Bulletin de l'écologie de l’Afrique du 02/09/2021

Jeudi 2 Septembre 2021

​Kigali - Voici le bulletin de l'écologie de l'Afrique pour la journée du jeudi 02 septembre 2021:


Kenya :

- Le président kényan, Uhuru Kenyatta, a salué la "réussite" des agences de protection de l'environnement de son pays dans leur lutte contre le braconnage après la publication du premier recensement animalier mené au Kenya qui doit servir de base pour améliorer la préservation de l'environnement.

Le chef de l'Etat s’est félicité des conclusions de ce recensement, qui ont permis de dénombrer 30 espèces d'animaux différentes sur près de 59% du territoire étudié, exhortant les agences de protection de l'environnement à trouver des approches innovantes pour protéger la faune.

"La faune est notre patrimoine, c'est l'héritage de nos enfants et il est important pour nous de savoir ce dont nous disposons, afin d'être mieux informés dans notre politique et sur les actions à mener", a déclaré le dirigeant kényan dans un communiqué.

"C'est un patrimoine national. Nous devons en être fiers", a-t-il rappelé.

Afrique du Sud:

- Le nombre d'espèces exotiques établies en Afrique du Sud a augmenté de 15%, passant de 1.637 à 1.880, dont environ un tiers sont envahissantes, a déclaré la ministre des Forêts, des Pêches et de l'Environnement, Barbara Creecy.

Les invasions biologiques constituent une menace majeure pour la biodiversité unique de l'Afrique du Sud, ainsi que pour les moyens de subsistance et la santé des habitants du pays.

Les estimations actuelles suggèrent que les coûts écologiques des plantes et des animaux exotiques envahissants dépassent 6,5 milliards de rands chaque année.

"Les principaux coûts associés aux pertes sont une baisse des services écosystémiques tels que l'eau et le pâturage et la perte des cultures agricoles en raison de ravageurs envahissants", a déclaré Mme Creecy.

Des évaluations formelles de l'impact des espèces envahissantes sont en cours à l'aide d'un nouveau programme des Nations Unies qui a été développé en collaboration avec l'Institut national sud-africain de la biodiversité (SANBI) et le Centre d'excellence de la biologie d'invasion.

MAP