Bulletin de l'écologie de l'Afrique du 20/09/2021
Côte d’Ivoire.
Le Centre mondial pour l’adaptation (GCA) et la Banque africaine de développement ont lancé, mercredi dernier, la première édition d’un concours sur l’adaptation au changement climatique intitulé : «Défi des solutions d’adaptation pour les jeunes Africains».
L’appel à propositions, qui prend fin le 6 octobre prochain, concerne les jeunes entrepreneurs, innovateurs de micro, petites et moyennes entreprises (MPME) ainsi que d’autres sociétés dirigées par des jeunes ou appartenant à des jeunes Africains.
Il les encourage à mettre en œuvre des solutions pour renforcer la résilience et s’adapter aux effets néfastes du changement climatique. Les jeunes entrepreneurs âgés de 18 à 35 ans sont invités à postuler en présentant leur plan d’affaires à travers le portail officiel de soumission(le lien est externe).
Vingt entreprises seront présélectionnées le 6 octobre prochain. Les candidats retenus seront invités à soumettre des vidéos, qui seront examinées par un jury avant la finale et la cérémonie de remise des prix qui aura lieu en marge de la COP26 à Glasgow, le 8 novembre prochain. Lors de cette rencontre, dix gagnants seront sélectionnés, dont 50 % d’entreprises dirigées par des femmes.
Sénégal.
Quelque 300 jeunes femmes bénéficieront d'une formation en éducation environnementale dans le cadre de la mise en œuvre du projet Nature pour l’autonomisation des femmes par l’entrepreneuriat vert et l’aménagement de forêts communales (NAFORÊT) lancé, samedi, dans la forêt classée de Mbao, dans la banlieue de Dakar.
"L’objectif de NAFORET est de faire la promotion de l’agro écologie et l’eco féminisme, la formation de 300 jeunes, femmes et filles en éducation environnementale, en leadership et l’entrepreneuriat vert et la création de 65 emplois verts au profit des femmes et des jeunes", a déclaré la présidente de l’association Vacances vertes.
Khady Camara intervenait lors de la cérémonie de lancement de la 5ème édition des Vacances vertes dans la forêt classée de Mbao, au cours de laquelle a été également lancé le projet NAFORET.
Ce projet sera expérimenté dans trois communes que sont Passy et Toubacouta, dans la région de Fatick et Salsal à Fissel Mbadane, dans la région de Thiès.
Selon elle, il est attendu comme résultat l’aménagement de trois forêts communales avec le reboisement d’au moins 2500 arbres constitués d’ombragers et de fruitiers, ’’mais aussi la promotion de micro projets agro écologiques axés sur les potentialités des terroirs".
Elle a rappelé que lors de la quatrième édition, le thème avait porté sur : "Une femme, un arbre", avec comme objectif de planter 1 000 000 d’arbres au Sénégal.
"C’est dans cette bonne dynamique et suivant les recommandations des braves dames rencontrées lors des précédentes éditions sur le terrain, surtout en termes d’accès à la terre et aux semences que s’inscrit notre nouveau projet dénommé NAFORÊT", a-t-elle indiqué.
Gabon.
Les limiers de la protection de la faune et de la flore viennent de mettre la main sur quatre présumés trafiquants d’ivoire, dans le département de Mulundu, situé dans la province de l’Ogooué-Lolo.
L’opération menée le 14 septembre courant, a permis de saisir des pointes d’ivoire, une arme de type calibre 12 et quelques munitions double zéro. Les mis en cause risquent jusqu’à dix ans de prison.
Dans le cadre de la protection des espèces protégées, une grande opération de lutte contre le trafic d’ivoire menée par la brigade faune de Ndangui et la police judiciaire de Koula-Moutou, appuyées par l’ONG Conservation et Justice, a permis l’arrestation de trois individus tous de nationalité gabonaise.
