,1 milliard de mètres carrés de toits dotés d’installations solaires. Ainsi, soumis à la législation de l’EMRA turque de janvier, les citoyens turcs pourront installer des panneaux solaires qui seront limités à dix kilowatts. De plus, une souplesse administrative permettra de rendre plus accessibles les installations. Une première pour la Turquie qui a inauguré, en décembre dernier à Ankara, dans le cadre d’une politique de diversification des énergies renouvelables, une usine de production de panneaux solaires.

MAP