Algérie, on prend les mêmes et on continue !

Mercredi 29 Avril 2020

Kheir Allab, homme d’affaires très actif dans le secteur des hydrocarbures et de l’énergie notamment avec la Turquie, n’est autre que le gendre de feu le général Smain Lamari, qui fut le chef d’orchestre de la lutte anti islamiste pendant la décennie noire. 

Kheir Allab était marié avec Amel Lamari, la fille du général-major Smain Lamari, qui réussit non seulement à la tète du cotre espionnage algérien (ex DRS) mais était parvenu à mettre la main sur le groupe Pharmalliance, l’un des plus importants opérateurs pharmaceutiques algériens.

Toujours bien en cour, Kheir Allab a beaucoup profité de ce mariage pour constituer un important réseau dans les affaires et une fortune considérable. Mais juste après son divorce avec Amel Lamari, Kheir Allab entame une chute progressive et se retrouve traîné devant les tribunaux dans plusieurs affaires parmi lesquelles le fameux scandale de l’autoroute est-ouest, un méga-scandale dont la Cour Suprême d’Alger a relancé l’instruction depuis juin 2019.

 

Un petit monde

Le miracle algérien, le voici: malgré ces poursuites, Kheir Allab a tissé des liens solides avec plusieurs actuels dirigeants dont l’actuel ministre de l’Energie, Mohamed Arkab. Voici donc le véritable mentor de l’actuel ministre algérien de l’Energie, car c’est lui qui l’avait introduit auprès des frères Kouninef, la puissante famille de lobbyistes qui faisait la pluie et le beau temps durant les années où Said Bouteflika, le frère de l’ancien président, faisait la pluie et le beau temps..

Le duo Arkab/Allab tente de tisser sa toile pour s’emparer des marchés les plus onéreux du secteur de l’énergie, le seul secteur pourvoyeur de devises en Algérie. Et c’est dans contexte que Kheir Allab est devenu un acteur privilégié pour plusieurs sociétés internationales qui souhaitent prendre une part du gâteau du pétrole ou gaz algérien. Et comme les sociétés internationales ne désirent pas s’implanter en Algérie à cause de son instabilité, Kheir Allab démarche d’autres investisseurs beaucoup moins connus. Et c’est en Turquie qu’il a déniché plusieurs sociétés désireuses de réaliser des affaires avec le pétrole et gaz algérien. C’est dans ce contexte que des contacts ont été noués avec la société turque TURKlYE PETROLLERi ANONIM ORTAKLIÔI (TPAO) qui veut se diversifier à l’international après avoir développé des projets en Irak et en Kazakhstan.


Source : https://mondafrique.com/algerie-on-prend-les-memes...

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