Bulletin de l'écologie de l'Afrique du 16/02/2018
Dakar - Voici le bulletin de l'écologie de l'Afrique pour la journée du vendredi 16 février:
Sénégal :
-- Le Sénégal va abriter prochainement une réunion d'échanges avec des pays d’Asie centrale sur ses expériences «réussies’’ en matière de gestion durable des ressources en eau, a annoncé, jeudi, le secrétaire général au ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Thierno Hamet Baba Ly.
’’Ces pays viendront s’enquérir des expériences réussies du Sénégal en matière de gestion des eaux’’, selon M. Ly, qui présidait un atelier d’information et d’échanges.
La rencontre avait pour thème : ’’La Convention des Nations unies sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontaliers et des lacs internationaux : processus d’adhésion du Sénégal’’.
-- La convention des Nations unies sur l’eau est un levier pour soutenir la coopération entre des pays partageant des ressources hydriques transfrontalières, a souligné Francesca Bernardini, Secrétaire de ladite convention.
’’C’est un outil qui promeut l’utilisation durable des ressources à travers la coopération des pays qui les partagent’’, a déclaré Mme Bernardini.
Elle intervenait, jeudi, au cours d’un atelier '’d’information et de partage de la convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontaliers et des lacs internationaux : processus d’adhésion du Sénégal’’.
-- Au total, 25.000 éleveurs et agriculteurs sénégalais sont formés à la résilience climatique dans le cadre du projet «Intégration de la résilience climatique dans la production agro-pastorale pour la sécurité alimentaire dans les zones rurales vulnérables à travers l’approche des champs-écoles paysans» de l'organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture.
Parmi les réalisations de ce projet, figure la formation de 15.000 agriculteurs et 10.000 éleveurs à la résilience climatique à travers des champs écoles, explique une note de la Fao remise à la presse en marge d'un atelier de validation d'une étude «Diagnostic des menaces, des contraintes et des opportunités liées au changement climatique et aux savoir endogènes en matières d’adaptation dans la Zone sylvo-pastorale, le Bassin arachidier et le Sénégal oriental».
Quarante pour cent des agriculteurs et éleveurs formés sont des jeunes et des femmes intervenant dans les zones d'intervention du projet financé à hauteur de 6.228.995 dollars par le fonds pour l'environnement mondial (Fem), à savoir Louga et Matam (Nord), Fatick, Kaffrine, Diourbel et Kaolack (centre), et Tambacounda (Est).
Burkina:
Le Conseil burkinabè du Plateau central vient de remettre des charrues aux bénéficiaires du projet de production biologique de sésame.
Ces équipements agricoles visent à favoriser une production en quantité du sésame dans la province de l'Oubritenga, en vue de contribuer à la lutte l'insécurité alimentaire. La production biologique du sésame est, en outre, de nature à pallier la dégradation des sols et les aléas climatiques.
Côte d'Ivoire :
Le ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable (MINSEDD), en collaboration avec ONU Environnement et le comité national de développement durable (CNDD), travaillent à une protection durable des forêts et de la biodiversité en Côte d’Ivoire.
Le directeur de cabinet du MINSEDD, Fofana Brahima, a procédé à cet effet jeudi à Abidjan, au lancement d’un atelier de la phase de préparation du projet, «durabilité et approches de développement pour la gestion transformationnelle, la restauration, la conservation des forêts et la biodiversité en Côte d’Ivoire».
Il a, au nom de la ministre Anne Ouloto, expliqué que des facteurs tels que l’urbanisation, la population galopante, la mauvaise gestion du couvert forestier et la pratique des cultures extensives, qui ont des effets directs sur le maintien de la diversité biologique, sont à la base de la perte de nos forêts.
«Avec la forte dégradation de la flore, la faune est gravement menacée. C’est ici le lieu d’exhorter chacun et chacune d’entre nous à une implication à la mise en œuvre de cette phase car le temps joue contre nous», a-t-il lancé.
Mali:
Le ministre de l'Energie et de l’Eau Malick Alhousseini a procédé récemment au lancement des travaux de dédoublement de la capacité de la Centrale hydroélectrique de Sotuba appelé Sotuba II. Un projet financé à hauteur de 24,309 milliards F CFA.
Le projet de doublement de la capacité de la centrale hydroélectrique de Sotuba, est le second volet du projet de construction d'un Centre national de conduite et du doublement de la capacité de la centrale de Sotuba, cofinancé par l’Etat du Mali et la Banque Ouest africaine de développement.
Kenya:
Plus de 70.000 acres de maïs ont été ravagés par les chenilles légionnaires d'automne dans le comté de Nakuru, a fait savoir Immaculate Maina, chef du service de l’Agriculture au sein du gouvernement du comté.
"Nous avons perdu plus de 30% de notre récole l’année dernière" en raison de l’invasion de ce ravageur, a relevé la responsable, citée par des médias locaux.
