Bulletin de l'écologie de l'Afrique du 22/02/2018

Jeudi 22 Février 2018

Dakar - Voici le bulletin de l'écologie de l'Afrique pour la journée du jeudi 22 février :

Sénégal: 

Le secrétaire général du ministère du Pétrole et des Energies, Adama Diallo, a préconisé, mercredi, à Dakar, "des mesures incitatives" pour stimuler le développement du marché de l'énergie solaire domestique. 

"Pour tirer au maximum profit de l’électrification avec les systèmes solaires isolés, il faut identifier des mesures incitatives visant à stimuler le développement du marché de l’énergie solaire domestique et à protéger les consommateurs", a-t-il dit lors d’un atelier de partage du "compact Energy Africa-Sénégal" pour améliorer l’accès à l’électricité des ménages à travers des systèmes solaires photovoltaïques.

Mali:

Les travaux de la 2è réunion du Comité de pilotage des projets Planification innovante du développement pour le Mali (PICP) et Stratégie nationale d'adaptation aux changements climatiques (ASNaCC) se sont récemment tenus à Bamako

Les projets Planification innovante du développement pour le Mali (PICP) et Stratégie nationale d'adaptation aux changements climatiques (ASNaCC) sont mis en œuvre conjointement par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la coopération allemande (GIZ).

Au menu de la présente réunion figurait la présentation du programme d'activités 2018 qui repose sur la poursuite des appuis à l’intégration des changements climatiques dans les politiques sectorielles et les plans et stratégies de développement des collectivités territoriales (régions, cercles et communes) à travers la mise en place de guides méthodologiques, l’élaboration et/ou la révision de politiques sectorielles, de stratégies et plans de développement.

Le programme d'activités 2018 prévoit également la poursuite des acquis aux processus Plan national d’adaptation (PNA) et la Contribution nationale déterminée au niveau national (CDN), l’élaboration des outils de gestion au profit du Fonds climat Mali et la mise en œuvre des activités liées à la facilitation de l’accès aux informations climatiques, notamment l’appui en équipements à Mali-Météo.

Kenya :

La compagnie nationale de production d'électricité "KenGen" a annoncé que la nouvelle centrale géothermique Olkaria V, en cours de construction dans la région de Naivasha, sera opérationnelle en juin 2019.

D’une capacité de 168 mégawatts, l’usine fait partie du programme ambitieux de développement de l'énergie verte, mis en place par "KenGen" et qui prévoit d’ajouter 721 MW d'énergie renouvelable au réseau national à l’horizon 2020, pour un investissement de 135 milliards de shillings, a indiqué la directrice générale de la compagnie, Rebecca Miano, citée par des médias locaux.

"Nous mettons l'accent sur l'énergie géothermique, une source écologique, renouvelable et fiable qui peut réduire jusqu'à 50% les coûts des services publics", a-t-elle expliqué, ajoutant que cette centrale dont, les travaux de construction ont démarré l'année dernière, ainsi que d’autres projets d'énergie verte, permettront aux Kényans de bénéficier d'une électricité fiable, propre et à des prix abordables.
Côte d'Ivoire : Le ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable (MINSEDD), en collaboration avec ONU Environnement et le comité national de développement durable (CNDD), travaillent à une protection durable des forêts et de la biodiversité en Côte d’Ivoire.

Le directeur de cabinet du MINSEDD, Fofana Brahima, a procédé récemment à Abidjan, au lancement d’un atelier de la phase de préparation du projet, «durabilité et approches de développement pour la gestion transformationnelle, la restauration, la conservation des forêts et la biodiversité en Côte d’Ivoire».

Il a, au nom de la ministrede tutelle, expliqué que des facteurs tels que l’urbanisation, la population galopante, la mauvaise gestion du couvert forestier et la pratique des cultures extensives, qui ont des effets directs sur le maintien de la diversité biologique, sont à la base de la perte des forêts. «Avec la forte dégradation de la flore, la faune est gravement menacée. C’est ici le lieu d’exhorter chacun et chacune d’entre nous à une implication à la mise en œuvre de cette phase car le temps joue contre nous», a-t-il lancé.

MAP