Afrique. Bulletin quotidien d'informations économiques du 21/01/2019

Lundi 21 Janvier 2019

Dakar - Voici le bulletin d'informations économiques africaines pour la journée du lundi 21 janvier : 

Afrique-Economie-Collectivités

Les collectivités territoriales doivent s'orienter vers des financements innovants, a soutenu samedi, le directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor du Sénégal, Cheikh Tidiane Diop.

"La réflexion sur le financement des Collectivités territoriales au-delà de la fiscalité locale devra s’orienter vers des financements innovants telles que le recours au marché financier et les partenariats public-privés", a-t-il notamment indiqué lors d’un diner-débat de l’amicale des inspecteurs du trésor du Sénégal sur le thème : "Le financement du développement local, quel partenariat entre le Trésor public et les collectivités territoriales sénégalaises ?".

Côte d'Ivoire-privatisation Le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo a précisé vendredi à Abidjan qu’aucune décision de privatisation de 82 sociétés d’Etat n’a été décidée par le Gouvernement, comme le mentionnait des articles de presse faisant l’écho du conseil des ministres du 09 janvier 2019. 

"Le compte rendu qui a été fait du Conseil des ministres est un peu différent de cela. Il ne s’agit pas pour l’Etat de se retirer de 82 entreprises comme j’ai pu le lire dans la presse. 82 sociétés, c’est le nombre d’entreprises du portefeuille de l’Etat. Il n y a pas une prétendue tout azimut de privatisation des sociétés d’Etat", a-t-il indiqué.

Selon lui, il s’agit pour l’Etat de mener des réflexions sur l’optimisation de sa participation dans ces entreprises et faire en sorte que les résultats soient meilleurs en vue de faciliter le financement du budget et le rattacher à la politique économique.

Côte d'Ivoire-agriculture Le Conseil du café-cacao recommande la valorisation et l’introduction des moyens de paiement modernes bancaires et électroniques dans les transactions commerciales, pour lutter contre les nombreuses agressions et braquages subis par les opérateurs lors des campagnes de commercialisation des produits. 

Réunis à Yamoussoukro dans le cadre d’un atelier de réflexion sur le renforcement de la sécurité pendant les campagnes de commercialisation du café et du cacao, les acteurs de la filière ont souhaité vendredi, après deux jours de travaux, la vulgarisation et sensibilisation des acteurs à l’utilisation des moyens électronique et moderne de paiement.

Ils estiment que la forte propension de la circulation physique des moyens financiers avec des véhicules de déplacement inappropriés et l’impraticabilité des pistes ainsi que l’éloignement des magasins de stockage du café et du cacao, suscitent toutes sortes de tentations. 

Niger-BID-agriculture

Le Niger et la Banque islamique de développement (BID) ont signé une convention d’un montant de plus 10 milliards de F CFA (18 millions de dollars) destinés à promouvoir le secteur rizicole dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Cette convention a été paraphée, samedi à Niamey, par le Premier ministre nigérien, Birgi Rafini, et le président de la BID, Bandar Al Hajjar.

Cet accord servira principalement à financer le projet "Chaîne de valeurs riz" du Niger qui vise à promouvoir la production rizicole dans ce pays en vue de lui permettre de couvrir l'ensemble de ses besoins en cette denrée alimentaire.

Les interventions de la BID dans divers secteurs au Niger sont estimées à plus de 500 milliards de F CFA depuis la création de l’Institution financière islamique.

Burkina-impôts

La Direction générale burkinabè des impôts a souligné qu’à fin décembre 2018, les recouvrements effectifs réalisés étaient de l’ordre de 737 391 418 220 F CFA correspondant à un taux de réalisation de 98,72% contre 93,43% enregistré en 2017. L’analyse comparée de ces niveaux de recouvrement, a-t-elle poursuivi, révèle un accroissement d’au moins de 64 milliards F CFA, ce qui équivaut à une augmentation en valeur relative de 9,5%.

Selon la même source, de nouvelles mesures fiscales seront mises en œuvre en vertu de la loi de finances 2019, entre autres, l’institution d’une taxe sur les véhicules à moteur.

