ANALYSE. Emmanuel Macron en Afrique, renouvellement d'une politique extérieure expansionniste
La première visite d'Etat du président français Emmanuel Macron en Tunisie et ce vendredi au Sénégal montre, selon certains observateurs tunisiens, le renouvellement d'une politique extérieure française expansionniste, à commencer par la réanimation de la francophonie.
Spécialisé dans la politique extérieure de la Tunisie, Nizar Makni a confié à Xinhua que ''la politique extérieure française a remarquablement changé, essentiellement envers ses anciennes colonies''.
M. Macron a déclaré durant sa visite que la Tunisie abritera, en 2020, la prochaine édition du Sommet de la francophonie. Selon lui, ''le français et sa vitalité n'appartient plus à la France, elle est en Afrique, aux Caraïbes, partout dans le monde''.
Pour d'autres analystes et observateurs tunisiens, la visite du président Macron en Tunisie est porteuse en effet d'un message à double effet.
Durant sa visite en Tunisie, il a confirmé le lancement d'un programme d'urgence de 50 millions d'euros au profit des PME tunisiennes en plus d'une enveloppe supplémentaire de 500 millions d'euros qui vient s'ajouter à 1,2 milliard d'euros programmés pour la période 2016-2020 au profit de l'économie tunisienne.
En Tunisie, des militants de partis politiques ainsi que des observateurs politiques indépendants pensent que les engagements annoncés par le président français à travers des aides financières et des accords de partenariats feront, certes, du bien à l'économie tunisienne et contribueront à mieux générer des emplois pour les jeunes et, mieux encore, à stimuler le développement régional.
Mais bien qu'elle soit porteuse d'espoir à la lumière des engagements annoncés, cette visite a été relativement décevante dans la mesure où elle n'a pas tracé des relations d'égal à égal entre les deux pays, a commenté l'homme politique tunisien Abdelwahab el-Hani, membre du Comité des Nations Unies contre la torture.
En date de la fin 2017, la France demeure l'un des rares pays avec lequel la balance commerciale de la Tunisie a été excédentaire (environ 930 millions d'euros), malgré une relative rétraction depuis 2011, essentiellement en matière de flux de touristes.
A la fois premier client et fournisseur de la Tunisie, la France représente 22% des échanges commerciaux tunisiens avec l'étranger, selon le Premier ministre tunisien Youssef Chahed qui a confirmé jeudi lors du forum Tunisie-France en présence de M. Macron, que la plus grande part des investissements directs étrangers provenait de France.
Spécialisé dans la politique extérieure de la Tunisie, Nizar Makni a confié à Xinhua que ''la politique extérieure française a remarquablement changé, essentiellement envers ses anciennes colonies''.
M. Macron a déclaré durant sa visite que la Tunisie abritera, en 2020, la prochaine édition du Sommet de la francophonie. Selon lui, ''le français et sa vitalité n'appartient plus à la France, elle est en Afrique, aux Caraïbes, partout dans le monde''.
Pour d'autres analystes et observateurs tunisiens, la visite du président Macron en Tunisie est porteuse en effet d'un message à double effet.
Durant sa visite en Tunisie, il a confirmé le lancement d'un programme d'urgence de 50 millions d'euros au profit des PME tunisiennes en plus d'une enveloppe supplémentaire de 500 millions d'euros qui vient s'ajouter à 1,2 milliard d'euros programmés pour la période 2016-2020 au profit de l'économie tunisienne.
En Tunisie, des militants de partis politiques ainsi que des observateurs politiques indépendants pensent que les engagements annoncés par le président français à travers des aides financières et des accords de partenariats feront, certes, du bien à l'économie tunisienne et contribueront à mieux générer des emplois pour les jeunes et, mieux encore, à stimuler le développement régional.
Mais bien qu'elle soit porteuse d'espoir à la lumière des engagements annoncés, cette visite a été relativement décevante dans la mesure où elle n'a pas tracé des relations d'égal à égal entre les deux pays, a commenté l'homme politique tunisien Abdelwahab el-Hani, membre du Comité des Nations Unies contre la torture.
En date de la fin 2017, la France demeure l'un des rares pays avec lequel la balance commerciale de la Tunisie a été excédentaire (environ 930 millions d'euros), malgré une relative rétraction depuis 2011, essentiellement en matière de flux de touristes.
A la fois premier client et fournisseur de la Tunisie, la France représente 22% des échanges commerciaux tunisiens avec l'étranger, selon le Premier ministre tunisien Youssef Chahed qui a confirmé jeudi lors du forum Tunisie-France en présence de M. Macron, que la plus grande part des investissements directs étrangers provenait de France.