Algérie : l'armée accuse des manifestants d'être payés par de "l'argent sale"

Mercredi 16 Octobre 2019

"La loi sera appliquée avec toute la rigueur requise à l'encontre de toute personne qui tente d'entraver ce processus électoral décisif ou d'influencer (...) la conscience du peuple algérien et son empressement à participer massivement" à la présidentielle le 12 décembre, a-t-il averti.

Il s'est dit "certain que l'affluence aux bureaux d'inscription sur les listes électorales est un présage prometteur que l'affluence aux urnes le 12 décembre prochain sera dense".

Présenté par le pouvoir comme la seule voie de sortie de crise en Algérie, cette présidentielle est destinée à élire un successeur à M. Bouteflika, resté 20 ans au pouvoir.

Mais pour le "Hirak", le scrutin vise à assurer la survie d'un "système" en place depuis l'indépendance du pays en 1962, dont ils réclament désormais le démantèlement total au profit d'institutions de transition. Des revendications balayées par le haut commandement militaire, aux commandes depuis le départ de M. Bouteflika.

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AFP