Bulletin de l'écologie de l’Afrique

Samedi 28 Août 2021

​Kigali - Voici le bulletin de l'écologie de l'Afrique pour la journée du samedi 28 août 2021:


Kenya :

- Le processus de recensement de l'ensemble de la population d’animaux sauvages qui vit au Kenya, lancé en mai dernier par les autorités du pays, permettra d’identifier les menaces qui pèsent sur cette faune et de mettre au point des stratégies pour protéger la vie sauvage, ont affirmé les autorités environnementales de ce pays est-africain.

Ce recensement, le premier du genre à l’échelle du pays, s’effectue depuis les airs, au sol et en mer : de nombreuses espèces marines, baleines, dauphins ou encore tortues, croisent dans les eaux de ce territoire ouvert sur l’océan Indien.

La population de certaines d'espèces qui vivent dans le pays a connu une baisse importante ces dernières décennies. Ainsi, le nombre de girafes a chuté de 40 % au cours des trente dernières années, selon l’Africa Wildlife Foundation, une fondation spécialisée.

D’autres animaux, comme l’hirola ou le bongo, des bovidés, sont considérés comme étant «en danger critique d’extinction» par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Afrique du Sud-Energie-Charbon

- Les émissions de gaz à effet de serre de l'Afrique du Sud représentent 1,1% des émissions mondiales, alors que la part du pays dans le produit intérieur brut (PIB) mondial n’est que de 0,6%, selon une étude de l’Université du Cap.

«La part du charbon dans l'électricité et l'intensité en carbone du mix énergétique restent élevées en Afrique du Sud», révèle le rapport, soulignant la nécessité d'accélérer les efforts pour décarboner le mix énergétique, grâce à des mesures telles que l'efficacité énergétique, l'expansion des ressources renouvelables, l'électrification, ainsi que l'utilisation des technologies de capture du carbone.

Actuellement, le secteur de l’énergie est responsable de près de 80% des émissions de gaz à effet de serre de l’Afrique du Sud. Dans un effort pour atteindre des émissions nettes nulles d'ici 2050, le gouvernement a présenté le Plan des ressources intégrées 2019 qui promeut un mix énergétique diversifié comprenant le charbon, les énergies renouvelables et le nucléaire.

Cependant, le pays dépendra toujours principalement du charbon, selon le plan, qui stipule que les anciennes centrales à charbon seront progressivement mises hors service, avec 10.500 mégawatts qui devraient être déclassés d'ici 2030.

MAP