Niger-infrastructures-routes

Le président nigérien, Issoufou Mahamadou, a lancé, vendredi, les travaux d'aménagement et de bitumage de la route Sanam-Tahoua. La réalisation de cette route contribuera au désenclavement des zones de production agropastorales et à la facilitation des échanges commerciaux entre les régions sud-ouest et nord-est du pays. Estimé à plus de 29 milliards de franc CFA, ce projet est financé par la Banque islamique de développement (BID).

Burkina-alimentation

Plus de 2 millions 878 mille 600 Burkinabè ont été concernés en 2018 par le Plan de réponse à l’insécurité alimentaire pour un montant de près de 61 milliards 630 millions 297 mille 248 F CFA.

Selon le ministère de l’Agriculture, la production céréalière prévisionnelle nationale 2018-2019 est estimé à 4 millions 953 milles 257 tonnes. Comparée à la production totale définitive de la campagne agricole 2017-2018 et à la moyenne des cinq dernières années, elle est en hausse respectivement de 21,91% et de 11,77%.

En tenant compte du solde import/export, le bilan prévisionnel fait ressortir un excédent net de 761 919 tonnes dégageant un disponible apparent de 240 kg par habitant, selon la même source. 

Gabon-emploi

La zone économique à régime privilégié de Nkok, à 27 Km de Libreville, a enregistré officiellement, à la fin du mois de septembre 2018, 3600 emplois directs, dont 65% de nationaux et 35% de non-nationaux.

Selon les statistiques, les hommes (67%) sont plus nombreux que les femmes (33%) bien que selon les opérateurs économiques de la zone, ces dernières soient réputées plus travailleuses.

La plupart des employés ont entre 18 et 35 ans dont les 26-35 ans représentent la plus forte proportion, soit 68%.

80% des métiers varient entre manœuvres, terrassiers, scieurs, menuisiers, coliseurs et cubeurs.

Gabon-prix

Les prix qui ne cessent de flamber à Libreville et à l'intérieur du pays, malgré le plafonnement de plus d’une centaine de produits alimentaires de première nécessité, résultent de la conjonction de plusieurs facteurs, selon le ministère de l’Economie. 

Ces facteurs ont trait à la fois à l’environnement international et au contexte domestique, notamment l’augmentation du prix du carburant jusqu’au début du 2ème semestre, la hausse des cours mondiaux des céréales (riz et blé), la sortie progressive de certains produits du système de blocage des prix en vigueur depuis plusieurs années (farine et sucre) et la sortie de certains produits du système d’exonération des droits de douane et de TVA.

Rwanda-Poisson 

La production annelle de poisson au Rwanda est passé de 26.500 tonnes en 2017 à plus de 31.460 tonnes en 2018, selon un récent rapport de l'Office rwandais de l'agriculture (RAB), relayé lundi par la presse locale.

La production de poisson au Rwanda devrait tripler pour atteindre 112.000 tonnes en 2024, selon les prévisions du quatrième plan stratégique du pays pour la transformation de l'agriculture, qui s’étale sur la période 2018-2024.

D’après les chiffres de RAB, le Rwanda importe plus de 15.000 tonnes par an pour satisfaire la demande en raison de l’insuffisance de la production locale.

Kenya-banques-investissements 

La banque centrale du Kenya, via son fonds de pension, est devenu l’un des contributeurs au Financial Inclusion Vehicle (FIVE), un fonds d'investissement lancé en 2017, mis en place grâce à un partenariat avec les fonds de financement du développement néerlandais (FMO) et belge (BIO), rapporte lundi la presse locale.

Le FIVE qui dispose désormais d'une cagnotte de 67 millions d'euros, vise à soutenir les stratégies de digitalisation des entreprises de son portefeuille qui sont essentiellement des structures financières. 

Ce fonds, qui vise un closing final à 200 millions d'euros, a bénéficié aussi d'un premier investissement de KfW, la banque allemande de financement du développement.

Le Kenya est devenu la référence en matière d’inclusion financière via le digital, et cela pourrait mieux expliquer la présence de sa banque centrale dans une initiative qui a pour objectif de renforcer ce segment des activités financières. 

MAP