Bulletin de l'actualité économique européenne

Jeudi 22 Octobre 2020

Bruxelles - Voici le bulletin de l'actualité économique européenne pour la journée du jeudi 22 octobre 2020 :
Bulletin de l'actualité économique européenne
Belgique:

- Plusieurs mesures d'aides au secteur Horeca en Belgique ont été confirmées mardi par le ministre de l'Emploi, Pierre-Yves Dermagne, après la décision de fermer les restaurants et les cafés, afin de freiner la propagation du coronavirus dans le pays.

Outre la confirmation de l'enveloppe d'aides de 500 millions d'euros, le ministre a relevé que le droit passerelle sera accordé jusque fin décembre.

Pour ce qui est de l'accord sur le remboursement des cotisations ONSS du 3ème trimestre, les fédérations horeca demandent "de ne pas garder les montants encaissés comme un acompte pour solder les futures charges car, la trésorerie de nos entrepreneurs étant au plus bas, il est primordial de retrouver ces fonds dans nos caisses".

"Nous avons obtenu du ministre que l'assimilation des jours de chômage 'force majeure' pour les primes de fin d'année soit totalement assimilée par le gouvernement", ajoute la Fédération Horeca Bruxelles dans un communiqué.

Les représentants sectoriels ont également demandé au ministre que les assimilations des vacances annuelles soient également supportées par le gouvernement, "car nos entrepreneurs ne pourront pas survivre à cette assimilation".

France:

- Les délais de paiement des entreprises, qui avaient connu ces dernières années une amélioration en France, se sont allongés avec la crise causée par l'épidémie de coronavirus du fait d'une très forte hausse des délais pour les PME, selon la dernière enquête annuelle du cabinet ARC spécialisé dans le recouvrement de créances.

Le retard moyen de paiement des entreprises françaises est passé de 10 à 13 jours entre 2019 et 2020, mais celui des PME a bondi de 10,9 à 18,6 jours, relève l'étude réalisée auprès de 500 entreprises de plus de 50 salariés du 1er au 18 septembre par l'institut Ifop pour ARC.

Invité par le cabinet ARC à réagir à cette étude, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a indiqué qu'il allait "réunir, secteur par secteur, les grandes entreprises donneuses d'ordres" afin de faire un état des lieux objectif de la situation.

Suisse:

- Le marché suisse des fonds de placement n'a guère connu de changements en septembre. Selon les calculs de la toute nouvelle faîtière de la gestion d'actifs Asset Management Association Switzerland, la fortune des fonds s'est étoffée en l'espace d'une mois de 0,1% à 1248,5 milliards de francs. Les flux nets de trésorerie ont atteint 2,8 milliards.

En septembre, les principaux indices boursiers ont perdu du terrain, à l'exception de l'indicateur des valeurs vedettes de la Bourse suisse SMI, lequel a progressé de 0,51% en un mois. Le Dow Jones a lui lâché 2,28%, le S&P 500 3,92% et l'Euro Stoxx 50 2,41%.

En dépit du ralentissement des marchés boursiers, la tendance des afflux de capitaux s'est intensifiée par rapport au mois précédent. Les fonds en actions ont drainé la plus grande partie de l'afflux de capitaux, devant les fonds obligataires. Les premiers ont vu affluer 2,2 milliards de francs, tandis que les seconds ont attiré 1,3 milliard de francs.

- Le géant bancaire UBS a octroyé un total de 3,3 milliards de francs de prêts d'urgence aux PME suisses dans le cadre du programme d'aide mis en place par le Conseil fédéral pour lutter contre les répercussions économiques de la pandémie de coronavirus.

Fin juillet, la banque avait traité plus de 24.000 demandes et engagé 2,7 milliards de francs pour des prêts d'un maximum de 500.000 francs, entièrement garantis par la Confédération. Elle a également débloqué 600 millions pour des emprunts de 0,5 et 20 millions, garantis à hauteur de 85% par les pouvoirs publics, a précisé UBS mardi dans un communiqué.

L'usage réel est cependant bien inférieur avec un total de 1,7 milliard de francs prélevés fin septembre sur les engagements de prêts.

Espagne:

- Le gouvernement estime que l'ensemble des mesures fiscales et de la nouvelle loi contre la fraude, grâce aux nouvelles taxes "vertes", aux emballages en plastique, à une TVA de 21% sur les boissons sucrées et aux taxes "Google" et "Tobin", augmenteront les recettes de 33,447 millions l'année prochaine, pour atteindre un record de près de 495 milliards d'euros.

C'est ce qui ressort du plan budgétaire 2021 adressé à Bruxelles par l'exécutif, qui prévoit toutefois que le ratio des recettes par rapport au PIB en 2021 sera de 40,3%, contre 41,7% en 2020, en raison de la plus forte augmentation du PIB l'année prochaine, puisque les recettes en termes absolus en 2021 augmenteront de 33.447 millions d'euros par rapport à 2020, pour atteindre un record de quelque 494.490 millions.

Le gouvernement explique que l'augmentation des recettes publiques est due à l'amélioration de l'économie et de l'activité et, dans une moindre mesure, aux mesures fiscales qui seront mises en œuvre à partir de l'année prochaine.

Plus précisément, l'impact estimé du paquet fiscal et de la nouvelle loi contre la fraude fiscale est de 6.847 millions en 2021 et de 2.323 millions en 2022 sur une base de caisse.

Grande-Bretagne: 

- Les loyers privés à Londres ont chuté pour le deuxième trimestre consécutif, certaines zones enregistrant de fortes baisses allant jusqu'à 34% sur un an, tandis que d'autres villes dans les environs d'Édimbourg en Ecosse ont également signalé une baisse pendant la pandémie.

Bien que les restrictions concernant Covid-19 aient été assouplies au cours de l'été, le marché de la location dans la capitale et dans d'autres villes a eu du mal à se redresser, selon le site Web de partage de maisons SpareRoom. 

Le loyer mensuel moyen d'une chambre à Londres est tombé à 725 £ entre juillet et septembre, en baisse de 7% par rapport à 780 £ à la même période l'an dernier.

En dehors de Londres, les loyers au Royaume-Uni ont augmenté de 2% à 492 £ en moyenne. L'Écosse a été la seule autre localité du Royaume-Uni où les loyers ont chuté de 2%, passant de 490 £ à 481 £.

L'augmentation du travail à domicile depuis la propagation de la pandémie de coronavirus a conduit un nombre croissant de propriétaires et de locataires à quitter les grandes villes pour s'installer dans les banlieues, les villes plus petites et les zones plus rurales à la recherche de logements plus grands, d'économies de coûts et d'espaces verts.



Source : https://www.coupures.com/Bulletin-de-l-actualite-e...

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