Lors de l’interrogatoire, "les présumés trafiquants vont, dans un premier temps, affirmer avoir ramassé les pointes d’ivoire. Puis finalement, ils ont avoué les avoir pris entre les mains de présumés chasseurs", a révélé un agent de l’ONG Conservation Justice.
Nigéria.
Cent quarante agriculteurs nigérians ont bénéficié récemment d'une formation dans le domaine de l'agriculture biologique. Ils ont été partagés en deux groupes, dont 70 ont profité d'un soutien financier pour trouver des terres, des équipements et former des coopératives.
Le deuxième groupe bénéficiera d'une formation axée essentiellement sur l'enseignement agricole.
Les personnes formées ont été sélectionnées dans dix États et leur stage de formation concerne, entre autres, l'élevage de poissons, la culture de champignons, de poivrons et de tomates.
Afrique du Sud.
Soixante-trois manchots africains, une espèce classée en danger, retrouvés dimanche morts sur une plage près du Cap, ont été tués par des piqûres d'abeilles, a indiqué la Fondation d'Afrique australe pour la conservation des oiseaux côtiers (Sanccob).
"Les oiseaux ont été piqués à mort par des abeilles", a déclaré le Dr David Roberts, vétérinaire au sein de la fondation.
Les manchots avaient été retrouvés sur la plage de Simon's Town, à une quarantaine de kilomètres du Cap. Des piqûres ont été détectées notamment autour de leurs yeux et des abeilles mortes ont été retrouvées sur la plage, a précisé le spécialiste.
D'autres tests pour éventuellement détecter une maladie ou des substances toxiques, ainsi que des autopsies, ont été menés.
M. Roberts a déploré un fait "rare et inhabituel" qui touche une espèce en danger, mais dans la zone qui est un parc national, "les abeilles font aussi partie de l'écosystème", a-t-il souligné.
L'Afrique du Sud abrite la plus importante colonie de manchots au monde. Les manchots africains sont menacés d'extinction, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Quelque 13.000 couples seulement étaient recensés dans le monde en 2019, principalement en Afrique du Sud et en Namibie voisine.
Le Centre mondial pour l’adaptation (GCA) et la Banque africaine de développement ont lancé, mercredi dernier, la première édition d’un concours sur l’adaptation au changement climatique intitulé : «Défi des solutions d’adaptation pour les jeunes Africains».
L’appel à propositions, qui prend fin le 6 octobre prochain, concerne les jeunes entrepreneurs, innovateurs de micro, petites et moyennes entreprises (MPME) ainsi que d’autres sociétés dirigées par des jeunes ou appartenant à des jeunes Africains.
Il les encourage à mettre en œuvre des solutions pour renforcer la résilience et s’adapter aux effets néfastes du changement climatique. Les jeunes entrepreneurs âgés de 18 à 35 ans sont invités à postuler en présentant leur plan d’affaires à travers le portail officiel de soumission(le lien est externe).
Vingt entreprises seront présélectionnées le 6 octobre prochain. Les candidats retenus seront invités à soumettre des vidéos, qui seront examinées par un jury avant la finale et la cérémonie de remise des prix qui aura lieu en marge de la COP26 à Glasgow, le 8 novembre prochain. Lors de cette rencontre, dix gagnants seront sélectionnés, dont 50 % d’entreprises dirigées par des femmes.
Sénégal.
Quelque 300 jeunes femmes bénéficieront d'une formation en éducation environnementale dans le cadre de la mise en œuvre du projet Nature pour l’autonomisation des femmes par l’entrepreneuriat vert et l’aménagement de forêts communales (NAFORÊT) lancé, samedi, dans la forêt classée de Mbao, dans la banlieue de Dakar.
"L’objectif de NAFORET est de faire la promotion de l’agro écologie et l’eco féminisme, la formation de 300 jeunes, femmes et filles en éducation environnementale, en leadership et l’entrepreneuriat vert et la création de 65 emplois verts au profit des femmes et des jeunes", a déclaré la présidente de l’association Vacances vertes.
