Bulletin de l'écologie de l'Afrique du 15/05/2019

Mercredi 15 Mai 2019

Dakar - Voici le bulletin de l'écologie de l'Afrique pour la journée du mercredi 15 mai: 

Sénégal :

Le président du Conseil national de concertation des ruraux (CNCR), Nazirou Sall, a plaidé, mardi à Dakar, pour plus de synergie dans les interventions destinées à la préservation des forêts en vue de garantir une plus grande efficacité. 

« Des efforts importants ont été faits dans le passé pour la préservation des forêts à travers divers projets publics mais, les impacts restent encore faibles pour inverser la tendance concernant la dégression et la dégradation des forêts, d'où l’importance de réfléchir sur les voies et moyens pour renforcer la synergie des interventions et la mutualisation des moyens en vue de garantir une plus grande efficacité », a notamment dit M. Sall. 

S’exprimant à l’occasion d’un atelier sur la gouvernance responsable des forêts à la lumière de la loi N° 2018-25 du 12 novembre 2018 portant code forestier, le président du CNCR a souligné la nécessité de capitaliser les initiatives développées par les organisations de la Société civile « qui travaillent en partenariat avec les collectivités locales et territoriales ». 

Présidant l’ouverture de cet atelier, le secrétaire d’Etat chargé des Droits humains et de la Bonne gouvernance, Mamadou Saliou Sow, a rappelé que le Sénégal, en modifiant son code forestier en 2018, a permis d’intégrer dans les dispositions nationales les engagements internationaux pris par le Sénégal relatifs à la lutte contre le trafic des espèces de flore et faune, à la désertification, aux changements climatiques et à l’opérationnalisation des directives volontaires relatives aux forêts et aux ODD. 

Côte d'Ivoire :

Le ministre des Eaux et Forêts, Alain-Richard Donwahi, participant à la conférence internationale sur l’eau, à Paris, a présenté lundi, la politique nationale de la Côte d’Ivoire en vue de favoriser, à toutes les couches, un accès équitable aux ressources en eau, au cours d’un panel sur les « données pour la prise de décisions dans le domaine de l’eau ». 

Pour l’atteinte de cet idéal d’eau pour tous, a dit le ministre, la Côte d’Ivoire doit relever un certain nombre de défis à savoir la mise en œuvre efficace de la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) en vue de garantir cette ressource pour les populations et les activités économiques (eau potable, sécurité alimentaire, sécurité énergétique, etc..) et la protection des écosystèmes vitaux.

Les autres principaux défis ont aussi trait à l’eau potable pour atteindre le plus rapidement possible plusieurs couches, à l’assainissement en vue rendre le cadre de vie sain afin d’assurer la protection de l’habitat, de la santé publique et de l’environnement, à l’agriculture pour accroître et diversifier la production agricole du pays et enfin l’hydroélectricité en augmentant la production de l’énergie hydroélectrique pour satisfaire la demande énergétique de plus en plus croissante.

Togo:

Le gouvernement du Togo vient d'inaugurer trois mini-adductions d’eau potable (AEP) et des latrines dans plusieurs localités situées dans le grand sud du pays. Le projet est financé en partie grâce à un prêt de la Banque islamique de développement (BID).

Les populations de trois localités du sud du Togo ont désormais à leur disposition trois infrastructures d’eau potable et d’assainissement. Il s'agit de mini-adductions d’eau potable (AEP) constituées d’un forage gros débit, d’un groupe électrogène pour alimenter le système de pompage de l’eau depuis la nappe phréatique, d’un château d’eau, d’un local pour la gestion du système d’AEP.

RDC :

Le directeur pays de l'ONG internationale World Resources Institute (WRI), Lauren Williams, a déclaré lundi à Kinshasa, à l’ouverture de l'atelier de validation des mesures d’applications de la loi relative à la conservation de la nature, que la mise en œuvre de cette loi nécessite l’adoption de plusieurs mesures d’application en vue de permettre à la République démocratique du Congo (RDC) de renforcer notamment sa stratégie de lutte contre la criminalité faunique. 

Pour lui, cette nouvelle loi apporte plusieurs avancées dans l’amélioration de la gouvernance du secteur des ressources naturelles sur toute l’étendue du pays, rapporte l’ACP.

Burkina:

L’opposition politique burkinabè a affirmé, mardi, que le projet de déclassement partiel de la forêt classée de Kua pour construire un hôpital à Bobo-Dioulasso (365 km de Ouagadougou), est "un crime écologique".

"L’opposition invite le président du Faso à sonner la fin de la récréation, en empêchant que l’hôpital soit construit dans cette forêt quasi-séculaire aux ressources vitales", a indiqué le président du parti Espoir, Jean-Hubert Bazié, lors d’un point de presse.

Le Conseil municipal de Bobo-Dioulasso a autorisé, en avril dernier, le déclassement de 16 hectares de la forêt classée de Kua en vue de construire un CHU.

Suite à cette décision, des défenseurs de l’environnement se sont opposés à l’empiétement de la forêt. 

MAP