D’après les chiffres des autorités, les chenilles légionnaires d'automne ont endommagé plus de 800.000 hectares dans 25 comtés du Kenya l'année écoulée.
Sénégal :
-- Le Sénégal va abriter prochainement une réunion d'échanges avec des pays d’Asie centrale sur ses expériences «réussies’’ en matière de gestion durable des ressources en eau, a annoncé, jeudi, le secrétaire général au ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Thierno Hamet Baba Ly.
’’Ces pays viendront s’enquérir des expériences réussies du Sénégal en matière de gestion des eaux’’, selon M. Ly, qui présidait un atelier d’information et d’échanges.
La rencontre avait pour thème : ’’La Convention des Nations unies sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontaliers et des lacs internationaux : processus d’adhésion du Sénégal’’.
-- La convention des Nations unies sur l’eau est un levier pour soutenir la coopération entre des pays partageant des ressources hydriques transfrontalières, a souligné Francesca Bernardini, Secrétaire de ladite convention.
’’C’est un outil qui promeut l’utilisation durable des ressources à travers la coopération des pays qui les partagent’’, a déclaré Mme Bernardini.
Elle intervenait, jeudi, au cours d’un atelier '’d’information et de partage de la convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontaliers et des lacs internationaux : processus d’adhésion du Sénégal’’.
-- Au total, 25.000 éleveurs et agriculteurs sénégalais sont formés à la résilience climatique dans le cadre du projet «Intégration de la résilience climatique dans la production agro-pastorale pour la sécurité alimentaire dans les zones rurales vulnérables à travers l’approche des champs-écoles paysans» de l'organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture.
Parmi les réalisations de ce projet, figure la formation de 15.000 agriculteurs et 10.000 éleveurs à la résilience climatique à travers des champs écoles, explique une note de la Fao remise à la presse en marge d'un atelier de validation d'une étude «Diagnostic des menaces, des contraintes et des opportunités liées au changement climatique et aux savoir endogènes en matières d’adaptation dans la Zone sylvo-pastorale, le Bassin arachidier et le Sénégal oriental».
Quarante pour cent des agriculteurs et éleveurs formés sont des jeunes et des femmes intervenant dans les zones d'intervention du projet financé à hauteur de 6.228.995 dollars par le fonds pour l'environnement mondial (Fem), à savoir Louga et Matam (Nord), Fatick, Kaffrine, Diourbel et Kaolack (centre), et Tambacounda (Est).
Burkina:
Le Conseil burkinabè du Plateau central vient de remettre des charrues aux bénéficiaires du projet de production biologique de sésame.
Ces équipements agricoles visent à favoriser une production en quantité du sésame dans la province de l'Oubritenga, en vue de contribuer à la lutte l'insécurité alimentaire. La production biologique du sésame est, en outre, de nature à pallier la dégradation des sols et les aléas climatiques.
Côte d'Ivoire :
Le ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable (MINSEDD), en collaboration avec ONU Environnement et le comité national de développement durable (CNDD), travaillent à une protection durable des forêts et de la biodiversité en Côte d’Ivoire.
Le directeur de cabinet du MINSEDD, Fofana Brahima, a procédé à cet effet jeudi à Abidjan, au lancement d’un atelier de la phase de préparation du projet, «durabilité et approches de développement pour la gestion transformationnelle, la restauration, la conservation des forêts et la biodiversité en Côte d’Ivoire».
Il a, au nom de la ministre Anne Ouloto, expliqué que des facteurs tels que l’urbanisation, la population galopante, la mauvaise gestion du couvert forestier et la pratique des cultures extensives, qui ont des effets directs sur le maintien de la diversité biologique, sont à la base de la perte de nos forêts.
«Avec la forte dégradation de la flore, la faune est gravement menacée. C’est ici le lieu d’exhorter chacun et chacune d’entre nous à une implication à la mise en œuvre de cette phase car le temps joue contre nous», a-t-il lancé.
Mali:
Le ministre de l'Energie et de l’Eau Malick Alhousseini a procédé récemment au lancement des travaux de dédoublement de la capacité de la Centrale hydroélectrique de Sotuba appelé Sotuba II. Un projet financé à hauteur de 24,309 milliards F CFA.
Le projet de doublement de la capacité de la centrale hydroélectrique de Sotuba, est le second volet du projet de construction d'un Centre national de conduite et du doublement de la capacité de la centrale de Sotuba, cofinancé par l’Etat du Mali et la Banque Ouest africaine de développement.
Kenya:
Plus de 70.000 acres de maïs ont été ravagés par les chenilles légionnaires d'automne dans le comté de Nakuru, a fait savoir Immaculate Maina, chef du service de l’Agriculture au sein du gouvernement du comté.
"Nous avons perdu plus de 30% de notre récole l’année dernière" en raison de l’invasion de ce ravageur, a relevé la responsable, citée par des médias locaux.
D’après les chiffres des autorités, les chenilles légionnaires d'automne ont endommagé plus de 800.000 hectares dans 25 comtés du Kenya l'année écoulée.