Khady Camara intervenait lors de la cérémonie de lancement de la 5ème édition des Vacances vertes dans la forêt classée de Mbao, au cours de laquelle a été également lancé le projet NAFORET.
Ce projet sera expérimenté dans trois communes que sont Passy et Toubacouta, dans la région de Fatick et Salsal à Fissel Mbadane, dans la région de Thiès.
Selon elle, il est attendu comme résultat l’aménagement de trois forêts communales avec le reboisement d’au moins 2500 arbres constitués d’ombragers et de fruitiers, ’’mais aussi la promotion de micro projets agro écologiques axés sur les potentialités des terroirs".
Elle a rappelé que lors de la quatrième édition, le thème avait porté sur : "Une femme, un arbre", avec comme objectif de planter 1 000 000 d’arbres au Sénégal.
"C’est dans cette bonne dynamique et suivant les recommandations des braves dames rencontrées lors des précédentes éditions sur le terrain, surtout en termes d’accès à la terre et aux semences que s’inscrit notre nouveau projet dénommé NAFORÊT", a-t-elle indiqué.
Gabon.
Les limiers de la protection de la faune et de la flore viennent de mettre la main sur quatre présumés trafiquants d’ivoire, dans le département de Mulundu, situé dans la province de l’Ogooué-Lolo.
L’opération menée le 14 septembre courant, a permis de saisir des pointes d’ivoire, une arme de type calibre 12 et quelques munitions double zéro. Les mis en cause risquent jusqu’à dix ans de prison.
Dans le cadre de la protection des espèces protégées, une grande opération de lutte contre le trafic d’ivoire menée par la brigade faune de Ndangui et la police judiciaire de Koula-Moutou, appuyées par l’ONG Conservation et Justice, a permis l’arrestation de trois individus tous de nationalité gabonaise.
Lors de l’interrogatoire, "les présumés trafiquants vont, dans un premier temps, affirmer avoir ramassé les pointes d’ivoire. Puis finalement, ils ont avoué les avoir pris entre les mains de présumés chasseurs", a révélé un agent de l’ONG Conservation Justice.
Nigéria.
Cent quarante agriculteurs nigérians ont bénéficié récemment d'une formation dans le domaine de l'agriculture biologique. Ils ont été partagés en deux groupes, dont 70 ont profité d'un soutien financier pour trouver des terres, des équipements et former des coopératives.
Le deuxième groupe bénéficiera d'une formation axée essentiellement sur l'enseignement agricole.
Les personnes formées ont été sélectionnées dans dix États et leur stage de formation concerne, entre autres, l'élevage de poissons, la culture de champignons, de poivrons et de tomates.
Afrique du Sud.
Soixante-trois manchots africains, une espèce classée en danger, retrouvés dimanche morts sur une plage près du Cap, ont été tués par des piqûres d'abeilles, a indiqué la Fondation d'Afrique australe pour la conservation des oiseaux côtiers (Sanccob).
"Les oiseaux ont été piqués à mort par des abeilles", a déclaré le Dr David Roberts, vétérinaire au sein de la fondation.
Les manchots avaient été retrouvés sur la plage de Simon's Town, à une quarantaine de kilomètres du Cap. Des piqûres ont été détectées notamment autour de leurs yeux et des abeilles mortes ont été retrouvées sur la plage, a précisé le spécialiste.
D'autres tests pour éventuellement détecter une maladie ou des substances toxiques, ainsi que des autopsies, ont été menés.
M. Roberts a déploré un fait "rare et inhabituel" qui touche une espèce en danger, mais dans la zone qui est un parc national, "les abeilles font aussi partie de l'écosystème", a-t-il souligné.
L'Afrique du Sud abrite la plus importante colonie de manchots au monde. Les manchots africains sont menacés d'extinction, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Quelque 13.000 couples seulement étaient recensés dans le monde en 2019, principalement en Afrique du Sud et en Namibie voisine.