Bulletin TAP-Environnement

Mardi 1 Décembre 2020

Tunisie-Climat : Un Forum des acteurs de l'adaptation au changement climatique verra, bientôt, le jour UnForum national des acteurs de l'adaptation au changement climatique en Tunisie » (Adapt-CC),verra bientôt le jour, à l'initiative du ministère des Affaires locales et de l'Environnement en partenariat avec l'agence allemande de coopération internationale (GIZ).
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L'appel à candidature pour constituer ce forum vient d'être lancé. Il est destiné aux acteurs de la société civile, du secteur privé, des intervenants dans le secteur des médias ainsi que des acteurs municipaux.  L'initiative est lancée dans le cadre du projet de « Renforcement de capacités et appui à l'exécution de la politique nationale d'adaptation au changement climatiques » - Adapt-CC, mis en œuvre par GIZ en partenariat avec le Ministère des Affaires Locales et de l'Environnement (MALE). 

En effet, le Think-tank national sera réparti en 4 sous-groupes de réflexions, en l'occurrence, le Forum des acteurs des médias, celui du secteur privé,un autre pour les acteurs de la société civile et un quatrième forum destiné aux municipaux, selon Sabrine Jelili, Experte Technique Junior auprès de la GIZ.  L'objectif de ce projet est de fédérer les efforts, d'échanger et d'identifier, dans le cadre d'une approche participative et de concertation, des solutions d'adaptation aux changements climatiques et aussi de vulgariser cette thématique et sensibiliser le grand public à leurs enjeux, a-t-elle ajouté à TAP.

La Tunisie, étant un pays hautement vulnérable aux effets du changement climatique,s'est engagée activement, depuis la ratification de l'Accord de Paris en 2016, dans une politique volontariste de sensibilisation.

Agriculture vivrière: Un label «Kidchen», au centre-ouest de la Tunisie 

Aménager un potager où les parents en situation précaire peuvent exercer la culture vivrière de plantes potagères destinées à l'autoconsommation, est la finalité de l'initiative « Kidchen », lancée par l'ONG tunisienne «Wallah We Can ».

L'idée était, au début, de produire de quoi subvenir aux besoins des élèves dans un internat à Makhthar, une localité de la région de Siliana (nord-ouest de la Tunisie), connue pour son hiver glacial.

Selon le fondateur de l'association Wallah We Can, l'idée a été révisée en faveur d'une solution plus durable, plus productible et qui engage les parents des élèves.

Il s'agit concrètement de former les parents aux pratiques de l'éco-agriculture pour qu'ils nourrissent eux-mêmes leurs enfants-élèves et vendre l'excédent de la production.  Un habitant de la région a loué, alors un terrain de 8 hectares, à l'ONG, à un prix très symbolique.  Sur ce terrain proche d'un lac collinaire, l'association va cultiver des plantes maraichères pour aussi garantir une alimentation saine aux élèves habitués à des repas composés principalement de pâtes et du pain.

Des agronomes, diététiciens et des partenaires des ministères de l'Education et de l'Agriculture et de l'Agence de la vulgarisation et de la formation agricole sont associés à ce projet d'économie sociale et solidaire.  Ils vont bientôt entamer des cours au profit des parents dans le domaine du micro-maraîchage biologique intensif .

L'objectif de l'ONG est en premier lieu de donner la chance à ces parents de devenir des micro-agriculteurs et de leur assurer des emplois stables afin de les faire sortir de la précarité.  En deuxième lieu, il s'agit d'approvisionner la cantine scolaire en fruits et légumes nécessaires pour garantir des repas sains et équilibrés aux enfants dont l'alimentation au sein de cette cantine se limite souvent aux pâtes et au pain.  L'association prévoit ensuite de commercialiser l'excédent de la production sous l'étiquette « Kidchen ».  Les revenus des ventes vont aider à payer les parents impliqués et leur garantir une certaine autonomie financière.

Le PNUD soutient la gestion des déchets de soin à l'Ile de Djerba  Une formation de 3 jours a été organisée au profit d'un groupe restreint d'agents du Groupement de Santé de Base de Djerba pour le renforcement de leurs capacités dans le domaine de la gestion des déchetsde soin au sein des établissements hospitaliers dans le contexte de la pandémie de COVID19.

L'objectif de cette formation, organisée, du 16 au 18 novembre 2020, est d'aider les agents devant manipulerles déchets hospitaliers dans la région, à bien les gérer et à minimiser les risques d'une mauvaise gestion.

L'action s'inscrit dans le cadre du projet « Covid Inclusive Multisectoral Response » mis en œuvre par le PNUD Tunisie à travers la facilité RRF (Rapid_Response_Facility).

