Algérie: sanctions financières contre un média en ligne
Alger - Un des principaux sites d'information francophones en Algérie, "Tout sur l'Algérie" (TSA), a été condamné à verser plusieurs amendes, a annoncé mercredi le directeur de publication, Abdelhamid Guemache.
Source : https://www.maafrique.com/Algerie-sanctions-financ...
Ce verdict survient sur fond de multiplication de poursuites judiciaires et condamnations visant journalistes et blogueurs.
Le tribunal algérois de Sidi M'hamed a condamné mardi TSA à verser trois amendes: 500.000 dinars (3.300 euros) pour l'entreprise, 200.000 dinars (1.320 euros) pour son directeur de publication et 200.000 dinars (1.320 euros) pour le journaliste ayant rédigé l'article au centre du litige, a indiqué à l'AFP M. Guemache.
Le parquet avait réclamé le 20 octobre un an de prison ferme contre ce dernier.
Si la peine d'emprisonnement n'a pas été retenue, ces amendes représentent "trop d'argent pour TSA qui subit depuis 2017 des blocages et des pressions en Algérie", a commenté le directeur de publication.
TSA est accusé par la Direction des grandes entreprises (DGE), relevant du ministère des Finances, d'avoir publié dans un article paru en 2016 "un document secret" portant sur la nécessité de réinvestir 30% de la part des bénéfices des exonérations fiscales accordées aux investisseurs.
D'après le directeur et fondateur du média, le document en question, en accès libre et circulant sur les réseaux sociaux selon lui, "n'est ni confidentiel, ni top secret".
"Certes le juge n'a pas suivi le réquisitoire du parquet réclamant une année de prison contre le directeur de publication Abdelhamid Guemache mais cette lourde amende suffit à étouffer TSA", a réagi mercredi Reporters sans frontières (RSF) sur Twitter.
L'organisation dénonce une "machine judiciaire qui n'en finit pas de harceler les médias" avec des "poursuites judiciaires", des "peines de prison injustifiées contre les journalistes" et de "lourdes amendes contre les médias".
Le site TSA, lancé en 2007 par les frères Abdelhamid et Lounès Guemache, se revendique comme le premier média francophone sur internet en Algérie. Il n'est plus accessible en Algérie depuis juin 2019, d'après sa direction.
Depuis le début de l'année, de nombreux sites d'information ont été bloqués par les autorités, à l'instar de Maghreb Emergent, Radio M ou Interlignes.
L'Algérie figure à la 146e place (sur 180) du classement mondial de la liberté de la presse 2020 de RSF. Un recul de près de 30 places par rapport à 2015.
Le tribunal algérois de Sidi M'hamed a condamné mardi TSA à verser trois amendes: 500.000 dinars (3.300 euros) pour l'entreprise, 200.000 dinars (1.320 euros) pour son directeur de publication et 200.000 dinars (1.320 euros) pour le journaliste ayant rédigé l'article au centre du litige, a indiqué à l'AFP M. Guemache.
Le parquet avait réclamé le 20 octobre un an de prison ferme contre ce dernier.
Si la peine d'emprisonnement n'a pas été retenue, ces amendes représentent "trop d'argent pour TSA qui subit depuis 2017 des blocages et des pressions en Algérie", a commenté le directeur de publication.
TSA est accusé par la Direction des grandes entreprises (DGE), relevant du ministère des Finances, d'avoir publié dans un article paru en 2016 "un document secret" portant sur la nécessité de réinvestir 30% de la part des bénéfices des exonérations fiscales accordées aux investisseurs.
D'après le directeur et fondateur du média, le document en question, en accès libre et circulant sur les réseaux sociaux selon lui, "n'est ni confidentiel, ni top secret".
"Certes le juge n'a pas suivi le réquisitoire du parquet réclamant une année de prison contre le directeur de publication Abdelhamid Guemache mais cette lourde amende suffit à étouffer TSA", a réagi mercredi Reporters sans frontières (RSF) sur Twitter.
L'organisation dénonce une "machine judiciaire qui n'en finit pas de harceler les médias" avec des "poursuites judiciaires", des "peines de prison injustifiées contre les journalistes" et de "lourdes amendes contre les médias".
Le site TSA, lancé en 2007 par les frères Abdelhamid et Lounès Guemache, se revendique comme le premier média francophone sur internet en Algérie. Il n'est plus accessible en Algérie depuis juin 2019, d'après sa direction.
Depuis le début de l'année, de nombreux sites d'information ont été bloqués par les autorités, à l'instar de Maghreb Emergent, Radio M ou Interlignes.
L'Algérie figure à la 146e place (sur 180) du classement mondial de la liberté de la presse 2020 de RSF. Un recul de près de 30 places par rapport à 2015.
Source : https://www.maafrique.com/Algerie-sanctions-financ...