Afrique. Bulletin de l'écologie du 11/01/2019

Vendredi 11 Janvier 2019

Voici le bulletin de l'écologie de l'Afrique pour la journée du vendredi 11 janvier:


Sénégal :

L'augmentation du taux de Co2 dans l’atmosphère favorise la recrudescence de maladies pour les plantes, a affirmé Cheikh Mbow, directeur exécutif de Start international, un think tank sur les recherches liées au changement climatique, à la sécurité alimentaire et aux désastres et risques. 

Ce phénomène est le corolaire de l’augmentation des températures provoquée par la concentration de CO2 dans l’atmosphère, a expliqué M. Mbow, enseignant-chercheur à l’Institut des sciences de l’environnement (ISE) de l’Université de Dakar, dans un entretien accordé au quotidien +Le Soleil+.

Il a expliqué qu’"avec la production industrielle et le changement climatique, il y a une concentration du Co2 dans l’atmosphère", un gaz qui constitue selon lui "un élément essentiel pour la nature et la photosynthèse".

Ghana:

Le Ghana prend des mesures pour renforcer la résilience de son secteur agricole contre les changements climatiques, a affirmé Antwi-Boasiako Amoah, chargé de recherche principal à l'agence américaine de protection de l'environnement (EPA).

Il a souligné que le renforcement de la résilience du secteur agricole constitue la première priorité de l'Accord de Paris relatif aux contributions déterminées au niveau national (CDN) en matière d'adaptation au changement climatique.

Côte d'Ivoire : 

Un projet de gestion des déchets d’équipements électriques, électroniques (3DE) et des pneus usagés a été lancé récemment dans la métropole économique ivoirienne Abidjan par le ministre ivoirien de l’environnement et du développement durable, Joseph Séka Séka.

Ce projet est exécuté en partenariat avec la Société générale de surveillance (SGS) et la Société africaine de recyclage (SAR) à travers trois modules, a précisé le ministre ivoirien.

Le principal module consistera à enregistrer les produits importés en Côte d’Ivoire et s’assurer que lorsqu’ils sont déclarés comme étant des produits de seconde main, ils ne sont pas en réalité des 3DE ou déchets pneumatiques interdits d’exportation selon la Convention de Bâle.

Burkina:

Le gouvernement burkinabè a opté pour des projets structurants visant à réduire l’écart entre les centres urbains et les zones rurales.

Dans ce sens et avec le soutien de la Banque mondiale, il est prévu la construction de la centrale thermique de 50 MW de Kossodo à Ouagadougou et celle de 7,5 MW de Fada N’gourma (Est). S’agissant des projets en énergie renouvelable, il y a la construction des centrales solaires de 20 MWc à Koudougou (Centre-ouest) et celle de 10 MWc à Kaya (Centre-nord), a indiqué le ministère burkinabè de l’Energie.

Il s’agit également de la construction de la centrale solaire régionale de 17 MWc avec la KFW à Bobo Dioulasso et les projets IPP solaires de 155 MW cumulés à Kalzi, Pâ, Kodéni, Zano, Dédougou, plus celle de 26 MW de Zina solaire. Niger:

La 7ème réunion annuelle des cadres du ministère nigérien de l’Environnement, placée sous le thème "Gestion durable des terres et des eaux face aux changements climatiques", se déroule dans la ville de Dosso.

Selon le ministre de l’Environnement, Almoustapha Garba, cette rencontre vise à évaluer les progrès réalisés en matière de restauration des terres dans un contexte de plus en plus marqué par le défi des changements climatiques et leur impact pervers sur la vie des populations.

Les résultats, qui sanctionneront cette rencontre, constitueront un outil important à la décision pour surmonter les différents défis auxquels font face le Niger en matière environnementale, a-t-il estimé.

Bassin du Congo:

La Banque de développement des États de l'Afrique centrale (BDEAC) est disposée à abriter le Fonds bleu pour le Bassin du Congo, a souligné, jeudi, le président de la BDEAC à l'issue d'un entretien avec la ministre congolaise du Tourisme et de l'environnement, Arlette Soudan Nonault.

Pour le président de la BDEAC, cité par l'agence d'information d'Afrique centrale, il est question de travailler d'emblée pour y parvenir. 

"Nous avons tissé des partenariats avec des organisations internationales en la matière. Au niveau interne, suivant la détermination du président Denis Sassou N’Guesso, nous avons changé l’organigramme de la BDEAC pour créer des directions spécifiques qui ne s’occupent que des affaires de la finance climatique (finance verte)", a-t-il fait savoir. 

MAP