Bulletin de l'écologie de l'Afrique

Lundi 11 Février 2019

Dakar - Voici le bulletin de l'écologie de l'Afrique pour la journée du lundi 11 février: 

Sénégal : 

-- Le Comité permanent inter-état de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) mise sur une capitalisation des expériences de différents pays pour adopter un modèle de gestion des énergies domestiques et renouvelables, a indiqué son secrétaire exécutif, Djimé Adoum.

« A partir des expériences diverses des pays membres de notre organisation, nous allons voir comment monter un modèle pour notre programme de gestion de la résilience au Sahel et circonscrire cette problématique dans le souci d'apaiser l’assèchement à travers des mesures d’adaptation, afin de faire face aux changements climatiques », a dit M. Adoum.

Il présidait récemment à Dakar la cérémonie de clôture d’un atelier sur le thème « Des échanges en énergies domestiques et renouvelables dans l’espace Sahel ». La rencontre a été organisée dans le cadre du programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS).

-- Le Sénégal compte se conformer à une réglementation "plus stricte" de l'usage des armes et matériels assimilés notamment les drones, dont l’usage sera régi par un arrêté, selon le chef de la division des armes et minutions au ministère de l’Intérieur, le lieutenant Alassane Diop. 

"Ces mesures vont dans le sens de réglementer et de sécuriser davantage le territoire national", a-t-il déclaré au cours de la remise d’une autorisation d’utilisation de drones professionnels à "Georisk Africa", une structure officiant dans le domaine des systèmes d’information géographique et agricole.

Selon le lieutenant Diop, en Afrique, le Sénégal fait partie des premiers pays disposant d’une réglementation en la matière.

Togo:

Les 83 forêts classées du Togo, qui couvrent 790.000 hectares, soit 14% de sa superficie, ont été envahies par les communautés à partir des années 90, pour y faire de l'agriculture, du pâturage ou même pour s'y installer, a fait savoir le ministère togolais de l'environnement.

Ainsi, dans le cadre du processus de réhabilitation, entrepris depuis 2000, le gouvernement avec l'appui de certains partenaires, met en oeuvre le projet de renforcement du rôle de conservation du système national d'aires protégées du Togo.

Le projet vise à mettre en place les conditions de restauration de la biodiversité qui va certainement permettre au Togo de rejoindre dans les prochaines années le "PAPE" qui est une initiative régionale pour la conservation de la biodiversité pilotée par le Burkina, le Bénin et le Niger en partenariat avec l'UE, l'UEMOA et le PNUD. Côte d'Ivoire : Un projet de décret portant attributions, fonctionnement et organisation de l'Agence nationale de gestion intégrée du littoral ivoirien a été validé, en vue répondre à la problématique de l’aménagement et de la gestion efficiente de cette partie du pays. 

La validation de ce décret a eu lieu au cours d’un atelier qui a réuni une cinquantaine d’acteurs du secteur sous la houlette du projet d’investissement pour la résilience des zones côtières Ouest-Africaines (WACA-ResIP) avec l’appui technique et financier de la Banque mondiale, rapporte un communiqué.

La création de cette agence est la résultante de l’adoption le 2 juin 2017 par le gouvernement ivoirien de la Loi 2017 – 378 portant aménagement, protection et Gestion intégrée du Littoral. Sa mise en service contribuera à sauver le littoral qui connait actuellement diverses menaces d’ordre anthropique (la pollution, la destruction des mangroves, une démographie galopante et une surexploitation des ressources aquatiques) et surtout naturelles (érosion des plages, élévation du niveau de la mer, les marées de tempêtes). 

MAP