Afrique du Sud: Les compagnies minières réduisent leur production en raison des délestages électriques
Johannesburg - Les principales compagnies minières sud-africaines ont annoncé, mardi, une réduction de leur production en raison des opérations de coupure du courant en vigueur actuellement à travers le pays.
Source : https://www.maafrique.com/Afrique-du-Sud-Les-compa...
Harmony Gold, Impala Platinum et Sibanye-Stillwater ont fait savoir que seulement quelques sites sont toujours opérationnels depuis lundi.
La compagnie nationale d’électricité (ESKOM) a annoncé, lundi, sa décision d’élever les opérations de coupure du courant au niveau 6, soit le plus haut niveau, plongeant le pays dans le noir.
Les délestages, qui ont commencé la semaine dernière, interviennent en raison des défaillances au niveau des centrales vieillissantes de cette compagnie en grave crise financière.
La mise en œuvre du niveau 6 est nécessaire pour éviter l’effondrement du réseau national, a indiqué ESKOM, qui fournit 95 pc de l’électricité produite dans le pays.
Le Conseil sud-africain des mines a indiqué que la production reprendra son cours normal dès que les compagnies reçoivent des garanties au sujet de la fiabilité du réseau électrique.
Le secteur minier est l’un des piliers de l’économie sud-africaine. A leur apogée dans les années 1980, les mines sud-africaines employaient 760.000 personnes et contribuaient à 21 pc du produit intérieur brut (PIB) du pays. Aujourd’hui, elles ne comptent plus que 450.000 employés et rapportent à peine 7 pc de la richesse nationale.
Le retour des redoutables délestages, localement appelés «Load Shedding», a ravivé les craintes d’une nouvelle récession dans cette Afrique du Sud, en proie à de graves problèmes socio-économiques.
De nombreux analystes ont indiqué que le pays ne pourra pas échapper à une nouvelle récession en cette fin d’année 2019, d’autant plus que les nouvelles coupures interviennent quelques jours seulement après la publication de chiffres officiels, montrant que l’économie sud-africaine s’est contractée de 0,6 pc au troisième trimestre de 2019.
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a qualifié, lundi soir, de «dévastatrice» la crise de l’électricité, tout en soulignant que la crise ne pourra pas être réglée «du jour au lendemain».
La compagnie nationale d’électricité (ESKOM) a annoncé, lundi, sa décision d’élever les opérations de coupure du courant au niveau 6, soit le plus haut niveau, plongeant le pays dans le noir.
Les délestages, qui ont commencé la semaine dernière, interviennent en raison des défaillances au niveau des centrales vieillissantes de cette compagnie en grave crise financière.
La mise en œuvre du niveau 6 est nécessaire pour éviter l’effondrement du réseau national, a indiqué ESKOM, qui fournit 95 pc de l’électricité produite dans le pays.
Le Conseil sud-africain des mines a indiqué que la production reprendra son cours normal dès que les compagnies reçoivent des garanties au sujet de la fiabilité du réseau électrique.
Le secteur minier est l’un des piliers de l’économie sud-africaine. A leur apogée dans les années 1980, les mines sud-africaines employaient 760.000 personnes et contribuaient à 21 pc du produit intérieur brut (PIB) du pays. Aujourd’hui, elles ne comptent plus que 450.000 employés et rapportent à peine 7 pc de la richesse nationale.
Le retour des redoutables délestages, localement appelés «Load Shedding», a ravivé les craintes d’une nouvelle récession dans cette Afrique du Sud, en proie à de graves problèmes socio-économiques.
De nombreux analystes ont indiqué que le pays ne pourra pas échapper à une nouvelle récession en cette fin d’année 2019, d’autant plus que les nouvelles coupures interviennent quelques jours seulement après la publication de chiffres officiels, montrant que l’économie sud-africaine s’est contractée de 0,6 pc au troisième trimestre de 2019.
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a qualifié, lundi soir, de «dévastatrice» la crise de l’électricité, tout en soulignant que la crise ne pourra pas être réglée «du jour au lendemain».
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