Elle vise également à optimiser la sécurité des agents de la santé et d'assurer le bon fonctionnement du système de santé de première ligne pour faire face aux risques humains et environnementaux persistants notamment dans la période de pandémie du Covid-19, a indiqué le PNUD Tunisie sur sa page Facebook.

Formation sur les huiles essentielles

L'Extraction des huiles essentielles, des huiles végétales et la fabrication des Produits Cosmétiques seront les prochaines thèmes de la formation que l'association "Flehetna" assurera les 3, 4 et 5 décembre au Den Den (gouvernorat de la Manouba). 

Ce portail des professionnels de l'Agriculture, offrant les services: Etudes & Consulting, Marketing & Développement et Formation, a indiqué que cette formation comportera quatre séances. La première présentera des généralités sur les huiles essentielles, les hydrolats (eau aromatique), les eaux florales et leurs procédés d'extraction. Étude de différentes utilisations des huiles essentielles, des hydrolats, des eaux florales et leurs précautions d'emploi. Elle comportera une séance pratique de distillation des huiles essentielles (Lemon Grass, Lavande, Thym....).

La 2ème séance aura pour thème "les huiles végétales" avec des généralités sur ces dernières et une séance pratique d'extraction des huiles essentielles d'Arachide, de Lin, Sésame....

La 3ème séance portera sur la "Saponification" (réaction chimique qui permet la fabrication du savon) et sera suivi d'une séance théorique et pratique sur ce procédé.

Enfin la 4ème et dernière séance sera consacrée aux gels et crèmes ainsi qu'à la formulation des gels de massage, des gels cosmétiques et des crèmes cosmétiques.

FAO : La pénurie d'eau touche plus de 3 milliards de personnes 

Plus de trois milliards de personnes vivent dans des régions agricoles qui connaissent des niveaux élevés à très élevés de pénurie d'eau ou de rareté de l'eau, et presque la moitié d'entre elles sont confrontées à de graves contraintes hydriques, indique dans sa dernière parution le 26 novembre 2020 l'édition de la situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture, publication de la FAO ('Organisation de Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture). Par ailleurs, précise la même source, les ressources en eau douce disponibles, par personne, ont diminué de plus de 20 pour cent ces vingt dernières années au niveau mondial. Il faudra donc produire plus avec moins, en particulier dans le secteur agricole, le plus gros utilisateur d'eau dans le monde, représentant plus de 70 pour cent des prélèvements d'eau dans le monde. Une meilleure gestion des ressources en eau, prenant appui sur une gouvernance efficace et de solides institutions - y compris des droits d'usage et des régimes fonciers applicables à l'eau sur lesquels les gens puissent compter et qui reposent sur la comptabilité et l'audit de l'eau - est une condition essentielle à la sécurité alimentaire et à la nutrition dans le monde, ainsi qu'à la réalisation des objectifs de développement durables (ODD), explique la publication. 

Les mesures possibles sont multiples - depuis l'investissement dans des techniques de récupération et de conservation de l'eau, en zone pluviale, jusqu'à la remise en état et la modernisation des systèmes d'irrigation, en zone irriguée.

En complément de ces mesures, il faut aussi mettre en place de bonnes pratiques agronomiques, et par exemple adopter des variétés qui supportent bien la sécheresse, et de meilleurs outils de gestion - parmi lesquels la tarification de l'eau et des outils d'allocation des ressources en eau, comme par exemple des quotas et des droits d'usage - afin d'assurer un accès équitable à l'eau dans des conditions durables.

L'UpM décrète les 28 novembre, comme Journée internationale de la Méditerranée Une journée internationale de la Méditerranée sera célébrée chaque année le 28 novembre, en vue de promouvoir une identité méditerranéenne commune, telle est la principale décision adoptée par le 5eme Forum Régional de l'Union pour la Méditerranée (UpM) tenu le 27 novembre sur le thème « 25 ans : construire une Méditerranée plus forte ».  Ce forum, qui a réuni notamment les ministres des Affaires étrangères des 42 États membres de l'UpM, a mis en évidence les domaines dans lesquels l'UpM doit redoubler d'efforts pour relever les défis actuels et futurs. Il s agit de concentrer particulièrement, les efforts pour l'année à venir sur une intégration plus poussée des économies par la promotion du commerce et des investissements, l'encouragement de l'action en faveur du climat et des modèles de croissance durables, et le soutien à la transformation digitale, tout en maintenant l'accent mis depuis longtemps par l'UpM sur l'émancipation et l'emploi des femmes, en particulier des plus jeunes.

L'UpM célèbre cette année le 25 anniversaire du démarrage du processus euro-méditerranéen de Barcelone. 



Source : https://www.maafrique.com/Bulletin-TAP-Environneme...

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